Ce nouvel appareil, dont le premier vol commercial est prévu ce vendredi vers Kindu et Lubumbashi, permettra à Congo Airways d’élargir son offre de vols et d’améliorer la qualité de ses services. Cette acquisition s’inscrit dans le cadre d’un plan de relance plus vaste annoncé par le gouvernement congolais.

Des défis à relever

Malgré cet optimisme, Congo Airways doit faire face à plusieurs défis. La compagnie a connu des difficultés financières ces dernières années, qui ont entraîné une réduction de sa flotte et des annulations de vols. De plus, une polémique entoure le versement de 1,4 million de dollars pour la location d’un avion qui n’a toujours pas été livré.

Le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, a assuré que des mesures étaient en cours pour résoudre cette situation. « Soit l’avion arrivera, soit l’argent sera remboursé », a-t-il déclaré.

Des perspectives prometteuses

Pour autant, les perspectives sont prometteuses. D’ici la fin de l’année, Congo Airways prévoit d’acquérir deux autres avions, portant ainsi sa flotte à trois appareils. À plus long terme, le gouvernement congolais ambitionne de faire de Congo Airways une compagnie aérienne régionale de référence.

La relance de Congo Airways est essentielle pour le développement économique de la République démocratique du Congo. Une compagnie aérienne nationale forte permettra de faciliter les déplacements des Congolais et de promouvoir le tourisme.

Les enjeux de cette acquisition

L’arrivée de nouveaux avions chez Congo Airways soulève plusieurs enjeux : La compétitivité : Congo Airways devra faire face à une concurrence accrue de la part des compagnies aériennes étrangères. D’autre part, la compagnie devra investir dans la maintenance de sa flotte pour garantir la sécurité des passagers.

L’autre enjeu de taille réside dans la formation du personnel : Le recrutement et la formation de nouveaux pilotes et techniciens seront nécessaires.

En plus, il faut évoquer la question cruciale de la rentabilité : la compagnie devra trouver les moyens de remplir ses avions et de générer des bénéfices.

Les prochaines années seront déterminantes pour l’avenir de Congo Airways. La réussite de ce projet dépendra de la capacité de la compagnie à s’adapter à un environnement en constante évolution et à répondre aux attentes des passagers. Lire aussi : Congo Airways : un avenir incertain malgré de possibles acquisitions – Infocongo

Un partenariat stratégique avec Air France

L’une des principales annonces concerne la location de trois avions auprès d’Air France. Selon le ministre, le premier appareil devrait rejoindre la flotte de Congo Airways dès le mois de novembre. Cette opération, qui fait suite à de longues négociations, devrait permettre à la compagnie de reprendre progressivement ses activités et de desservir un plus grand nombre de destinations.

Jean-Lucien Bussa Tongba, ministre du Portefeuille, lors d’un briefing de presse organisé le lundi 14 octobre par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a annoncé que le premier avion en location devrait arriver entre le 6 et le 7 novembre, et le deuxième suivra d’ici la fin du mois si les négociations aboutissent, a affirmé Jean-Lucien Bussa.

« Nous aurons bientôt des résultats. Le directeur général intérimaire de Congo Airways et une équipe d’experts se rendront cette semaine à Paris pour rencontrer les dirigeants d’Air France afin de louer deux moteurs. Si l’accord est conclu, nous disposerons de deux avions en novembre », a-t-il déclaré, tout en précisant que des mesures ont été prises suite à la controverse liée aux 1,4 million de dollars versés à une société pour la location d’un appareil qui n’a pas encore été livré.

« Le directeur général intérimaire est en contact avec cette société. Soit l’avion arrivera, soit l’argent sera remboursé », a-t-il ajouté.

Dans le même contexte, il a annoncé l’acquisition d’un avion par la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) d’ici décembre, qui sera mis à disposition de Congo Airways, portant la flotte à trois appareils. « En 2025, nous visons encore une amélioration de la flotte », a-t-il ajouté.

Des défis persistants

Toutefois, ces annonces positives ne doivent pas faire oublier les nombreux défis auxquels Congo Airways est confrontée. La compagnie a été suspendue d’exploitation en septembre dernier en raison de l’absence d’avions propres. De plus, une récente affaire de location d’avion non honorée a mis en lumière les difficultés de gestion de la compagnie.

Si le gouvernement congolais se montre déterminé à soutenir Congo Airways, plusieurs questions restent en suspens : En effet, il se pose avec acuité le problème de la viabilité financière de la compagnie. Nul n’est sans ignorer que les capacités financières de Congo Airways sont limitées, et la location d’avions représente un coût important. Comment la compagnie pourra-t-elle assumer ces charges sur le long terme ?

Ensuite il y le problème de la qualité de la maintenance : La mise en service de nouveaux avions nécessite des investissements importants en matière de maintenance. Congo Airways dispose-t-elle des moyens nécessaires pour assurer la sécurité de ses opérations ?

Et la sempiternelle question de la gouvernance de la compagnie : Les problèmes de gestion qui ont conduit à la suspension d’exploitation de Congo Airways doivent être résolus de manière durable.

Un enjeu stratégique pour la RDC

Le redressement de Congo Airways est un enjeu stratégique pour la République Démocratique du Congo. Une compagnie aérienne nationale forte est indispensable pour favoriser le développement économique et touristique du pays. Cependant, la réussite de ce projet dépendra de la capacité des autorités congolaises à mettre en œuvre des réformes profondes et à mobiliser les ressources nécessaires.

Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de Congo Airways. Les Congolais attendent avec impatience de voir si la compagnie parviendra à surmonter les difficultés actuelles et à retrouver sa place dans le ciel africain. Lire aussi : Congo Airways : suspension du DG et de la DGA, un avenir incertain – Infocongo

Cette décision intervient à la suite d’audits qui ont mis en évidence de « graves et concordantes » irrégularités dans la gestion de la compagnie. Les audits ont notamment révélé des « inobservances des résolutions du Conseil d’Administration, de la mauvaise gestion financière et des ressources humaines ».

Une situation qui perdure

Il est à noter que ce n’est pas la première fois que José Lueya Dubier se voit retirer ses fonctions. Déjà révoqué en juillet dernier pour des raisons similaires, il avait été rétabli dans ses fonctions quelques jours plus tard. Cette nouvelle suspension témoigne de la gravité de la situation et de l’incapacité de la direction actuelle à redresser la compagnie.

Les conflits internes au sein de la direction de Congo Airways, couplés aux retards dans le renouvellement de la flotte, ont fragilisé la compagnie et mis en péril son avenir.

Les audits actuels devraient éclaircir les problèmes identifiés et suggérer des mesures pour améliorer la situation de l’entreprise. Un chargé de mission et deux assistants seront nommés pour gérer temporairement Congo Airways jusqu’à ce que le gouvernement prenne une décision.

La débâcle de Congo Airways fait le lit d’Air Congo

Face à cette situation, le gouvernement congolais a décidé de lancer un nouveau projet : la création d’une nouvelle compagnie aérienne, Air Congo. Prévu pour voler dès le mois de décembre prochain, ce nouveau transporteur aérien devrait venir concurrencer voire remplacer Congo Airways, et offrir de nouvelles perspectives pour le secteur de l’aviation en RDC.

Cette instabilité au sein de Congo Airways suscite de nombreuses interrogations quant à l’avenir de la compagnie et aux conséquences pour les passagers. Les annulations et les retards de vols pourraient se multiplier, perturbant ainsi les déplacements des voyageurs. Toutefois, les autorités congolaises assurent travailler à une transition en douceur afin de limiter les impacts sur les opérations de la compagnie et de garantir la continuité des services.

Congo Airways, les défis à relever

Le redressement de Congo Airways est un défi de taille. Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir de la compagnie. Les autorités devront mettre en œuvre des réformes profondes pour assainir la gestion financière, améliorer la qualité des services et restaurer la confiance des passagers. Lire aussi : Revirement à Congo Airways : le ministre Jean-Lucien Busa annule la révocation du DG Lueya – Infocongo

Le vice-Premier ministre et ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, a annoncé que le vol inaugural d’Air Congo SA est prévu pour le 1er décembre prochain. Cette décision intervient après une interruption du processus en 2023, liée aux échéances électorales.

Un partenariat stratégique avec Ethiopian Airlines

Le partenariat entre la RDC et Ethiopian Airlines est au cœur de ce projet. Les deux compagnies ont signé un accord en 2022, accordant une majorité des parts à la RDC (51%) et une minorité à Ethiopian Airlines (49%). Ce choix s’explique par la volonté de bénéficier de l’expertise reconnue de la compagnie éthiopienne dans le secteur aérien.

Les défis à relever

La création d’Air Congo SA intervient dans un contexte marqué par les difficultés rencontrées par Congo Airways. Malgré les efforts du gouvernement, cette dernière n’a pas réussi à se maintenir à flot. Ce nouvel échec souligne les défis auxquels est confronté le secteur aérien congolais, notamment en termes de maintenance des avions, de formation du personnel et de gestion financière.

Pour éviter de connaître le même sort, Air Congo SA devra relever plusieurs défis :

La mise en place d’une gouvernance efficace : Il sera essentiel de mettre en place une structure de gouvernance solide et transparente, capable de garantir la pérennité de la compagnie.

La sélection d’un personnel qualifié : Le recrutement et la formation d’un personnel qualifié sont indispensables pour assurer la sécurité des vols et la satisfaction des clients.

La mise en place d’un réseau de desserte adapté : Air Congo SA devra proposer un réseau de desserte couvrant les principales villes de la RDC et de la région, tout en étant rentable.

Un enjeu de souveraineté

La création d’une compagnie aérienne nationale est un enjeu de souveraineté pour la RDC. Elle permettra au pays de renforcer sa connectivité aérienne, de développer le tourisme et de favoriser les échanges commerciaux. Cependant, la réussite de ce projet dépendra de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre une politique de transport aérien ambitieuse et cohérente.

En somme, la création d’Air Congo SA représente un nouveau départ pour le secteur aérien congolais. Cependant, pour éviter les échecs du passé, il sera essentiel de tirer les leçons des erreurs commises et de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour assurer la réussite de ce projet ambitieux. Lire aussi : Congo Airways au bord du précipice : un sursis de 90 jours pour éviter la faillite – Infocongo

Un historique de problèmes

Depuis sa création, Congo Airways a été confrontée à de nombreux défis, notamment liés à un manque de maintenance adéquate de ses appareils, à une gestion financière opaque et à une concurrence accrue sur les lignes intérieures et régionales. La suspension de ses vols en septembre 2023 a mis en évidence la fragilité du modèle économique de la compagnie et a suscité de vives inquiétudes quant à sa pérennité.

Les causes d’un naufrage annoncé

Plusieurs facteurs expliquent la situation délicate de Congo Airways : Une flotte vieillissante. Il faut noter que l’âge moyen de la flotte de Congo Airways est élevé, ce qui entraîne des coûts de maintenance importants et une fiabilité réduite des appareils. Par ailleurs, la compagnie a souffert d’un manque chronique de financement, l’empêchant d’investir dans de nouveaux avions et de moderniser ses infrastructures.

Mais, et parmi les plus importants, une gouvernance contestée. Onse souviendra que des questions ont été régulièrement posées sur la transparence et l’efficacité de la gestion de Congo Airways, alimentant le doute chez les partenaires et les investisseurs.

Mais la compagne a aussi souffert d’une concurrence accrue, car la libéralisation du marché aérien en RDC a entraîné une intensification de la concurrence, mettant sous pression les compagnies aériennes nationales.

Un sursis précaire

Le moratoire accordé par l’IATA offre à Congo Airways une bouffée d’oxygène, mais il ne résout pas les problèmes fondamentaux de la compagnie. Pour espérer survivre, Congo Airways doit mettre en œuvre un plan de restructuration ambitieux, qui inclura notamment :

Une recapitalisation : en effet, la compagnie aura besoin de trouver de nouveaux investisseurs prêts à injecter des capitaux frais pour lui permettre de renouveler sa flotte et d’honorer ses dettes. En plus, Congo Airways devra revoir ses coûts d’exploitation afin de gagner en compétitivité. Il lui faudra aussi un renforcement de la gouvernance, avec une nouvelle équipe dirigeante qui devra être mise en place pour assurer une gestion transparente et efficace de la compagnie.

Enfin, Congo Airways pourrait envisager de diversifier ses activités en proposant de nouveaux services, tels que le fret aérien ou la maintenance aéronautique.

Un enjeu de souveraineté

La survie de Congo Airways est un enjeu de souveraineté pour la RDC. Une compagnie aérienne nationale forte est indispensable pour assurer la connectivité du territoire et promouvoir le développement économique. Cependant, il est essentiel que cette relance se fasse dans des conditions transparentes et durables, afin d’éviter de reproduire les erreurs du passé. Lire aussi : Congo Airways perd son certificat de transporteur aérien : compagnie au sol, avenir incertain – Infocongo

Les causes d’un arrêt forcé

La perte de ce certificat s’explique principalement par le manque d’avions en état de voler au sein de la flotte de Congo Airways. Les autorités congolaises, notamment l’Autorité de l’Aviation Civile, ont joué un rôle crucial dans cette situation. L’autorité de l’aviation civile a le devoir de veiller à la sécurité aérienne. La décision de retirer le certificat de transporteur aérien à Congo Airways s’inscrit dans cette logique.

Manque de proactivité ?

On peut se demander si les autorités ont tout mis en œuvre pour éviter cette situation. Auraient-elles pu intervenir plus tôt pour aider la compagnie à surmonter ses difficultés financières et techniques ?

En tout état de cause, il est clair que le gouvernement congolais, par le biais du ministère des Transports, porte également une part de responsabilité dans cette affaire. Les choix politiques et les investissements réalisés dans le secteur ont pu influer sur la santé financière de Congo Airways.

Cette situation met en lumière les difficultés financières que traverse la compagnie depuis plusieurs mois. Les problèmes techniques récurrents et l’impossibilité de renouveler la flotte ont fragilisé sa position sur le marché.

Quelles conséquences pour les passagers et l’économie ?

La mise à l’arrêt de Congo Airways entraîne des conséquences directes sur les passagers, privés d’une alternative de transport aérien domestique. Les voyageurs congolais devront se contenter, comme ils le font déjà, de compagnies privées et étrangères, souvent à des coûts plus élevés.

Sur le plan économique, la disparition de Congo Airways représente un coup dur pour le secteur du transport aérien en RDC. La compagnie jouait un rôle important dans la desserte des provinces intérieures et contribuait à l’ouverture de certaines régions.

Un avenir incertain

Privé d’ailes, l’avenir de Congo Airways reste incertain. Pour reprendre du service, la compagnie devra investir massivement dans l’acquisition de nouveaux avions ou dans la remise en état de sa flotte actuelle. Un processus qui risque d’être long et coûteux.

De plus, la question de la viabilité économique de Congo Airways se pose avec acuité. La compagnie devra revoir son modèle économique et trouver de nouvelles sources de financement pour assurer sa pérennité.

Un héritage en question

Créée en 2014 sous l’impulsion de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, Congo Airways avait pour ambition de devenir le fer de lance du transport aérien en RDC. Si les débuts avaient été prometteurs, la compagnie n’a pas réussi à se maintenir à flot face à la concurrence et aux difficultés financières.

La perte du certificat de transporteur aérien marque un tournant dans l’histoire de Congo Airways. L’avenir de cette compagnie emblématique reste suspendu à de nombreuses incertitudes.

Impact sur les employés

La perte du certificat de transporteur aérien de Congo Airways a des répercussions importantes, notamment sur ses employés, notamment des pertes d’emplois massives. En effet, la mise à l’arrêt de toutes les opérations de vol entraînera inévitablement des licenciements. Les pilotes, les hôtesses de l’air, le personnel technique au sol et les employés administratifs seront les plus touchés.

Trouver un nouvel emploi dans un secteur souvent très spécialisé et concurrentiel sera un défi majeur pour ces employés. Les employés se retrouveront ainsi dans une situation d’incertitude totale quant à leur avenir professionnel. La perte de leur emploi entraînera des conséquences importantes sur leur vie personnelle et financière.

Les conséquences à long terme

Les conséquences de cette situation dépassent le cadre de Congo Airways. A cause notamment de l’impact sur la connectivité nationale, dans la mesure où la disparition de Congo Airways va réduire l’offre de vols domestiques, ce qui pénalisera à coup sûr les populations des provinces intérieures. De plus, Cet événement sérieusement ternir l’image du secteur aérien congolais à l’étranger et décourager les investisseurs.

En somme, la perte d’emplois et la réduction de la connectivité entraîneront des conséquences sociales et économiques importantes pour le pays. La perte du certificat de transporteur aérien de Congo Airways est un événement malheureux marquant pour l’aviation civile congolaise. Les employés de la compagnie sont les premières victimes de cette situation. Les autorités, quant à elles, doivent désormais trouver des solutions pour soutenir le secteur aérien et assurer une connectivité aérienne durable pour le pays. Lire aussi : Congo Airways menacé de perdre son certificat de transporteur aérien : Le gouvernement appelé à agir d’urgence – Infocongo

En annulant cette décision, le ministre Busa a souligné l’importance de respecter les règles juridiques et de préserver la stabilité de Congo Airways, une compagnie aérienne stratégique pour le pays. Cette décision s’inscrit dans un contexte où le gouvernement cherche à relancer la compagnie nationale et à lui donner les moyens de retrouver sa place sur le marché régional. Les autorités ont d’ailleurs annoncé un plan d’investissement ambitieux pour moderniser la flotte et améliorer les services proposés aux passagers.

En effet, le gouvernement congolais maintient le cap sur la relance de Congo Airways. En annulant le limogeage du directeur général, le ministre du Portefeuille a envoyé un signal fort aux investisseurs et aux partenaires de la compagnie. Cette décision vise à assurer une gestion stable de l’entreprise et à faciliter sa restructuration. Lire aussi : Congo Airways : Relance en vue avec un nouveau business plan et 3 Airbus A320 – Infocongo

Cependant, cette décision soulève de nombreuses questions. Les raisons invoquées par le conseil d’administration pour justifier le licenciement du directeur général sont-elles fondées ? Comment garantir une bonne gouvernance au sein de Congo Airways ? Autant de questions auxquelles il faudra apporter des réponses claires dans les prochains mois.

En effet, la décision de sa révocation a été prise, à l’unanimité, au cours d’une réunion des membres du conseil d’administration de cette compagnie aérienne.

Jean Bertrand Ewanga a signé la lettre de révocation en sa qualité de président du Conseil d’administration.

Il est reproché à José Lueya Dubier la mégestion et la négligences observées dans le processus de relance des activités de cette entreprise étatique. Le conseil administration de Congo Airways l’accuse également d’incompétences dans la gestion des finances et des ressources humaines.

Cependant l’opinion se demande pourquoi a-t-on attendu aussi longtemps pour le limoger alors qu’il affichait une incompétence notoire dans la gestion ?

Limogeage du DG José Lueya Dubier : un mémorandum de désaveu

Pour rappel, les agents et cadres de la compagnie nationale Congo Airways SA ont récemment adressé un mémorandum au chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, désavouant le directeur général de cette société, José Lueya Dubier. Ils l’accusent de gérer la compagnie de manière opaque et calamiteuse. Dans ce mémo, ils soulignent plusieurs problèmes :

Gestion opaque et calamiteuse : Les responsabilités attribuées à M. Dubier sont utilisées abusivement, et les agents estiment que la situation devient irréversible.

Favoritisme : Le DG aurait accordé des faveurs à sa femme et à son beau-frère, remettant en cause les attributions de différents directeurs.

Appel au changement : L’intersyndicale de Congo Airways sollicite la désignation d’un nouveau directeur général compétent, maîtrisant la gestion d’entreprise, les questions administratives, techniques et financières.

Arrivé aux commandes de Congo Airways en juillet 2023, M. Dubier a dû faire face à d’importants défis, notamment des salaires impayés et des dettes avec fournisseurs. Cependant, les agents estiment que sa gestion n’a pas été à la hauteur des attentes. Finalement, le conseil d’administration a révoqué José Lueya Dubier pour « faute de gestion ».

En quête de l’oiseau rare…

Le successeur de José Lueya Dubier à la tête de Congo Airways n’a pas encore été officiellement annoncé. Cependant, le conseil d’administration est en train de mener des discussions pour trouver un nouveau directeur général compétent.

Espérons que la compagnie pourra retrouver un cap plus serein avec un nouveau leadership à sa tête. Lire aussi : Congo Airways : Relance en vue avec un nouveau business plan et 3 Airbus A320 – Infocongo

Gel Boumbe

Un plan ambitieux pour rebooster Congo Airways

Présenté par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo, le nouveau business plan de Congo Airways s’articule autour de plusieurs axes clés :

Renouvellement de la flotte : L’acquisition de 3 Airbus A320, en location ou en achat, est une composante essentielle du plan. Ces avions modernes et performants permettront à la compagnie d’étendre son réseau et d’offrir un meilleur service à ses passagers.

Reconquête des certifications : Congo Airways risque de perdre son certificat de transporteur aérien (CTA) et son agrément IATA d’ici le 16 septembre 2024. Le nouveau plan vise à régulariser la situation de la compagnie et à lui permettre de répondre aux exigences internationales en matière de sécurité et de qualité.

Desserte de nouvelles destinations : Le plan prévoit l’ouverture progressive de 47 nouvelles destinations domestiques et intra-africaines, renforçant ainsi la présence de Congo Airways sur le continent.

Des arguments économiques en faveur de la relance

Jean-Pierre Bemba Gombo a justifié la relance de Congo Airways par plusieurs arguments économiques :

Impact sur la souveraineté nationale : Une compagnie aérienne nationale forte est un symbole de la souveraineté d’un pays et contribue à son développement économique.

Mobilité des personnes et des biens : Congo Airways joue un rôle crucial dans le transport des passagers et du fret, reliant les différentes régions du pays et favorisant les échanges commerciaux.

Rentabilité et viabilité : Les indicateurs de performance de Congo Airways démontrent une rentabilité et une viabilité satisfaisantes, malgré l’exploitation d’un seul avion en leasing.

Un soutien gouvernemental affirmé

Le gouvernement congolais affiche une volonté ferme de soutenir la relance de Congo Airways. Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a lui-même souligné l’importance de cette compagnie pour le développement du pays.

Un avenir prometteur pour Congo Airways

Avec l’adoption de ce nouveau business plan et le soutien du gouvernement, Congo Airways se positionne pour un nouveau départ. L’acquisition de nouveaux avions, la reconquête des certifications et l’ouverture de nouvelles destinations devraient permettre à la compagnie de retrouver sa place parmi les acteurs majeurs du transport aérien en Afrique. Lire aussi : Congo Airways menacé de perdre son certificat de transporteur aérien : Le gouvernement appelé à agir d’urgence – Infocongo

Un seul appareil en état de marche

En effet, Congo Airways ne dispose actuellement que d’un seul avion opérationnel, exploité en leasing. Le contrat de location de cet appareil arrive à échéance dans les prochains jours et son renouvellement est compromis en raison de l’absence de fonds nécessaires de la part du gouvernement.

Conséquences désastreuses

Si aucune solution n’est trouvée d’ici le 16 septembre, Congo Airways se verra dans l’obligation de cesser ses activités et perdra son certificat de transporteur aérien, ainsi que son agrément IATA. Cette situation aurait des conséquences désastreuses pour la compagnie, mais également pour l’économie congolaise dans son ensemble.

Un appel à l’action du gouvernement

Face à cette urgence, le Vice-Premier ministre et ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, a plaidé pour une action rapide du gouvernement afin de débloquer les fonds nécessaires à la relance de Congo Airways. Il a été soutenu dans cette démarche par le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, qui a souligné le potentiel de développement de la compagnie.

Le Président Tshisekedi avait déjà alerté sur la situation

Lors du conseil des ministres du 15 septembre 2023, le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait déjà alerté sur la situation préoccupante du transport aérien en RDC. Il avait appelé à une relance des activités de Congo Airways et à la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale, Air Congo, en partenariat avec Ethiopian Airlines.

Deux axes pour sauver Congo Airways

Le plan de sauvetage de Congo Airways s’articule autour de deux axes principaux :

Relance des activités de Congo Airways : Cela implique la mise en œuvre du plan d’urgence déjà adopté par le gouvernement et la finalisation du projet de création d’Air Congo.

Mise à disposition des fonds nécessaires : Le gouvernement doit débloquer les fonds nécessaires pour permettre à Congo Airways de renouveler son contrat de leasing et d’acquérir de nouveaux avions.

Un enjeu crucial pour la RDC

L’avenir de Congo Airways est en jeu. La compagnie a un rôle crucial à jouer dans le développement économique de la RDC, en reliant le pays au reste du continent et du monde. Le gouvernement doit agir de toute urgence pour sauver Congo Airways et lui permettre de jouer pleinement son rôle.

Impératif d’une solution durable pour le transport aérien congolais

La relance de Congo Airways et la création d’Air Congo sont des étapes essentielles pour améliorer le transport aérien en RDC. Ces deux compagnies contribueront à offrir une offre de transport plus riche et plus compétitive aux populations congolaises et à renforcer la position de la RDC sur la scène internationale. Lire aussi : Cloué au sol, Congo Airways cherche « deux avions en location » pour reprendre ses vols – Infocongo