Sécurité - Infocongo https://infocongo.net La RDC en un clic ! Tue, 28 Jan 2025 17:46:43 +0000 fr-FR hourly 1 https://i0.wp.com/infocongo.net/wp-content/uploads/2019/03/cropped-Favicon-Infocongo-V2.png?fit=32%2C32&ssl=1 Sécurité - Infocongo https://infocongo.net 32 32 217162782 Kinshasa en flammes : colère populaire et attaques contre les ambassades https://infocongo.net/2025/01/28/kinshasa-en-flammes-colere-populaire-et-attaques-contre-les-ambassades/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=kinshasa-en-flammes-colere-populaire-et-attaques-contre-les-ambassades Tue, 28 Jan 2025 17:43:47 +0000 https://infocongo.net/?p=91933 La colère gronde à Kinshasa. Des milliers de Congolais sont descendus dans les rues de la capitale ce mardi pour protester contre la situation à Goma, où les affrontements entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle du M23, soutenu par le Rwanda, se poursuivent. Des ambassades prises pour cible L’expression de la colère...

The post Kinshasa en flammes : colère populaire et attaques contre les ambassades appeared first on Infocongo.]]>
La colère gronde à Kinshasa. Des milliers de Congolais sont descendus dans les rues de la capitale ce mardi pour protester contre la situation à Goma, où les affrontements entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle du M23, soutenu par le Rwanda, se poursuivent.

Des ambassades prises pour cible

L’expression de la colère populaire a rapidement dégénéré en violences. Plusieurs ambassades, dont celles de France, du Rwanda, de Belgique, d’Ouganda, du Kenya et des États-Unis, ont été prises pour cible. Des manifestants ont lancé des pierres, incendié des bâtiments et pillé des biens.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a condamné fermement ces attaques, qualifiant les événements d’« inadmissibles ». Le Kenya a également exprimé sa profonde préoccupation face à ces actes de violence.

Un appel au calme

Les autorités congolaises ont appelé au calme. Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, a exhorté les manifestants à rentrer chez eux. « Votre colère a été exprimée et entendue », a-t-il déclaré.

Une situation explosive

La situation à Kinshasa est extrêmement tendue. Les activités sont quasiment à l’arrêt et la peur règne. Les autorités craignent de nouvelles éruptions de violence dans les prochains jours.

La colère des manifestants s’explique par la situation désespérée à Goma, où la population civile subit les conséquences directes des combats. Les hôpitaux sont débordés, les écoles fermées et les pénuries de nourriture se multiplient.

Ces manifestations témoignent du profond malaise qui règne en RDC. La population accuse le gouvernement d’inaction face à l’agression rwandaise et exige une réponse ferme. La communauté internationale est appelée à jouer un rôle plus actif pour mettre fin à ce conflit. Lire aussi : Goma sous le feu : la situation humanitaire se dégrade – Infocongo

The post Kinshasa en flammes : colère populaire et attaques contre les ambassades appeared first on Infocongo.]]>
91933
Goma sous le feu : la situation humanitaire se dégrade https://infocongo.net/2025/01/28/goma-sous-le-feu-la-situation-humanitaire-se-degrade/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=goma-sous-le-feu-la-situation-humanitaire-se-degrade Tue, 28 Jan 2025 16:42:05 +0000 https://infocongo.net/?p=91928 La situation à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, se dégrade d’heure en heure. Les combats se poursuivent avec intensité avec des échanges de tirs à l’arme lourde et légère, entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, plongeant la ville dans la chaos. Et...

The post Goma sous le feu : la situation humanitaire se dégrade appeared first on Infocongo.]]>
La situation à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, se dégrade d’heure en heure. Les combats se poursuivent avec intensité avec des échanges de tirs à l’arme lourde et légère, entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, plongeant la ville dans la chaos.

Et pourtant, la veille, lundi, les FARDC et les Wazalendo, réorganisés, avaient repris progressivement le contrôle d’environ 80 % des quartiers de la ville, chassant les soldats rwandais et leurs supplétifs du M23, qui avaient réussi dans la nuit et le lundi matin à s’y introduire.

Un bilan humain lourd

Dans la ville privée d’eau depuis 5 jours et d’électricité dans la majeure partie, les hôpitaux du sont débordés et les civils paient un lourd tribut. Selon les dernières estimations, au moins 17 personnes ont perdu la vie et plus de 370 ont été blessées depuis le début des affrontements. Les corps jonchent les rues et les blessés affluent en masse dans les établissements de santé, qui manquent cruellement de ressources.

De nombreux blessés sont pris en charge dans les hôpitaux à Goma (ph droits tiers)

« La situation est très grave, extrêmement volatile », a alerté Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint de l’ONU en RDC. « Il y a encore beaucoup de tirs, y compris à l’arme lourde, il y a beaucoup de cadavres dans les rues. »

Une crise humanitaire sans précédent

Dans cette guerre d’agression orchestrée par le Rwanda, les civils sont les premières victimes de cette nouvelle escalade de violence. Les pillages se multiplient, notamment dans les agences humanitaires, compromettant ainsi les efforts d’aide. L’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins médicaux est limité, aggravant encore la détresse de la population.

« Les services de base à Goma sont toujours très gravement perturbés », déplore Bruno Lemarquis. « Les hôpitaux sont débordés, ils n’arrivent plus à gérer l’afflux des blessés. »

La communauté internationale mobilisée

Face à cette crise humanitaire sans précédent, la communauté internationale est mobilisée. Un sommet extraordinaire de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) se tiendra mercredi 29 janvier 2025 pour tenter de trouver une solution à ce conflit. Le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra également une réunion d’urgence.

Les enjeux sont mondiaux

La situation en RDC a des répercussions bien au-delà des frontières du pays. La région des Grands Lacs est en proie à une instabilité croissante, et la crise humanitaire à Goma risque de provoquer un nouvel exode de réfugiés.

Les acteurs internationaux doivent tout mettre en œuvre pour mettre fin à ces violences et trouver une solution politique durable. La population de Goma, épuisée par les conflits, a désespérément besoin de paix et de sécurité. Lire aussi : Goma sous le feu : les FARDC et les Wazalendo reprennent progressivement la ville – Infocongo

The post Goma sous le feu : la situation humanitaire se dégrade appeared first on Infocongo.]]>
91928
Goma sous le feu : les FARDC et les Wazalendo reprennent progressivement la ville https://infocongo.net/2025/01/27/goma-sous-le-feu-les-fardc-et-les-wazalendo-reprennent-progressivement-la-ville/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=goma-sous-le-feu-les-fardc-et-les-wazalendo-reprennent-progressivement-la-ville Mon, 27 Jan 2025 18:42:02 +0000 https://infocongo.net/?p=91921 La situation à Goma, capitale du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, évolue rapidement. Après l’entrée du M23 et des troupes Rwandaises dans certains quartiers de la ville, à l’issue des affrontements intenses qui opposent depuis plusieurs jours les FARDC au mouvement rebelle, soutenu par des éléments des forces armées rwandaises, l’armée Congolaise s’est réorganisée...

The post Goma sous le feu : les FARDC et les Wazalendo reprennent progressivement la ville appeared first on Infocongo.]]>
La situation à Goma, capitale du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, évolue rapidement. Après l’entrée du M23 et des troupes Rwandaises dans certains quartiers de la ville, à l’issue des affrontements intenses qui opposent depuis plusieurs jours les FARDC au mouvement rebelle, soutenu par des éléments des forces armées rwandaises, l’armée Congolaise s’est réorganisée et est passée à la reconquête de la ville.

Les tirs d’artillerie et d’armes légères se sont intensifiés dans la ville de Goma, semant la panique parmi la population. Des combattants du M23, accompagnés de forces spéciales rwandaises, avaient pénétré dans la nuit et en début de journée plusieurs quartiers, notamment au centre-ville. Cette présence militaire accrue a contraint de nombreux civils à fuir leurs foyers, aggravant ainsi la crise humanitaire.

Résistance de FARDC et des Wazalendo

Après un moment de flottement, la résistance s’est organisée au niveau des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et du groupe d’autodéfense Wazalendo, autour de l’aéroport international de Goma, où ils étaient cantonnés. Les FARDC ont organisé la reconquête des quartiers conquis tôt le matin par les forces Rwandaises et les rebelles du M 23. Actuellement plusieurs quartiers qui étaient occupés par le M 23 ont été récupérés par l’armée congolaise et leurs alliés, les Wazalendo, au grand bonheur de la population de Goma.

Les FARDC reprennent plusieurs quartiers de Goma (capture d’écran)

On signale également des coups de feu en territoire rwandais où certaines unités de FARDC ont mené des attaques qui ont occasionné plusieurs morts et des blessés, notamment à Gisenyi (Rubavu), ou plusieurs bombes ont également été lancées.

Les FARDC amènent le feu au Rwanda

Un porte-parole des Forces rwandaises de défense a fait état d’au moins « 5 morts et 25 blessés graves » lundi 27 janvier dans une localité rwandaise frontalière de Goma, a-t-il confirmé. « Il y a aussi des blessés légers », a ajouté Ronald Rwivanga, sans plus de précisions sur les circonstances de ces décès et blessures, alors que plusieurs vidéos postées sur le net montrent des populations en fuite à la suite de détonations et de tirs d’armes de guerre, selon RFI.

Débandade dans une école de Gisenyi au Rwanda (capture d’écran)

Dans la ville rwandaise de Gisenyi, de très longs échanges de tir ont retenti sur le long de la frontière pendant toute la matinée, rapportent plusieurs sources. Plusieurs bombes sont tombées dans la ville le matin, a ajouté le général Ronald Rwivanga.

La majorité des écoles sont restées fermées à Gisenyi lundi, comme certains commerces. Les habitants proches de la frontière sont cloitrés chez eux, d’autant que les détonations, qui ont commencé dans la nuit, resonnent bien plus fort et plus près que ce qu’avait été entendu dans les jours précédents.

Le point de passage des commerçants transfrontaliers n’a pas ouvert aujourd’hui et seul le personnel civil de l’ONU et leurs familles y sont passés tôt ce matin : soit environ 1 000 personnes évacuées dans des bus pour se diriger vers Kigali. Cela alors que les agents frontaliers congolais étaient absents du poste.

Une évacuation en cours et une communauté internationale mobilisée

Face à l’escalade de la violence, l’ONU a décidé d’évacuer son personnel et leurs familles de Goma. Des bus ont été déployés à la frontière rwandaise pour assurer leur transport. Parallèlement, le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné avec fermeté le soutien du Rwanda au M23 et a appelé à l’imposition de sanctions contre Kigali.

Un sommet extraordinaire de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) se tiendra mercredi pour tenter de trouver une solution à cette crise. Les présidents congolais et rwandais, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, ont confirmé leur participation.

Les conséquences humanitaires sont dramatiques

Les civils sont les premières victimes de ces affrontements. De nombreux hôpitaux ont été touchés, les accès aux camps de déplacés sont limités et les activités humanitaires sont fortement perturbées. Le Programme alimentaire mondial a été contraint de suspendre temporairement ses opérations, laissant plus de 800 000 personnes sans aide alimentaire.

Une crise régionale

La situation à Goma dépasse largement le cadre national. La présence de forces armées rwandaises sur le territoire congolais constitue une violation flagrante de la souveraineté de la RDC et menace la stabilité de toute la région des Grands Lacs. L’Union africaine a annoncé tenir une session d’urgence pour discuter de cette crise.

Perspectives incertaines

La situation à Goma reste extrêmement volatile. Les perspectives de paix semblent s’éloigner, alors que les belligérants continuent de s’affronter. La communauté internationale doit agir de manière décisive pour mettre fin à cette crise et trouver une solution durable. Lire aussi : Goma : évasion massive de la prison de Munzenze et évacuation de l’ONU – Infocongo

The post Goma sous le feu : les FARDC et les Wazalendo reprennent progressivement la ville appeared first on Infocongo.]]>
91921
Goma : évasion massive de la prison de Munzenze et évacuation de l’ONU https://infocongo.net/2025/01/27/goma-evasion-massive-de-la-prison-de-munzenze-et-evacuation-de-lonu/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=goma-evasion-massive-de-la-prison-de-munzenze-et-evacuation-de-lonu Mon, 27 Jan 2025 17:32:31 +0000 https://infocongo.net/?p=91916 La ville de Goma, déjà secouée par les affrontements armés, a été le théâtre d’un nouvel événement tragique. Dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 janvier 2025, la prison de Munzenze a été le théâtre d’une évasion massive provoquée par les rebelles du M23, suivie d’un incendie qui a ravagé une partie des...

The post Goma : évasion massive de la prison de Munzenze et évacuation de l’ONU appeared first on Infocongo.]]>
La ville de Goma, déjà secouée par les affrontements armés, a été le théâtre d’un nouvel événement tragique. Dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 janvier 2025, la prison de Munzenze a été le théâtre d’une évasion massive provoquée par les rebelles du M23, suivie d’un incendie qui a ravagé une partie des bâtiments. Le Palais de justice de Goma, nouvellement inauguré a également été saccagé et pillé par la population.

Selon une source sécuritaire, environ 3000 détenus se sont évadés. Le bilan humain est lourd, avec au moins 13 morts, principalement des femmes et des enfants, qui ont péri dans l’incendie ou lors de l’évasion.

Face à cette nouvelle crise, la communauté internationale s’inquiète. La télévision publique rwandaise RBA a annoncé que des bus étaient prêts à la frontière pour évacuer le personnel de l’ONU et leurs familles, qui ont travaillé en RDC. L’aéroport de Goma étant hors d’usage et les routes coupées, cette évacuation s’avère nécessaire pour assurer leur sécurité.

Cette nouvelle évasion vient s’ajouter à la liste des événements tragiques qui ont marqué la ville de Goma ces derniers temps. Les affrontements armés, les déplacements de population et les pénuries ont déjà fragilisé la région. Cette nouvelle crise risque d’aggraver encore davantage la situation humanitaire et de compromettre les efforts de stabilisation.

Goma abandonné par ses autorités

On signale aussi que les autorités provinciales, dont le vice-gouverneur, ont quitté la ville dimanche par bateau en direction de Bukavu, au Sud-Kivu.

L’entrepôt des douanes à l’aéroport de Goma a été pillé, et des tirs sporadiques ont été entendus dans certains quartiers, alors que les troupes rebelles continuaient de pénétrer dans la ville, tandis que des mercenaires roumains, arborant des drapeaux blancs, ont abandonné leur matériel et se sont dirigés vers le QG de la MONUSCO.

Les militaires encore présents en ville se regroupent autour du stade avec leur équipement, mais aucune résistance militaire n’a été observée. De son côté, l’ONU poursuit l’évacuation de son personnel et de leurs familles vers le Rwanda voisin.

Cette nouvelle crise souligne l’urgence d’une solution politique au conflit qui secoue l’est de la RDC. La communauté internationale doit redoubler d’efforts pour soutenir les initiatives de paix et de réconciliation. Lire aussi : William Ruto convoque un sommet extraordinaire de l’EAC pour un face à face Tshisekedi-Kagame – Infocongo

The post Goma : évasion massive de la prison de Munzenze et évacuation de l’ONU appeared first on Infocongo.]]>
91916
William Ruto convoque un sommet extraordinaire de l’EAC pour un face à face Tshisekedi-Kagame https://infocongo.net/2025/01/27/william-ruto-convoque-un-sommet-extraordinaire-de-leac-pour-un-face-a-face-tshisekedi-kagame/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=william-ruto-convoque-un-sommet-extraordinaire-de-leac-pour-un-face-a-face-tshisekedi-kagame Mon, 27 Jan 2025 16:53:59 +0000 https://infocongo.net/?p=91911 Face à l’escalade des violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le président kényan William Ruto a décidé d’agir. Il a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) dans les prochaines 48 heures, réunissant notamment les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame....

The post William Ruto convoque un sommet extraordinaire de l’EAC pour un face à face Tshisekedi-Kagame appeared first on Infocongo.]]>
Face à l’escalade des violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le président kényan William Ruto a décidé d’agir. Il a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) dans les prochaines 48 heures, réunissant notamment les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.

Cette initiative intervient alors que la situation humanitaire à Goma s’est dégradé rapidement dans le nuit de dimanche à lundi 27 janvier. En effet, plusieurs quartier du chef-lieu du Nord-Kivu ont vu l’entrée des troupes Rwandaises et des miliciens du M232. Durant toute la nuit, jusqu’à ce lundi, les échanges de tirs intenses dans la ville ont poussé de nombreux habitants à fuir leurs foyers, traversant la frontière pour trouver refuge au Rwanda. « Goma maintenant, c’est un champ désert », témoigne Nathan, l’un des déplacés. « Les bombes se font entendre de plus en plus fort ! Il y a même des coups de feu. »

Ils quittent Goma en espérant revenir

Les déplacés, comme Alain Hemedi, quittent leur ville avec le strict nécessaire, espérant un retour rapide à une vie normale. « On laisse nos biens, on est venu tel qu’on est là », confie-t-il. Axel Cikomero, commerçant à Goma, exprime le souhait de tous : « On ne peut qu’espérer que la paix soit rétablie. »

Ce sommet extraordinaire de l’EAC représente un pari pour tenter de désamorcer la crise et de trouver une solution durable au conflit qui oppose la RDC et le Rwanda depuis plusieurs mois. Les deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, vont devoir trouver un terrain d’entente pour mettre fin aux violences et permettre aux populations de retrouver la paix.

Enjeux régionaux

Les enjeux de cette rencontre sont considérables, non seulement pour la RDC et le Rwanda, mais également pour toute la région des Grands Lacs. La communauté internationale suit de près cette crise et appelle les parties prenantes à privilégier le dialogue et la recherche de solutions pacifiques.

Cependant, la participation de Félix Tshisekedi à ce sommet n’est pas encore certaine, la porte-parole du président congolais a confié à l’agence congolaise presse (ACP) que « compte tenu de la situation actuelle, il est évident que le président ne pourra pas participer à ce sommet ». Elle a souligné que, bien que le président « salue l’initiative des chefs d’État de l’EAC », la RDC « réaffirme que le processus de Luanda reste en cours ». Lire aussi : Afrique du Sud : des critiques contre l’engagement en RDC après le décès de 9 soldats – Infocongo

The post William Ruto convoque un sommet extraordinaire de l’EAC pour un face à face Tshisekedi-Kagame appeared first on Infocongo.]]>
91911
Afrique du Sud : des critiques contre l’engagement en RDC après le décès de 9 soldats https://infocongo.net/2025/01/26/afrique-du-sud-des-critiques-contre-lengagement-en-rdc-apres-le-deces-de-9-soldats/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=afrique-du-sud-des-critiques-contre-lengagement-en-rdc-apres-le-deces-de-9-soldats Sun, 26 Jan 2025 16:30:03 +0000 https://infocongo.net/?p=91903 Les affrontement armés autour de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, entre les Forces armées de la RDC et le M23 et l’armée Rwandaise font rage. Parmi les victimes de l’offensive du M23, neuf soldats sud-africains. L’armée sud-africaine l’a confirmé dans un communiqué samedi 25 janvier dans la soirée. Ces nouvelles pertes relancent en...

The post Afrique du Sud : des critiques contre l’engagement en RDC après le décès de 9 soldats appeared first on Infocongo.]]>
Les affrontement armés autour de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, entre les Forces armées de la RDC et le M23 et l’armée Rwandaise font rage. Parmi les victimes de l’offensive du M23, neuf soldats sud-africains. L’armée sud-africaine l’a confirmé dans un communiqué samedi 25 janvier dans la soirée. Ces nouvelles pertes relancent en Afrique du Sud le débat autour de l’engagement contesté de la nation arc-en-ciel en RDC.

L’armée sud-africaine (SANDF), a confirmé dans la soirée la mort des neuf soldats. Deux faisaient partie de la Monusco, et sept de la mission de la SADC lancée en décembre 2023.

Le déploiement de ces près de 3 000 soldats en RDC avait alors été vivement critiqué au sein de la population sud-africaine et par plusieurs partis d’oppositions, qui estiment que l’armée du pays n’est pas équipée pour une telle mission. Des critiques qui ont refait surface cette semaine.

Le parti Alliance Démocratique (AD), qui fait partie du gouvernement d’union nationale, mais qui n’approuve pas la politique militaire du pays, dénonce un budget « étranglé », laissant les soldats avec une formation insuffisante et des équipements obsolètes. Il a appelé samedi au retrait des troupes sud-africaines de la RDC.

Hommage aux soldats Sud-Africains de la SAMIRDC morts en RDC
Hommage aux soldats Sud-Africains de la SAMIRDC morts en RDC (ph. AFP)

Le syndicat des militaires (SANDU) a aussi dénoncé dans un communiqué le peu de transparence de l’armée concernant la situation et les pertes en RDC. Un « manque de respect » pour les soldats morts au front selon lui, qui entache la confiance en l’armée.

Les pertes en RDC relancent le débat sur l’engagement militaire sud-africain

L’Afrique du Sud paie un lourd tribut dans la guerre en RDC. En effet, les pertes humaines s’accumulent pour la Nation arc-en-ciel, qui a décidé de voler au secours de la République Démocratique du Congo. Neuf soldats sud-africains ont trouvé la mort lors des récents affrontements dans l’est du pays, a confirmé l’armée sud-africaine (SANDF) samedi 25 janvier. Ce nouveau bilan porte un coup dur à l’engagement militaire sud-africain en RDC et relance un débat houleux au sein du pays de Nelson Mandela.

Déployés depuis décembre 2023 dans le cadre de la mission de la SADC, ces soldats étaient censés contribuer à la stabilisation de la région. Cependant, leur engagement a été vivement critiqué dès le départ, de nombreux Sud-Africains estimant que leur armée n’était pas suffisamment préparée pour une telle mission.

Les critiques s’amplifient

Les critiques se sont amplifiées après l’annonce de ces nouvelles pertes. L’Alliance Démocratique (AD), parti d’opposition, a dénoncé un manque flagrant de moyens et de formation pour les soldats sud-africains, les condamnant ainsi à des conditions de travail dangereuses. Le syndicat des militaires a, quant à lui, déploré le manque de transparence de l’armée concernant les opérations en cours en RDC.

Ces décès soulèvent de nombreuses questions sur la pertinence de l’engagement sud-africain en RDC. Les opposants à cette mission estiment que les risques encourus par les soldats ne sont pas justifiés par les bénéfices potentiels pour le pays. Ils appellent à un retrait rapide des troupes sud-africaines du théâtre des opérations.

Le gouvernement sud-africain est désormais confronté à un dilemme : doit-il maintenir son engagement militaire en RDC au risque de nouvelles pertes humaines, ou doit-il retirer ses troupes et accepter les critiques ? La décision qui sera prise aura des conséquences importantes pour la politique étrangère du pays et pour la stabilité de la région des Grands Lacs.

Quel impact aurait un retrait éventuel des troupes sud-africaines en RDC ?

Le retrait éventuel des troupes sud-africaines de la RDC aurait des conséquences multiples et complexes, tant pour la RDC que pour l’Afrique du Sud et la région des Grands Lacs dans son ensemble. Voici quelques-unes des conséquences envisageables :

Pour la RDC :

Dégradation de la situation sécuritaire : Le retrait des troupes sud-africaines affaiblirait les forces armées congolaises (FARDC) dans leur lutte contre les groupes armés comme le M23. Cela pourrait entraîner une intensification des combats, une augmentation des violences et une extension des zones sous contrôle des groupes armés.

Perte de capacités militaires : Les troupes sud-africaines apportaient un soutien logistique, technique et opérationnel important aux FARDC. Leur départ affaiblirait les capacités militaires congolaises, notamment en termes de renseignement, d’artillerie et de logistique.

Renforcement des groupes armés : Le retrait sud-africain pourrait être perçu comme une victoire par les groupes armés, qui pourraient être tentés d’étendre leurs opérations et de contrôler de nouvelles zones.

Impact sur la population civile : L’intensification des combats pourrait entraîner un nouveau déplacement de populations, une aggravation de la crise humanitaire et des violations des droits de l’homme.

Pour l’Afrique du Sud :

Dommage à la réputation : Le retrait des troupes pourrait être perçu comme un abandon de la RDC et de ses partenaires régionaux, ce qui pourrait ternir l’image de l’Afrique du Sud en tant que puissance régionale.

Conséquences politiques internes : Le retrait pourrait susciter des débats politiques intenses en Afrique du Sud, notamment sur la pertinence des missions de maintien de la paix et sur le rôle de l’armée.

Impact sur les relations avec les pays de la région : Le retrait pourrait affecter les relations de l’Afrique du Sud avec ses voisins, notamment avec la RDC et les autres pays de la SADC.

Pour la région des Grands Lacs :

Déstabilisation régionale : Le retrait des troupes sud-africaines pourrait contribuer à déstabiliser davantage la région des Grands Lacs, déjà marquée par de nombreux conflits et des tensions interétatiques.

Renforcement des acteurs non étatiques : Le vide laissé par le départ des troupes sud-africaines pourrait être comblé par d’autres acteurs non étatiques, notamment des groupes armés étrangers.

Impact sur les processus de paix : Le retrait pourrait compromettre les efforts de paix en cours dans la région et retarder le retour à la stabilité.

En résumé, le retrait des troupes sud-africaines de la RDC entraînerait des conséquences importantes et complexes, tant pour la RDC que pour l’Afrique du Sud et la région des Grands Lacs dans son ensemble. Lire aussi : RDC : Les combats s’intensifient dans l’Est, Sake et Kibumba sous le feu des affrontements – Infocongo

The post Afrique du Sud : des critiques contre l’engagement en RDC après le décès de 9 soldats appeared first on Infocongo.]]>
91903
Le général Chirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu et figure clé de la lutte contre le M23, tué au front https://infocongo.net/2025/01/24/le-general-chirimwami-gouverneur-militaire-du-nord-kivu-et-figure-cle-de-la-lutte-contre-le-m23-tue-au-front/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-general-chirimwami-gouverneur-militaire-du-nord-kivu-et-figure-cle-de-la-lutte-contre-le-m23-tue-au-front Fri, 24 Jan 2025 17:17:21 +0000 https://infocongo.net/?p=91892 Le Général-Major Peter Chirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a trouvé la mort au front jeudi 23 janvier 2025, alors qu’il dirigeait les opérations contre les rebelles du M23. Sa disparition constitue une perte considérable pour les Forces Armées de la RDC (FARDC) et fragilise davantage la situation sécuritaire dans la province. Un décès qui marque...

The post Le général Chirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu et figure clé de la lutte contre le M23, tué au front appeared first on Infocongo.]]>
Le Général-Major Peter Chirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a trouvé la mort au front jeudi 23 janvier 2025, alors qu’il dirigeait les opérations contre les rebelles du M23. Sa disparition constitue une perte considérable pour les Forces Armées de la RDC (FARDC) et fragilise davantage la situation sécuritaire dans la province.

Le Général-Major Peter Chririmwami au front près de Sake, le 23 janvier 2025

Un décès qui marque les esprits et un nouveau tournant dans la guerre à l’Est de la RDC

La mort du général Chirimwami, confirmée par plusieurs sources, a suscité une vive émotion en RDC. Figure emblématique de la lutte contre les groupes armés dans l’Est du pays, il était particulièrement apprécié pour son engagement et son expérience sur le terrain.

Nommé gouverneur militaire en septembre dernier, il avait rapidement été propulsé au cœur de la crise sécuritaire. Son décès intervient alors que les FARDC sont confrontées à une offensive d’une rare violence de la part du M23, soutenu par le Rwanda, qui a notamment pris le contrôle de la cité stratégique de Sake. Lire aussi : Nord-Kivu : Ndima Kongba remplacé poliment par Peter Chirimwami pour diriger la province – Infocongo

Un homme de terrain

Avant de prendre la tête du Nord-Kivu, le général Chirimwami avait dirigé les opérations Sukola 1 et 2, visant respectivement à neutraliser les Forces Démocratiques Alliées (ADF) et les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Son expérience dans la lutte contre les groupes armés faisait de lui un atout précieux pour faire face à la menace du M23.

Les conséquences de sa mort

La mort du général Chirimwami laisse un vide important au sein des FARDC. Son décès pourrait avoir des conséquences sur le moral des troupes et fragiliser davantage la coordination des opérations militaires.

Par ailleurs, la perte d’un officier aussi expérimenté pourrait encourager le M23 à intensifier ses attaques. Les prochains jours seront décisifs pour déterminer si les FARDC parviennent à maintenir leurs positions et à reprendre l’initiative.

Un contexte régional tendu

La mort du général Chirimwami intervient dans un contexte régional marqué par de fortes tensions. Les accusations mutuelles entre la RDC et le Rwanda se multiplient, et la guerre de communication fait rage. Les deux pays se reprochent d’alimenter le conflit et de soutenir des groupes armés.

La communauté internationale est appelée à jouer un rôle plus actif pour mettre fin à cette crise et favoriser un dialogue constructif entre les parties en conflit. Lire aussi : RDC : Les combats s’intensifient dans l’Est, Sake et Kibumba sous le feu des affrontements – Infocongo

The post Le général Chirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu et figure clé de la lutte contre le M23, tué au front appeared first on Infocongo.]]>
91892
RDC : Les combats s’intensifient dans l’Est, Sake et Kibumba sous le feu des affrontements https://infocongo.net/2025/01/24/rdc-les-combats-sintensifient-dans-lest-sake-et-kibumba-sous-le-feu-des-affrontements/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rdc-les-combats-sintensifient-dans-lest-sake-et-kibumba-sous-le-feu-des-affrontements Fri, 24 Jan 2025 15:41:18 +0000 https://infocongo.net/?p=91887 Les tensions dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) ne cessent de s’intensifier. Les affrontements entre les Forces Armées de la RDC (FARDC) et le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, se sont intensifiés dans la nuit du 23 au 24 janvier, notamment dans les régions de Sake et de...

The post RDC : Les combats s’intensifient dans l’Est, Sake et Kibumba sous le feu des affrontements appeared first on Infocongo.]]>
Les tensions dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) ne cessent de s’intensifier. Les affrontements entre les Forces Armées de la RDC (FARDC) et le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, se sont intensifiés dans la nuit du 23 au 24 janvier, notamment dans les régions de Sake et de Kibumba.

Kibumba : un nouveau front s’ouvre

C’est à Kibumba, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, que les combats les plus violents ont été signalés dans la matinée du 24 janvier. Les échanges de tirs nourris et les explosions ont poussé de nombreux civils à fuir leurs foyers, aggravant ainsi la crise humanitaire.

Sake : la situation reste tendue

À Sake, les affrontements se sont poursuivis toute la nuit. Les FARDC, soutenues par la MONUSCO et la SADC, ont mené des opérations aériennes et terrestres pour repousser les attaques du M23. Malgré ces efforts, les rebelles ont réussi à pénétrer profondément dans la zone, suscitant de vives inquiétudes quant à la sécurité de la population civile.

Cependant, il faut noter qu’au vu des informations disponibles jusqu’au 23 janvier 2025 dans la soirée et dans la journée de ce jeudi 24 janvier, il est difficile de donner une réponse définitive quant à la situation exacte de Sake.

Les dernières nouvelles que nous avons indiquent que les combats faisaient rage autour de Sake et que la situation était très volatile. Le M23 avait réussi à progresser et à prendre le contrôle de certaines positions stratégiques, mais les FARDC résistaient encore.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette incertitude :

La rapidité de l’évolution de la situation : en effet, dans cette guerre asymétrique, les lignes de front peuvent changer rapidement, rendant difficile d’obtenir des informations précises en temps réel, d’autant plus qu’il y a une forte désinformation. Les deux camps ont intérêt à diffuser des informations partiales ou erronées pour influencer l’opinion publique et démoraliser l’adversaire.

Soldats FARDC en route vers Sake, le 23 janvier 2025 (ph RFI)

Le manque d’accès à certaines zones : Les journalistes et les observateurs internationaux ont souvent des difficultés à accéder aux zones de combat, ce qui rend difficile la vérification des informations.

Une position de la MONUSCO touchée

Au cours des combats, une position de la MONUSCO à Sake a été touchée par des obus de mortier, faisant plusieurs blessés parmi les casques bleus. Cet incident souligne les risques encourus par les forces de maintien de la paix déployées dans la région.

La guerre technologique s’intensifie

Parallèlement aux affrontements sur le terrain, une guerre technologique fait rage. Des perturbations de communication ont été signalées dans les zones de combat, laissant penser que le Rwanda utilise des moyens électroniques pour brouiller les signaux et soutenir les opérations du M23.

Les conséquences humanitaires

Ces affrontements ont de lourdes conséquences humanitaires. Des milliers de personnes ont été déplacées, les infrastructures civiles ont été endommagées et l’accès aux services de base est de plus en plus difficile.

Les enjeux de la crise

La prise de contrôle de Sake et de Kibumba permettrait au M23 de consolider ses positions et de menacer directement la ville de Goma. Cette escalade de la violence a des implications régionales importantes et pourrait déstabiliser toute la région des Grands Lacs.

Face à cette nouvelle escalade, la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour mettre fin aux hostilités et trouver une solution politique durable à ce conflit. Il est urgent de renforcer les mécanismes de contrôle des armements, de soutenir les efforts de paix et de protéger les populations civiles. Lire aussi : Le M23 s’empare de Minova et étend sa menace sur le Sud-Kivu – Infocongo

The post RDC : Les combats s’intensifient dans l’Est, Sake et Kibumba sous le feu des affrontements appeared first on Infocongo.]]>
91887
Le M23 s’empare de Minova et étend sa menace sur le Sud-Kivu https://infocongo.net/2025/01/21/le-m23-sempare-de-minova-et-etend-sa-menace-sur-le-sud-kivu/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-m23-sempare-de-minova-et-etend-sa-menace-sur-le-sud-kivu Tue, 21 Jan 2025 17:18:08 +0000 https://infocongo.net/?p=91849 Les rebelles du M23 ont franchi une nouvelle étape dans leur offensive en s’emparant de la cité de Minova, située dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. Cette prise de contrôle, intervenue après de violents affrontements, constitue une menace sérieuse pour la stabilité de la région. La prise de cette cité stratégique par les rebelles...

The post Le M23 s’empare de Minova et étend sa menace sur le Sud-Kivu appeared first on Infocongo.]]>
Les rebelles du M23 ont franchi une nouvelle étape dans leur offensive en s’emparant de la cité de Minova, située dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. Cette prise de contrôle, intervenue après de violents affrontements, constitue une menace sérieuse pour la stabilité de la région. La prise de cette cité stratégique par les rebelles marque une escalade dans le conflit dans l’Est de la RDC

En effet, depuis lundi 20 janvier, les forces du M23 ont mené une offensive coordonnée, prenant d’assaut les positions des FARDC et des groupes d’autodéfense. Les combats se sont concentrés sur les collines surplombant Minova, offrant aux rebelles un avantage stratégique.

Entrée du M23 à Minova (capture d’écran)

La chute de Minova a provoqué un exode massif de la population. Des milliers de personnes ont fui leurs foyers, craignant pour leur sécurité. Les routes vers Goma sont désormais surchargées de déplacés, tandis que les prix des denrées alimentaires ont fortement augmenté à Minova.

Notons que sur le plan économique, Bweremana et Minova, sont deux agglomérations stratégiques entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Minova, port commercial clé pour le transit des produits agricoles vers Goma, est particulièrement affectée par cette offensive. Cette prise de contrôle s’inscrit dans une série d’actions menées par le M23, qui avait déjà conquis la cité minière de Lumbishi dans le territoire de Kalehe ce week-end, selon des sources locales et la société civile.

« La situation est désespérée », témoigne un habitant de Minova. « Nous avons tout laissé derrière nous pour sauver nos vies. »

Policiers fuyards rattrapés à Minova

On signale par ailleurs que plusieurs éléments de la Police nationale congolaise (PNC) issus des localités de Bitonga, Bweremana, Bishange et Kabalekasha, sous la direction du sous-commissaire du Commissariat spécial Emmanuel, qui avaient fui l’avancée des rebelles, et qui avaient trouvé refuge à Minova, y ont été rattrapés, après la prise de la cité par le M23. « Maintenant nous ne savons pas comment nous comporter », disent-ils.

Policiers fuyards qui avaient trouvé refuge à Minova (capture d’écran)

Les conséquences de cette prise de contrôle

La prise de Minova par le M23 a de lourdes conséquences : il y a aggravation de la crise humanitaire avec u nombre croissant de personnes déplacées, ce qui exacerbe la crise humanitaire déjà existante dans la région.

A cela s’ajoute l’insécurité alimentaire, car les affrontements perturbent les activités agricoles et les chaînes d’approvisionnement, ce qui menace la sécurité alimentaire de milliers de personnes.

Mais, il y a aussi ce que d’aucuns redoutaient, la déstabilisation de la région: La progression du M23 risque de déstabiliser davantage l’Est de la RDC et d’attiser les tensions avec les pays voisins.

Les enjeux

Cette nouvelle avancée du M23 met en évidence l’urgence d’une solution politique au conflit. La communauté internationale doit intensifier ses efforts pour mettre fin aux violences et trouver une issue négociée. Il est également essentiel de soutenir les efforts de stabilisation de la région et de renforcer les capacités des forces armées congolaises. Lire aussi : Le M23 s’empare de Bweremana : une nouvelle défaite pour les FARDC – Infocongo

The post Le M23 s’empare de Minova et étend sa menace sur le Sud-Kivu appeared first on Infocongo.]]>
91849
Le M23 s’empare de Bweremana : une nouvelle défaite pour les FARDC https://infocongo.net/2025/01/21/le-m23-sempare-de-bweremana-une-nouvelle-defaite-pour-les-fardc/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-m23-sempare-de-bweremana-une-nouvelle-defaite-pour-les-fardc Tue, 21 Jan 2025 16:31:09 +0000 https://infocongo.net/?p=91844 Bweremana, la cité côtière, symbole de la résistance face au M23, tombe aux mains des rebelles. En effet, les rebelles du M23 ont remporté une nouvelle victoire stratégique en s’emparant de la localité de Bweremana, située sur les rives du lac Kivu, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu. Cette prise de contrôle, intervenue après...

The post Le M23 s’empare de Bweremana : une nouvelle défaite pour les FARDC appeared first on Infocongo.]]>
Bweremana, la cité côtière, symbole de la résistance face au M23, tombe aux mains des rebelles. En effet, les rebelles du M23 ont remporté une nouvelle victoire stratégique en s’emparant de la localité de Bweremana, située sur les rives du lac Kivu, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu. Cette prise de contrôle, intervenue après de violents combats, marque un tournant majeur dans la guerre qui oppose les forces armées congolaises (FARDC) au mouvement rebelle soutenu par le Rwanda.

Bweremana, qui avait longtemps résisté aux assauts du M23, est tombée ce mardi 21 janvier sous les coups de boutoir des rebelles. Les témoignages recueillis sur place font état d’une offensive coordonnée et d’une résistance acharnée des FARDC, mais en vain.

Les conséquences humanitaires de cette nouvelle offensive sont dramatiques. Des milliers de civils ont été contraints de fuir leurs foyers, provoquant une crise humanitaire majeure. Les routes d’évacuation sont bondées et les infrastructures sont endommagées.

« Je suis déjà en fuite vers Minova, je n’ai pas d’autre choix », témoigne un habitant de Bweremana. « Les rebelles ont pris le contrôle de toutes les routes, nous sommes pris au piège. »

Cette nouvelle défaite des FARDC suscite de vives inquiétudes quant à l’évolution de la situation sécuritaire dans la région. Le M23 poursuit sa progression et menace d’étendre son contrôle sur d’autres territoires.

Les raisons de cette défaite

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la défaite des FARDC à Bweremana :

Le soutien du Rwanda : Le M23 bénéficie d’un soutien logistique et militaire important de la part du Rwanda, ce qui lui donne un avantage considérable sur les FARDC. De l’autre côté, on déplore la faiblesse des FARDC qui sont confrontées à de nombreux défis, notamment un manque d’équipements et de formation.

Il convient de signaler aussi la complexité du terrain. En effet, la région des Grands Lacs est un terrain difficile où les groupes armés peuvent facilement se dissimuler, alors que les forces loyalistes se comportent comme dans un combat conventionnel, au lieu d’intégrer la notion de guérilla.

Les conséquences de cette prise de contrôle

La prise de Bweremana par le M23 a de lourdes conséquences humanitaires, militaires et politiques. Elle risque d’entraîner de nouvelles vagues de déplacements de population, de renforcer l’instabilité dans la région et de compliquer encore davantage les relations entre la RDC et le Rwanda.

Les enjeux

La communauté internationale doit agir rapidement pour mettre fin à ce conflit et stabiliser la région. Il est urgent de trouver une solution politique négociée, tout en renforçant les capacités des forces armées congolaises et en mettant en place des mécanismes de contrôle pour empêcher toute ingérence étrangère. Lire aussi : Nouveaux affrontements entre FARDC et M23 à Sake : la population civile prise au piège – Infocongo

The post Le M23 s’empare de Bweremana : une nouvelle défaite pour les FARDC appeared first on Infocongo.]]>
91844