D’après la société civile qui a livré l’information à la presse, les assaillants ont fait irruption dans cette entité aux environs de 3 heures de ce samedi. 

A en croire Jonas Bin Kasumba, plusieurs personnes ont été prises en otage par ces assaillants qui ont aussi incendié plusieurs maisons. Selon lui, aucun bilan humain n’est encore disponible “Oui les rebelles ont fait incursion au chef-lieu du groupement Banande Kainama, ici à Muzeranduru c’était à 3 heures.  Pour l’instant, le bilan que nous avons enregistré est de plus de 18 maisons incendiées au centre de Kainama. Nous ne savons pas non plus le nombre de la population qui vient d’être emportée en brousse, donc nous pouvons dire que ce bilan est encore provisoire. Nous n’avons encore enregistré aucun mort jusque-là, nous ne savons en effet la suite des personnes qui ont été prises en otage, néanmoins les militaires poursuivent l’ennemi et peut-être ce sont eux qui vont nous apporter d’autres nouvelles de ces personnes qui ont été emportées. Le message c’est nous sommes déçus” a-t-il déclaré. Lire aussi: Beni : l’armée sauve 4 ex-otages à Matiba

Azarias Mokonzi/Beni 

L’information nous a été livré ce mercredi par Kulyani Norbert, chef du quartier Masosi, qui indique que ces personnes avaient été prises en otages lors d’une attaque des rebelles ADF en août dernier.

Il remercie les FARDC qui ont facilité cette libération lorsqu’ils étaient dans une patrouille dans cette partie.

Kulyani Robert a saisi aussi de cette occasion pour appeler les cultivateurs à éviter de fréquenter cette zone de Matiba, car il y a des opérations militaires qui s’effectuent là-bas par les forces régulières qui cherchent à faire retourner la paix dans cette partie du territoire de Beni.

Il convient de signaler que lors de cette attaque au moins 13 civils avaient perdu la vie sans compter des cas isolés.

Signalons qu’en Ituri cependant,des rebelles ADF ont attaqué ce mercredi 09 septembre la chefferie de Banyali-Tshabi située dans le territoire d’Irumu, en Ituri.

Selon le Coordonnateur de la Convention pour le Respect des droits Humains (CRDH) au cours de cette attaque, une personne a été décapitée à la machette par ces rebelles.

Mumbere Munyanderu Christophe, ajoute que ces assaillants ont également pris en otage le chef du village Mundugulu et sa famille.

Cette situation fait paniquer les habitants de cette agglomération, qui indiquent que cette forme d’insécurité prend une autre dimension. Ces habitants vident leur logis pour se déplacer vers des régions supposées sécurisées.

Jusqu’à présent les nouvelles du chef et sa famille demeurent hypothétiques.

Il faut rappeler que cette attaque intervient au lendemain d’une autre ayant fait 3 morts dans cette même partie du territoire de l’Ituri.

Azarias Mokonzi/Beni

Parmi eux, figure un otage capturé à Kainama, dans le groupement Banande-Kainama, territoire de Beni au Nord-Kivu et 40 capturés à Tchabi, en territoire d’Irumu (Ituri).

Monsieur Kahindo Didi Issaya, fonctionnaire délégué du gouverneur de province à Kainama indique que ces otages ont été libérés après plus d’une semaine de captivité.

« Une quarantaine d’otages ont recouvré leur liberté la soirée de ce vendredi 17 juillet dernier après plus de dix jours de captivité et accueillis dans leurs familles respectives, ce samedi 18 juillet 2020. Cette libération intervient après les rouleaux compresseurs de l’armée loyaliste  sur l’ennemi la semaine en cours. Les victimes sont, les unes, de Kainama, Tchabi, Bwakadi et les autres de Busiyo », a-t-il dit.

Il ajoute que  ces civils libérés étaient des éclaireurs et des transporteurs des biens pillés par les présumés ADF.

Notons que les rebelles ADF qui tuent dans le territoire d’Irumu en Ituri, sont ceux qui ont fui la pression des FARDC au Nord-Kivu.

Papy Roger Aezema

Le premier avait été pris en otage le 04 mars à Nyaongo et le second, à Kukutama le 08 mars 2020.

Selon ces rescapés, les rebelles étaient constitués d’hommes, de femmes et d’enfants au nombre de 17. Ils avaient avec eux 30 autres otages civils qu’ils venaient de capturer dans plusieurs incursions pour leur servir à transporter leurs butin de guerre.

Partout sur leurs passages dans des villages ou champs des, ils laissaient couler derrière eux le sang, en massacrant  innocemment des civils, indiquent ces témoins qui dénombrent  au moins 10 morts dans cette tragédie.

Ils indiquent avoir été sauvés grâce à un accrochage entre les Fardc et ce groupe rebelle. « Nous nous étions échappés lorsque les Fardc s’étaient affrontés à ces Djihadites, mardi 17 mars dans la brousse de Mulolya, ces affrontements qui avaient créé une débandade, c’est ce qui avait facilité notre fuite ». Ces victimes saluent ainsi le travail abattu par l’armée loyaliste qui a facilité leur libération.

Azarias Mokonzi/Beni

Ces otages figurent parmi ceux qui avaient été conduits en brousse par ces rebelles lors d’une attaque au village Digene, le 29 février 2020, lors d’une attaque qui avait fait une vingtaine de morts.

Ces civils ont été présentés à la presse par le commandant de FARDC, le Major Christophe Abangila, à Mungulu, où ils ont trouvé refuge.

Tous orpailleurs, ces ex-otages déclarent avoir été capturés pendant qu’ils étaient au travail non loin de Sieri-Abelkozo.

Notons que c’est depuis vendredi dernier que ces ex-otages ont réussi à s’échapper des mains de ces rebelles après plusieurs jours de captivité.

Par ailleurs, signalons que pas plus tard que dans la nuit du samedi 14 à dimanche 15 mars, un Jeune homme d’au-moins 15 ans s’était aussi échappé des mains des rebelles ADF à Biakato, en Ituri. Selon cet ancien otage, plus de 30 personnes restent encore en captivité des ADF, parmi lesquelles, le chef du bloc Kapela de Biakato, qu’il  a reconnu  vivant à l’en croire.

Le Jeune homme affirme avoir été kidnappé le 6 mars pendant que ces terroristes exerçaient des exactions sur de paisibles citoyens lors d’une attaque.

Il affirme que sa libération à été miraculeuse : « j’ai vraiment libéré miraculeusement, c’était la nuit pendant que je faisais mon  grand besoin, soudain l’idée me vient en tête pour fuir, quand j’ai vu tout le monde distrait, j’ai fuit. La vie en brousse est difficile, on mangeait mal »

Azarias Mokonzi/Beni