Notons que la cartographie de ce groupe A, a révélé qu’il est constitué du Kenya, pays de la zone du Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et centrale (CECAFA), du Maroc pour l’Union nord-africaine de football (UNAF), de l’Angola et de la Zambie pour le Conseil des associations de football d’Afrique australe (COSAFA), ainsi que la RDC, pour l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC).

En termes de palmarès, le groupe A compte les deux pays qui, en 7 éditions ont goûté deux fois aux délices du sacre, à savoir : la RDC (2009 sous la houlette du sélectionneur Jean Santos Muntubile Ndiela) et 2016, sous la conduite de Jean Florent Ibenge Ikwange) et le Maroc (2018 et 2020), tandis que les trois autres pays que sont le Kenya, l’Angola et la Zambie courent encore derrière une première étoile continentale.

7 participations et deux sacres pour les Léopards

Néanmoins, pour les Léopards A’ de la RDC, ce sera leur 7ème participation dans une phase finale du CHAN, depuis la première édition en 2009.

Hormis la RDC et le Maroc, les autres éditions ont été remportées par le Sénégal (2023), la Tunisie (2011), la Lybie (2014). Ainsi, en 7 éditions, seulement 5 pays ont eu la chance de monter sur la plus haute marche du podium continental.

Les fauves de la RDC, sous l’ère de l’entraîneur Mwin Zaihra, ont manqué l’édition de 2018, après leur élimination par les Diables Rouges du Congo-Brazzaville.

Rappelons que, initialement prévue du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, cette compétition a été reportée au mois d’août prochain, par la CAF. Lire aussi : CHAN 2024 : Nouveau report, le tournoi aura lieu en août 2025 – Infocongo

Barca Horly Fibilulu Mpia

Si le tirage au sort est maintenu, c’est bien pour acter ce nouveau report. La compétition se déroulera finalement en août 2025. Cette décision s’explique par des retards dans la mise aux normes des infrastructures sportives des pays hôtes.

« La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé aujourd’hui le report du TotalEnergies CAF African Nations Championship (CHAN) Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à août 2025. De bons progrès ont été réalisés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda avec la construction et la mise à niveau de stades, de terrains d’entraînement, d’hôtels, d’hôpitaux et d’autres infrastructures et installations (…)

Cependant, les experts en technique et en infrastructure de la CAF, dont certains ont été basés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ont informé la CAF que plus de temps est nécessaire pour s’assurer que l’infrastructure et les installations sont aux niveaux nécessaires pour accueillir un succès des Championnats d’Afrique des Nations TotalEnergies (“CHAN”) Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024. », a indiqué la CAF dans un communiqué.

Report sans surprise

Ce report n’est pas une surprise totale. Des rumeurs circulaient depuis plusieurs jours sur un éventuel décalage de la compétition. Le spécialiste, Le360 Sport et Micky Jnr, avait d’ailleurs évoqué cette possibilité, soulignant notamment que deux équipes n’étaient pas encore confirmées pour le tournoi.

Pour pallier ce manque, un mini-tournoi entre les sélections U20 des sept pays invités est prévu du 26 au 29 janvier prochains. Ce tournoi permettra de déterminer les deux dernières équipes qualifiées pour le CHAN 2025. Pour rappel, les sept invités de marque sont l’Afrique du Sud, la Tunisie, la Gambie, le Malawi, les Comores, l’Algérie, et enfin l’Egypte, qui a confirmé sa première participation historique en huit éditions il y a quelques jours.

Ce nouveau report est un coup dur pour les organisateurs et les équipes nationales qui se préparaient activement pour cette compétition. Cependant, la CAF estime que cette décision est nécessaire pour garantir le succès du tournoi et offrir aux équipes les meilleures conditions de jeu. Lire aussi : Incertitude sur le pays hôte, le CHAN 2024 menacé ? – Infocongo

Un début prometteur gâché

Les Corbeaux ont pourtant entamé la rencontre de la meilleure des manières. En effet, dès l’entame, Mazembe s’est montré entreprenant. Un débordement d’Oscar Kabwit lui a permis de pénétrer dans la surface et de servir Zemanga Soze. Le tir du milieu a trouvé la barre transversale, mais l’arbitre avait déjà signalé une position de hors-jeu de Kabwit.

Peu après, Ibrahima Keita, lancé en profondeur, a été fauché dans la surface par Boka Isaka. Aliou Faty a transformé le penalty d’un contre-pied parfait pour ouvrir le score. Cependant, après avoir ouvert le score sur penalty, ils ont manqué plusieurs occasions de creuser l’écart, et la suite des événements a tourné en leur défaveur.

La gestion des Corbeaux s’est avérée catastrophique, avec un manque de tranchant dans les contre-attaques. Clément Mzize les a punis à la 33e minute, égalisant d’une frappe chirurgicale qui a nettoyé la lucarne d’Aliou Faty. À 1-1, les Tanzaniens ont maintenu leur domination, intensifiant la pression sur la défense adverse. Score à la pause : 1-1.

Une défense friable et un manque de réalisme

Au retour des vestiaires, Aziz Ki a exploité la passivité défensive de Mazembe. Bien servi dans la surface, le Burkinabè a ajusté Faty pour offrir l’avantage aux Young Africans à la 66e minute. Quatre minutes plus tard, une perte de balle au milieu de terrain a coûté cher aux Corbeaux.

Les Tanzaniens n’ont pas laissé passer l’occasion, inscrivant le troisième but qui scellait le score (3-1). La défense mazembienne a été prise à défaut à plusieurs reprises, notamment sur les deux derniers buts encaissés. Les attaquants congolais, quant à eux, ont manqué de réalisme, laissant passer plusieurs occasions de marquer.

Des regrets et des interrogations

Cette défaite soulève de nombreuses interrogations sur les capacités de Mazembe à se qualifier pour les quarts de finale. Avec seulement 2 points en quatre matchs, les Corbeaux se retrouvent derniers de leur groupe et doivent désormais réaliser un parcours sans faute pour espérer se maintenir en course.

Les prochains défis

Les prochains matchs seront décisifs pour l’avenir de Mazembe dans cette compétition. Les Corbeaux devront se montrer plus efficaces devant le but et plus solides défensivement pour espérer renverser la situation.

Cette défaite est un coup dur pour Mazembe, qui voit ses chances de qualification s’amenuiser. Les Corbeaux devront rapidement se relever et montrer un autre visage pour espérer se maintenir dans la compétition. Lire aussi : Mazembe : 2-1 face à Red Arrows, les Corbeaux prennent leur envol vers les sommets africains ! – Infocongo

Dix joueurs ont été présélectionnés pour le titre prestigieux de Joueur africain de l’année par la CAF, et dix autres sont en lice pour le titre de Joueur interclub de l’année de la CAF. La liste comprend des noms notables tels que :

Amine Gouiri (Algérie / Rennes),

Edmond Tapsoba (Burkina Faso / Bayer Leverkusen),

Simon Adingra (Côte d’Ivoire / Brighton & Hove Albion),

Chancel Mbemba (République Démocratique du Congo / Olympique de Marseille),

Serhou Guirassy (Guinée / Borussia Dortmund),

Achraf Hakimi (Maroc / Paris Saint-Germain),

Soufiane Rahimi (Maroc / Al Ain),

Ademola Lookman (Nigeria / Atalanta),

William Troost-Ekong (Nigeria / Al Kholood)

Ronwen Williams (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns).

Achraf Hakimi, finaliste l’année précédente, a été devancé par Victor Osimhen.

Ronwen Williams est nommé dans les trois catégories : Joueur de l’année, Gardien de but de l’Année de la CAF et Joueur Interclub de l’Année de la CAF.

10 entraîneurs nominés

Une catégorie particulièrement fascinante est celle de l’Entraîneur de l’Année de la CAF, qui souligne les performances des nations durant la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023. En effet, dix candidats ont aussi été sélectionnés pour les distinctions d’Entraîneur de l’année, d’Équipe nationale de l’année de la CAF et de Club de l’année. Florent Ibenge et Sébastien Desabre figurent parmi les nominés dans cette catégorie, pour la CAF Awards 2024.

La catégorie du Jeune Joueur de l’Année de la CAF, qui met à l’honneur les talents âgés de moins de 21 ans, inclut aussi dix étoiles en devenir.

La catégorie du Gardien de but Africain de l’Année de la CAF est de retour, mettant en lumière dix gardiens exceptionnels nominés. Elle souligne l’excellence des gardiens et enrichit la cérémonie. Parmi les nominés figure le gardien congolais Lionnel Mpasi.

Les gagnants de chaque catégorie seront choisis par un vote issu d’un jury varié, incluant la Commission technique de la CAF, des experts des médias, ainsi que les entraîneurs et capitaines des associations membres, et les clubs engagés dans les phases de groupes des compétitions interclubs.

En 2023, l’attaquant nigérian Victor Osimhen a reçu le titre de Joueur Africain de l’Année par la CAF, et Asisat Oshoala a été honorée du titre de Joueuse Africaine de l’Année par la même organisation.

Notons que les CAF Awards 2024 englobent la période s’étendant de janvier 2024 à octobre 2024. Lire aussi : Classement FIFA : Les Léopards (RDC) grimpent dans la hiérarchie mondiale ! – Infocongo

Grâce à des investissements conséquents, le stade Kibasa Maliba a subi une métamorphose complète. Les pelouses ont été refaites à neuf, les tribunes agrandies et modernisées, les vestiaires réaménagés et les systèmes d’éclairage et de sonorisation optimisés. Ces améliorations ont permis au stade de répondre aux normes les plus exigeantes de la CAF en matière de sécurité et de confort.

Un atout pour le football congolais

Cette homologation est une excellente nouvelle pour le football congolais à plusieurs titres. Tout d’abord, elle va permettre au FC Saint-Éloi Lupopo de disputer ses matchs à domicile dans un stade à la hauteur de ses ambitions. Les supporters lushois pourront ainsi retrouver le plaisir de vibrer au rythme des rencontres de leur équipe favorite dans un cadre moderne et sécurisé.

Par ailleurs, cette décision renforce l’attractivité du championnat national congolais et pourrait encourager d’autres clubs à investir dans leurs infrastructures. De plus, elle positionne la RDC comme un pays capable d’organiser des compétitions africaines de haut niveau.

Une étape vers la Coupe d’Afrique des Nations

L’homologation du stade Kibasa Maliba s’inscrit dans une dynamique plus large visant à faire de la RDC un pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations. En disposant de plusieurs stades aux normes internationales, tels que le stade des Martyrs de Kinshasa, le stade TP Mazembe et désormais le stade Kibassa Maliba, la RDC se donne les moyens de postuler à l’organisation de cette compétition continentale.

Les clés de la réussite

Hilarion Carsy, l’inspecteur gabonais chargé de la mission d’homologation, a souligné la qualité des travaux réalisés et le professionnalisme des équipes en charge du projet. « Le stade Kibasa Maliba est désormais un joyau du football congolais », a-t-il déclaré.

Cette réussite est le fruit d’un partenariat étroit entre les autorités congolaises, la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) et les entreprises privées. Les investissements réalisés dans le stade Kibassa Maliba sont un exemple de ce que l’on peut accomplir lorsque tous les acteurs travaillent dans le même sens.

Les défis à venir

Si l’homologation du stade Kibasa Maliba est une excellente nouvelle, de nombreux défis restent à relever pour développer le football congolais. Il s’agit notamment de former de nouveaux talents, d’améliorer la gestion des clubs et de renforcer les infrastructures sportives à tous les niveaux.

Néanmoins, cette étape marque un tournant important et donne un nouvel élan au football congolais. Lire aussi : Le Stade Kibasa Maliba « rénové » inauguré ce mercredi – Infocongo

Mazembe a décroché son ticket pour la phase finale de la Ligue des Champions féminine de la CAF, mais la qualification n’a pas été de tout repos. Face à une équipe de Lékié Football Filles très déterminée, les Corbeaux ont dû attendre la 74ème minute pour arracher le match nul (1-1) synonyme de qualification.

Lors de cette finale zonale disputée au stade des Martyrs, les Camerounaises ont livré une prestation de haute volée, mettant en difficulté la défense adverse. Elles ont ouvert le score en début de seconde période, profitant d’une erreur défensive des Congolaises.

Victoire sur le fil !

Les filles de Mazembe bousculées et moins inspirées que d’habitude, ont eu du mal à réagir. Ce n’est qu’à un quart d’heure de la fin du match qu’Esther Dikisha a égalisé, offrant ainsi la victoire à son équipe.

Grâce à ce résultat, Mazembe termine en tête de son groupe avec 7 points, deux de plus que Lékié. Les Corbeauses, qui avaient écrasé leurs adversaires lors des matchs précédents, ont dû batailler ferme pour conserver leur titre de championnes zonales.

Cette qualification est une excellente nouvelle pour le football féminin congolais. Mazembe participera ainsi à sa deuxième Ligue des Champions féminine en quatre éditions. Le club de Lubumbashi, qui possède la meilleure attaque de la compétition avec 12 buts marqués, ambitionne de briller sur la scène continentale.

La prochaine étape sera de connaître le pays hôte de la phase finale. La décision sera prise lors de l’assemblée générale de la CAF qui se tiendra à Kinshasa en octobre prochain. Lire aussi : Mazembe en route vers la Ligue des Champions : large victoire 4-0 face à Feminino de Malabo – Infocongo

Dès les premières minutes, les Congolaises ont imposé un rythme effréné et mis en évidence leur supériorité technique. Merveille Kanjinga, en inscrivant un quadruplé, s’est illustrée comme la grande star de la rencontre. Ses buts, marqués entre la 34e et la 45+2e minute, ont rapidement mis le match hors de portée des Diables Noirs. Les autres buteuses du jour ont été Bellange, Vukulu, Esther, Dikisha et Émeraude Mawanda.

Cette victoire éclatante place le FCF TP Mazembe en tête de son groupe, aux côtés des Lekié Football Filles du Cameroun, qui ont également remporté leur premier match. Les Corbeaux ont ainsi réalisé une entame parfaite et se positionnent comme les favoris pour décrocher leur qualification pour la prochaine phase de la compétition.

Un collectif bien huilé et des individualités brillantes

Au-delà du score fleuve, c’est la prestation collective du FCF TP Mazembe qui a impressionné. Les joueuses ont démontré une grande maîtrise technique, une bonne organisation tactique et un esprit de combat exemplaire. Si Merveille Kanjinga a été la buteuse la plus prolifique, l’ensemble de l’équipe a contribué à cette large victoire.

Les Corbeaux peuvent également compter sur un banc de touche expérimenté et ambitieux. L’entraîneur [Nom de l’entraîneur] a su mettre en place un système de jeu efficace et tirer le meilleur de ses joueuses.

Des ambitions continentales

Avec cette victoire, le FCF TP Mazembe confirme son statut de référence du football féminin congolais. Les Corbeaux aspirent désormais à briller sur la scène continentale et à aller le plus loin possible dans cette compétition. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour connaître les véritables ambitions du club.

Le prochain match du FCF TP Mazembe aura lieu ce mercredi face à l’Atlético Femenino Malabo de la Guinée Équatoriale. Les Congolaises devront confirmer leur bonne forme initiale et enchaîner une deuxième victoire pour se rapprocher de la qualification. Lire aussi : CAF : 4 équipes féminines de la zone UNIFFAC s’affrontent à Kinshasa pour une place en League des Champions – Infocongo

Sous sa présidence, de 1988 à 2017, la CAF a connu une croissance sans précédent. L’organisation de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, un événement historique, a été l’une des plus grandes réussites de son mandat. Les droits télévisuels ont explosé, permettant aux fédérations nationales d’investir davantage dans le développement du football à la base.

Cependant, le règne d’Hayatou a également été marqué par de nombreuses controverses. Le Camerounais a été accusé à plusieurs reprises de gestion opaque et de favoritisme, notamment lors des élections à la tête de la CAF. Des scandales de corruption ont également écorné son image et celle de l’instance dirigeante du football africain. Lire aussi : Cameroun : l’ancien président de la CAF Issa Hayatou est mort à 77 ans (afrik-foot.com)

Un héritage complexe

L’héritage d’Issa Hayatou est donc complexe et difficile à résumer. D’un côté, il a indéniablement contribué au développement du football africain en le propulsant sur la scène internationale. De l’autre, son mandat a été entaché par des pratiques douteuses qui ont terni l’image du football africain.

« Issa Hayatou était un homme charismatique qui a marqué de son empreinte l’histoire du football africain », a déclaré un témoin anonyme « Mais il ne faut pas oublier les ombres qui ont plané sur sa présidence. »

Un tournant pour le football africain

Le départ d’Hayatou marque un tournant pour le football africain. Son successeur, Ahmad Ahmad, a promis de mettre en œuvre de profondes réformes pour assainir les finances de la CAF et renforcer la gouvernance.

Le décès d’Issa Hayatou suscite un débat sur l’héritage de cet homme qui a consacré sa vie au football. Si son nom restait à jamais associé à l’histoire de la CAF, il appartiendrait aux générations futures de juger l’ampleur de son œuvre et de déterminer si son bilan est positif ou négatif. Lire aussi : CAN 2025 (Q) : RDC-Guinée le 6 septembre au Stade des Martyrs – Infocongo

Ce changement de calendrier s’explique par la tenue de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis, rassemblant pour la première fois 32 équipes. La CAF a également pris en compte le nouveau format de la Ligue des champions de l’UEFA, avec des matchs importants programmés fin janvier 2026. En organisant la CAN avant ces rencontres, l’instance africaine souhaite limiter les conflits d’intérêts entre les clubs et les joueurs.

Des discussions complexes et un calendrier impacté pour les joueurs

Patrice Motsepe, président de la CAF, a déclaré : « Je suis convaincu que la CAN 2025 sera un immense succès et la meilleure de son histoire. » Il a également souligné la complexité des discussions ayant mené à ce report, en raison des calendriers internationaux et nationaux chargés. La CAF a ainsi tenu à préserver les intérêts des joueurs africains évoluant en Europe et dans le monde, et à établir des relations constructives avec l’ECA, l’UEFA, les autres confédérations de football et la FIFA.

Ce report n’est pas sans poser de questions quant à la charge de travail des joueurs, qui enchaîneront potentiellement Coupe du Monde des Clubs à l’été 2025, CAN début 2026 et Coupe du Monde à l’été 2026, sans coupure entre les saisons. Des critiques fusent également envers la CAF, accusée de se plier aux exigences de la FIFA et de l’UEFA.

Par ailleurs, la CAF a officialisé le report de la CAN féminine 2024 au Maroc, qui se déroulera du samedi 5 juillet 2025 au samedi 26 juillet 2025. Lire aussi :

La décision de tenir la 46ème assemblée générale ordinaire à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été prise suite à la réunion virtuelle du comité exécutif de la CAF, présidée par son président, Patrice Motsepe.

Des dates de la Can 2025 dévoilées

En réalisant un double objectif, le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a aussi révélé, lors de cette même réunion, les dates de l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) masculine qui se tiendra au Maroc.

La CAF a révélé les dates concernant le match d’ouverture prévu pour le dimanche 21 décembre 2025 et la finale qui se tiendra le dimanche 18 janvier 2026, marquant ainsi 28 jours de compétition.

Les dames vont s’affronter avant les hommes

Avant tout, le Comité Exécutif de la CAF a révélé les dates de la Coupe d’Afrique des Nations féminine de football, un événement où les équipes féminines du continent se mesureront pour couronner les meilleures.

La gestion de l’événement ayant été confiée au royaume du Maroc, le match d’ouverture est prévu pour le samedi 5 juillet 2025, et la finale se tiendra le samedi 26 juillet 2025. Ainsi, la durée de cette compétition féminine sera de 21 jours.

Avec une immense joie, le président de la CAF, Patrice Motsepe, s’est exprimé en ces termes : « Je suis confiant que la Coupe d’Afrique des nations, Maroc 2025, sera une grande réussite et la meilleure Can dans l’histoire de cette compétition. Je suis également impressionné par l’évolution du football féminin en Afrique et je m’attends à ce que la Can féminine, Maroc 2024, connaisse un immense succès ».

La raison du temps

La Confédération Africaine de Football admet que la fixation des dates de la CAN CAF Total Energies Maroc 2025 a nécessité plus de temps que prévu. Ceci résulte de négociations complexes et parfois ardues avec différentes parties prenantes, compte tenu des calendriers des matchs internationaux et nationaux.

La Caf engagée à la protection des joueurs

La Confédération Africaine de Football (CAF) s’est engagée, lors de cette même réunion, à défendre et promouvoir les intérêts des joueurs africains évoluant dans des clubs européens et sur d’autres continents. Ces engagements comprennent également l’établissement de relations mutuellement avantageuses avec l’Assemblée Générale de l’Association Européenne des Clubs (ECA), l’Union des Associations Européennes de Football (UEFA), ainsi qu’avec la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).

« Nous continuerons à travailler pour garantir le développement et s’assurer que le football africain est plus compétitif au niveau mondial et parmi les meilleurs au monde. »

Le continent africain engage un combat significatif pour que ses fils et filles puissent obtenir la reconnaissance qu’ils méritent à travers ce sport. Lire aussi : CAN 2025 : La CAF confirme, la compétition n’est pas encore reportée ! (Officiel) – Infocongo

Gel Boumbe