Dans un communiqué de presse rendu public la soirée du lundi 12 Septembre dernier, cette structure citoyenne dit regretter la décision du gouvernement provincial d’accepter la demande de cette mission Onusienne, d’aller s’installer à Mungbwalu, alors que son bilan demeure mitigé partout où elle a été affectée.

Pour Denis Masiriko Animalise, président de cette structure citoyenne, seul le renforcement des effectifs militaires et policiers est l’unique alternative à laquelle la province peut recourir plutôt que d’autoriser la MONUSCO dans cette zone minière.

Soulignons que la présence de la MONUSCO est contestée par la population de l’est du pays car jugée inefficace car n’ayant pas rempli sa mission de protéger les civils. Lire aussi: Nord-Kivu : Un mort et des blessés lors d’un passage forcé de la MONUSCO au centre-ville de Beni

Venatche Ndaliko/ Beni

Joint par infocongo.net, Charité Banza président de la société civile coordination territoriale de Djugu, soutient que des milliers de familles quittent la zone et les unes prennent la direction de Bunia, chef-lieu de la province, et les autres vers Mungbwalu, craignant pour leur sécurité.

À la suite de cette dégradation de la situation sécuritaire, les écoles et hôpitaux ont été contraints de fermer leurs portes, ce qui rend de plus en plus chaotique la situation humanitaire dans cette zone. Charité Banza recommande à l’Etat congolais de tourner son regard vers le territoire de Djugu, théâtre de multiples atrocités commises par les miliciens Codeco depuis de nombreuses années.

Soulignons que lors de la dernière attaque des miliciens Codeco à Mbidjo, dans la chefferie des Bahema-Badjere, environ 17 civils ont été tués, plus de 400 maisons réduites en cendres au côté de plusieurs biens de la population emportés par ces assaillants. Lire aussi: Ituri : une vingtaine d’écoles peinent à rouvrir à Djugu secoué par les miliciens de la CODECO

Venatche Ndaliko/Beni