Cet événement de trois jours, organisé en collaboration avec le Gouvernement, ses partenaires techniques et financiers, les bailleurs et le secteur privé, a pour thème : “Les femmes s’engagent pour accélérer les progrès en faveur de la réduction des décès maternels et néonatals évitables pour le développement durable et équitable de la RDC“.

Malgré les progrès réalisés, la RDC reste confrontée à un taux de mortalité maternelle élevé. Selon le Rapport de surveillance des décès maternels et riposte de 2022, le pays figure parmi les 9 pays contribuant à 50% au taux de mortalité maternelle mondiale.

Une réponse multisectorielle aux causes de la mortalité des femmes en couches

Les causes de cette mortalité sont multiples et nécessitent une réponse multisectorielle. En plus des facteurs médicaux, les normes socio-culturelles et l’inégalité de genre contribuent à ce fléau. Lire aussi : Maternité gratuite : multiplication de décès des femmes à l’accouchement – Infocongo

La Première Dame, parraine de la Semaine de la santé de la mère et du nouveau-né en novembre 2023, a réaffirmé son engagement à lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Elle a appelé les participants à axer leurs discussions sur des actions concrètes et des solutions innovantes pour renforcer le système de santé, promouvoir l’éducation et l’autonomisation des femmes, et mettre fin aux discriminations et violences basées sur le genre.

Mme Nathalie Domaï, Directrice du Bureau de la Première Dame, a remercié les participants et souligné l’importance de la santé maternelle et néonatale dans la vision de la Première Dame.

Mme Suzanne Mandong, Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et M. Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC, ont réitéré leur engagement à accompagner la RDC dans ses efforts pour améliorer la santé maternelle et néonatale.

Le Forum des femmes leaders est une initiative importante qui permettra de mobiliser les acteurs clés et de mettre en place des stratégies efficaces pour sauver des vies et améliorer la santé des femmes et des enfants en RDC.

La cérémonie sociale aura lieu le jeudi à 15h00 à l’espace 19 Royal Évent, sur l’avenue du Cercle de la Gombe.

L’objectif de cette activité est le collecte des fonds permettant de construire l’un des centres pilotes pour handicapés dans la ville de Kinshasa.

Selon le programme déjà établi, après le mot d’ouverture par le Ministre de tutelle, le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui va rehausser de sa présence, prendra la parole à 15h45 et à 16h00, le président de la Neema Fondation ASBL, Ramazani Mubake, va exposer le thème du jour suivi du sous thème qui sera exposé par une dame.

De 16h40 à 16h55, sera l’étape du lancement de collecte des fonds par l’ingénieur Jules Mwika de la FECOPEA.

Et, de 16h55 à 17h45, les invités vont lier l’utile à l’agréable sous l’animation musicale des artistes Jérémie et Mbilia Bel, avec un cocktail.

Neema Fondation ASBL, est une Organisation Non Gouvernementale qui s’occupe du bien-être de la personne avec handicap de la RD Congo. C’est dans le souci de permettre l’éclosion du développement et la prise en charge de cette couche des populations aussi importante dans la société que cette campagne sera lancée dans la capitale congolaise. Neema Fondation ASBL tend la main à toute personne de bonne volonté de s’approprier dudit projet, financièrement et matériellement. Lire aussi : RDC : Denise Nyakeru a réhabilité deux écoles à Kisenso et Mbakana

Gel Boumbe

Philippe et Mathilde de Belgique, ainsi que la délégation gouvernementale qui les accompagne ont été accueillis à l’aéroport international de N’Djili, par le président congolais Félix Tshisekedi et sa femme Denise Nyakeru.

Cette visite royale, la première depuis celle en 2010 d’Albert II, père de Philippe, a été deux fois reportée, en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19 puis au début de cette année en raison de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine.

Elle revêt une forte portée symbolique, deux ans après que le roi, à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’ex-Congo belge, a exprimé dans une lettre à M. Tshisekedi ses « plus profonds regrets » pour les « blessures » de la colonisation, une première historique.

Voyage symbolique

Le souverain, qui règne depuis 2013, avait regretté les « actes de violence et de cruauté » commis à l’époque où son ancêtre Léopold II avait fait du Congo sa propriété personnelle (1885-1908), avant le demi-siècle de présence de l’Etat belge dans l’immense pays d’Afrique centrale.

« Il y a eu des regrets, c’est le début d’un nouveau partenariat qui va aller en se consolidant », a estimé lundi soir à Kinshasa devant la presse le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, lors d’un point de presse consacré à cette visite.

« Nous n’oublions pas le passé, nous regardons l’avenir », a-t-il ajouté, en se félicitant des « relations raffermies » avec la Belgique, alors qu’elle étaient « par le passé au bord de la rupture ».

On se souviendra que la relation fut difficile entre les deux pays durant la fin de la présidence de Joseph Kabila (2001-2018), critiqué y compris par Bruxelles pour s’être maintenu au pouvoir au-delà de son deuxième mandat, en violation de la Constitution. La coopération avait été un temps suspendue.

« Construire un bon futur »

« Je pense que parfois, pour pouvoir construire un bon futur, il faut affronter le passé », a également déclaré à la RTBF le Premier ministre belge Alexander De Croo, mardi matin avant son départ de Bruxelles pour Kinshasa, en évoquant lui aussi « la lettre tout à fait historique » du roi Philippe.

Aller en RDC et porter « un message en prolongement de cette lettre est un moment très, très important, (…) un moment historique », a-t-il ajouté.

Le passé colonial, avec entre autres la question de la restitution des œuvres d’art à l’ancienne colonie, devrait de nouveau être évoqué durant ce voyage du roi qui, selon le palais royal belge, veut aussi donner un « nouveau souffle » au partenariat avec Kinshasa.

Santé, éducation, formation, protection des forêts… Philippe et son épouse devraient avoir un aperçu des secteurs où s’exerce l’aide au développement. La Belgique est le quatrième bailleur de fonds de la RDC, après les Etats-Unis, le Royaume Uni et l’Allemagne.

Un voyage en trois étapes

Le voyage du roi comprendra trois étapes : Kinshasa d’abord, avec notamment une visite mercredi au musée national et un discours sur l’esplanade de l’Assemblée nationale ; Lubumbashi dans le Sud-Est minier, avec une intervention vendredi devant les étudiants de l’université, et Bukavu, dans l’Est, région en proie depuis près de trois décennies aux violences de groupes armés.

Le roi doit visiter dimanche dans un quartier périphérique de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, la clinique du gynécologue Denis Mukwege, colauréat du prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes victimes de viols.

Ce déplacement du roi Philippe intervient en plein regain de tension entre la RDC et son voisin le Rwanda, accusé par Kinshasa de soutenir une ancienne rébellion réapparue fin 2021 et que de violents combats ont opposé fin mai à l’armée congolaise dans la province voisine du Nord-Kivu. Kigali dément mais M. Tshisekedi a assuré dimanche n’avoir « aucun doute » sur ce soutien. Lire aussi: RDC/Belgique : pour l’arrivée du couple royal belge, Kinshasa ne se sent plus de joie

AFP/Infocongo.net

Cet atelier organisé par le bureau du conjoint du Chef de l’Etat va également concerner la proposition de loi portant sur la politique nationale de réparations.

A terme, les conclusions de cette table ronde inclusive conduiront notamment à la définition des grandes orientations à prendre en compte dans l’élaboration de la loi portant sur les réparations, l’élaboration d’une feuille de route devant mener à l’adoption de cette loi, la validation des projets de décret portant création respectivement du Fonds national de réparation et de la Commission National de Justice transitionnelle en RDC, ainsi que l’élaboration d’une politique nationale de réparation.

Les travaux porteront entre autres sur l’état des lieux sur les réparations en faveur des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en RDC, la présentation des initiatives, activités et projets pilotes de réparations.

Signalons que plusieurs interventions sont prévues ce mercredi jour de lancement du forum. Tatiana Mukanire en tant que Coordonnatrice du Mouvement national des Survivante.s, le Dr. Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix et Fondateur de l’hôpital de Panzi, Pramila Patten, Représentante Spéciale du Secrétaire Général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit aux Nations Unies, Albert Fabrice PUELA, ministre des Droits humains, ensuite le plaidoyer de la première dame Denise Nyakeru, et le discours du Chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi.

Ces nouveaux bâtiments disposent chacun de 6 salles de classe pouvant accueillir au moins 50 élèves, d’une direction et des sanitaires.

Il s’agit là du résultat d’une visite effectuée en septembre 2019 dans ces établissements d’enseignement primaire. En effet, la Première dame Denise Nyakeru avait ouvert un plaidoyer en vue d’améliorer les conditions d’études des élèves. A l’époque déjà, Denise Nyakeru écrivait sur twitter : « Pour palper personnellement les conditions dans lesquelles étudient nos enfants, j’ai visité hier l’EP X Kisenso, accompagnée du vice-ministre de l’EPSP et de l’épouse du gouverneur de la ville de Kinshasa. »

Et lors de sa visite à son ancienne école primaire dans la commune de Bandalungwa, l’épouse du chef de l’Etat avait tweeté : « Aujourd’hui, j’ai visité respectivement l’école où j’ai fait ma 3ème primaire, l’EP 3 Bandalungwa, et l’EP Linda Fumu (Mbakana) située à 180 Km de Kinshasa dans la Commune de Maluku. »

Notons que les travaux de construction ont été supervisés par le Bureau Central de Coordination des projets BCECO.

« Je suis très heureuse de voir aboutir mon plaidoyer en faveur de la réhabilitation des EP 10 Kisenso et Linda de Mbakana. J’ai procédé hier à l’inauguration des nouveaux bâtiments », peut-on lire aujourd’hui sur le compte Twitter de Denise Nyakeru.

Et d’ajouter, « au BCECO et à ses partenaires, je voudrais exprimer toute ma gratitude pour cette réponse concrète à mon appel. Aussi petit soit l’impact de l’action que vous pouvez prendre là où vous êtes, elle reste importante pour atteindre l’objectif : Le changement ». La construction de ces deux écoles relève de l’engagement de la première dame à œuvrer pour la formation de la jeunesse congolaise et à accompagner les efforts des autorités en faveur de la gratuité de l’Enseignement de base.

Petit Pierre est parmi les sept musiciens congolais à séjourner à Bruxelles en 1960 pour agrémenter la soirée de l’indépendance. En effet, le plus jeune artiste parmi les sept qui ont enregistré la tube qui est restée un chef-d’œuvre, « Indépendance Tchatcha »,  a été surpris ce samedi 27 juin en direct à la Radiotélévision Nationale Congolaise, Rtnc, lors de son passage dans le magazine Le Panier.

La Première Dame de la République a annoncé par téléphone cette nouvelle de gratuité des soins de santé à cet ancien batteur d’Africa Jazz par la Fondation Denise Nyakeru à partir du mois de juillet.

Avant cela, à la question de l’animateur de ce programme télévisé de savoir s’il y avait une personne de bonne volonté qui cherchait à lui donner un don, que désirerait-il, Petit Pierre, a dit qu’il aimerait avoir une maison pour laisser à sa progéniture.

Il faut noter que Petit Pierre avait accompagné Africa Jazz à Bruxelles à la demande Thomas Kanza qui devrait organiser l’arrivée des délégations congolaises dans la capitale belge et qui demanda à Kalé Jeff et Franco de former un seul groupe qui agrémentera la soirée.

Franco exigea l’argent avant le départ et n’effectua pas le déplacement. Deux de ses musiciens se joindront à Kalé Jeff dont Vicky Longomba et Brazzos.  Rochereau, Dr Nico Kasanda, Déchaud Muamba, Roger Izeidi (compositeur d’indépendance Tchatcha) et Petit Pierre feront ensembles le déplacement de Bruxelles où ils enregistreront des chansons comme Table Ronde, Naweli boboto, Lolo Brigita, Lolita mia, etc.

Le dernier d’Africa Jazz, Petit Pierre, aujourd’hui convertit en chef du quartier Singa Mopepe dans la commune de Lingwala a affirmé que tous ses collègues musiciens sont morts dans la précarité dont le dernier, Brazos, qui vient de quitter la terre des hommes :

« Je demande au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de faire quelque chose à l’occasion du 60è anniversaire de notre indépendance. J’ai vu passer tous les présidents de ce pays en commençant par Kasa-vubu, Mobutu, Mzee Laurent Kabila, Joseph Kabila qui n’ont rien fait pour nous sauf une soirée dansante à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance organisé par le professeur Isidore Ndaywel  qui remis à chacun 3000 $ américains pour sa famille ».

On a vu tout de même un Petit Pierre très déçu au sortir du plateau de la chaîne nationale où il était invité, lui qui espérait avoir une maison à laisser à sa progéniture, mais hélas !

Jacques Kalokola