Environnement - Infocongo https://infocongo.net La RDC en un clic ! Sun, 12 Jan 2025 16:28:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://i0.wp.com/infocongo.net/wp-content/uploads/2019/03/cropped-Favicon-Infocongo-V2.png?fit=32%2C32&ssl=1 Environnement - Infocongo https://infocongo.net 32 32 217162782 Kisangani : Sensibilisation des enfants à la lutte contre le réchauffement climatique https://infocongo.net/2025/01/12/kisangani-sensibilisation-des-enfants-a-la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=kisangani-sensibilisation-des-enfants-a-la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique Sun, 12 Jan 2025 16:26:39 +0000 https://infocongo.net/?p=91689 Les enfants représentent sans aucun doute une catégorie essentielle de l’humanité, car ils portent la responsabilité de préserver notre écosystème et de transmettre des valeurs durables aux générations futures. Dans le cadre du micro-projet “Kisangani Vert”, financé par l’Union Européenne avec le soutien de Louvain Coopération et mis en œuvre par la Sunshine Foundation, des...

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Les enfants représentent sans aucun doute une catégorie essentielle de l’humanité, car ils portent la responsabilité de préserver notre écosystème et de transmettre des valeurs durables aux générations futures. Dans le cadre du micro-projet “Kisangani Vert”, financé par l’Union Européenne avec le soutien de Louvain Coopération et mis en œuvre par la Sunshine Foundation, des écoliers ont été sensibilisés à l’importance de la reforestation.

Situés au cœur de ce projet, ces jeunes auront l’opportunité de suivre l’évolution des palmiers royaux qui seront transplantés en face de l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics de Kisangani.

Cette initiative ne se limite pas seulement à la plantation d’arbres, mais vise également à inculquer une conscience écologique chez les enfants. En les impliquant activement dans des actions concrètes, on leur enseigne l’importance de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique. En devenant des acteurs du changement, ces jeunes apprennent à valoriser leur environnement et à comprendre les enjeux liés à la déforestation et à la pollution.

Ainsi, ils ne sont pas seulement des bénéficiaires, mais aussi des ambassadeurs de la durabilité, prêts à transmettre ces valeurs à leurs pairs et à leurs familles. Cette approche holistique est essentielle pour bâtir un avenir plus vert et plus responsable. Lire aussi : Kisangani : Une célébration chaleureuse du nouvel an à Simi-Simi – Infocongo

Jopel Konalowo Kelekele

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La RDC critique les exigences européennes sur la déforestation zéro https://infocongo.net/2025/01/11/la-rdc-critique-les-exigences-europeennes-sur-la-deforestation-zero/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-rdc-critique-les-exigences-europeennes-sur-la-deforestation-zero Sat, 11 Jan 2025 20:35:07 +0000 https://infocongo.net/?p=91685 Le gouvernement congolais a exprimé de vives critiques sur le règlement européen visant la lutte contre la déforestation, appliqué aux produits agricoles, dont le cacao et le café. Lors d’un briefing à Kinshasa, vendredi, Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, a dénoncé les contradictions et les impacts potentiellement négatifs de cette législation sur la République...

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Le gouvernement congolais a exprimé de vives critiques sur le règlement européen visant la lutte contre la déforestation, appliqué aux produits agricoles, dont le cacao et le café. Lors d’un briefing à Kinshasa, vendredi, Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, a dénoncé les contradictions et les impacts potentiellement négatifs de cette législation sur la République démocratique du Congo (RDC).

Julien Paluku ministre du commerce extérieur
Julien Paluku ministre du commerce extérieur

« Ce règlement européen prétend protéger l’environnement, mais il est basé sur des critères qui ignorent nos réalités locales. Nos cultures de cacao et de café ne déforestent pas, elles contribuent au contraire à la reforestation et à la capture du CO2 », a affirmé Julien Paluku, rappelant que la RDC possède 80 millions d’hectares de terres arables distincts de ses 155 millions d’hectares de forêts tropicales.

Certification 2024

La RDC a obtenu en août 2024 la certification de ses plantations par des auditeurs internationaux, mais le ministre a remis en question leur localisation et leur objectivité. « Ces auditeurs sont basés au Kenya, en Ouganda et au Rwanda. Ils certifient nos champs depuis l’étranger, et nous avons des raisons de douter de leur impartialité », a-t-il déclaré.

Julien Paluku a également souligné une incohérence dans les délais. « Les auditeurs ont certifié nos plantations cette année, mais le café et le cacao mettent trois ans à produire. Comment peut-on affirmer qu’un cacao récolté aujourd’hui est issu de la déforestation récente ? C’est un amalgame qui pénalise injustement nos producteurs », a-t-il ajouté.

Le ministre a insisté sur la faible contribution de la RDC à la déforestation mondiale, estimée à seulement 0,03% par an. « Avec ce taux, il nous faudrait 100 ans pour atteindre une déforestation de 3%. Nous ne sommes pas responsables des problèmes environnementaux que l’on nous impute », a-t-il martelé.

Il a rappelé que les cultures pérennes, comme le cacao et le café, sont des arbres qui capturent le carbone. « Nos plantations contribuent à la photosynthèse au même titre que les forêts tropicales. Plutôt que de nous sanctionner, l’Union européenne devrait reconnaître nos efforts et soutenir notre accès au crédit carbone », a souligné le ministre.

La RDC pour un dialogue tripartite avec l’UE et la MONUSCO

Pour répondre à cette situation, la RDC prône un dialogue tripartite avec l’Union européenne et la MONUSCO, qui, selon le gouvernement, pourrait jouer un rôle de garant pour vérifier que les plantations respectent les normes environnementales.

En parallèle, Julien Paluku a annoncé un renforcement des capacités locales. « Nous allons outiller l’ONAPAC et l’ANAPEX pour garantir une certification nationale de nos produits agricoles, afin de ne plus dépendre d’auditeurs étrangers qui pourraient avoir des intérêts contraires aux nôtres », a-t-il déclaré.

Le ministre a également évoqué la nécessité pour la RDC de diversifier ses débouchés commerciaux. « Nous avons réintégré l’AGOA, un programme américain, et nous explorons les marchés indien et chinois pour réduire notre dépendance au marché européen », a-t-il précisé.

Julien Paluku n’a pas hésité à dénoncer une possible guerre économique déguisée. « Alors que nous voulons transformer notre agriculture en moteur de développement, on nous oppose des règles qui freinent cet élan. Nous devons nous demander si ces décisions ne cachent pas une volonté de maintenir la RDC dans un rôle de simple exportateur de matières premières », a-t-il conclu.

Avec ces mesures et ces critiques, Kinshasa espère faire entendre sa voix et défendre ses intérêts face à des normes internationales jugées inadaptées à son contexte. Lire aussi : RDC : Le gouvernement conteste l’exclusion du café et du cacao de l’UE et propose un plan d’action – Infocongo

BOONGO Yves

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RDC : Une nouvelle ère pour la conservation de la nature avec le « Couloir vert Kivu-Kinshasa » https://infocongo.net/2025/01/02/rdc-une-nouvelle-ere-pour-la-conservation-de-la-nature-avec-le-couloir-vert-kivu-kinshasa/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rdc-une-nouvelle-ere-pour-la-conservation-de-la-nature-avec-le-couloir-vert-kivu-kinshasa Thu, 02 Jan 2025 16:05:13 +0000 https://infocongo.net/?p=91528 Le Président Félix Tshisekedi vient de marquer un tournant majeur dans la politique environnementale de la République démocratique du Congo en promulguant la loi n°24/020 modifiant et complétant la loi relative à la conservation de la nature. Cette nouvelle loi ouvre la voie à la création d’aires protégées communautaires, dont le projet phare est le...

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Le Président Félix Tshisekedi vient de marquer un tournant majeur dans la politique environnementale de la République démocratique du Congo en promulguant la loi n°24/020 modifiant et complétant la loi relative à la conservation de la nature. Cette nouvelle loi ouvre la voie à la création d’aires protégées communautaires, dont le projet phare est le « Couloir vert Kivu-Kinshasa ».

Un cadre juridique renforcé pour la conservation

La loi introduit une nouvelle catégorie d’aires protégées, les “aires protégées à vocation de réserve communautaire“. Ces zones permettront de concilier la conservation de la biodiversité avec les activités socio-économiques et culturelles des populations locales, tout en respectant leurs droits.

Eve Bazaiba, ministre d’Etat chargée de l’Environnement (Ph droits tiers)

Le « Couloir vert Kivu-Kinshasa », un projet ambitieux présenté en novembre dernier, s’inscrit parfaitement dans ce nouveau cadre juridique. Il vise à créer une vaste aire protégée couvrant plus d’un demi-million de kilomètres carrés, s’étendant de Beni à Kisangani, puis jusqu’à Kinshasa.

Les objectifs du projet

Ce projet ambitieux a plusieurs objectifs :

Lutter contre le changement climatique : En protégeant d’immenses forêts, la RDC contribuera à la lutte contre le réchauffement climatique ; Renforcer la biodiversité : Le « Couloir vert » permettra de préserver des écosystèmes uniques et de protéger la faune et la flore ; Développer l’économie verte: en favorisant des activités économiques durables, le projet contribuera au développement économique des communautés locales, et Stabiliser les zones conflictuelles : Le projet contribuera à la stabilisation de régions touchées par les conflits, comme Beni et l’Ituri, en offrant des alternatives économiques aux groupes armés.

Une approche inclusive

La réussite de ce projet repose sur une approche inclusive, impliquant les communautés locales, les autorités coutumières, les organisations de la société civile et le secteur privé. Le gouvernement congolais s’engage à mettre en place des mécanismes de consultation et de participation pour garantir l’appropriation du projet par les populations.

Des défis à relever

La mise en œuvre du “Couloir vert Kivu-Kinshasa” représente un défi de taille. Le gouvernement devra notamment faire face à la pression foncière : La croissance démographique et les activités économiques mettent une pression croissante sur les terres ; L’exploitation illégale des ressources naturelles, en effet, l’exploitation forestière illégale et le braconnage constituent une menace constante pour la biodiversité. Cependant, il y a aussi les conflits armés : Les groupes armés actifs dans la région continuent de déstabiliser certaines zones.

Un espoir pour l’avenir

Malgré ces défis, le projet du “Couloir vert Kivu-Kinshasa” représente un espoir pour l’avenir de la RDC. Il offre une opportunité unique de concilier développement économique et protection de l’environnement. En positionnant la RDC comme un leader mondial dans la lutte contre le changement climatique, ce projet pourrait attirer des investissements étrangers et renforcer la coopération internationale. Lire aussi : RDC : Le FONAREDD se consolide pour optimiser la gestion des ressources forestières – Infocongo

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RDC : Le FONAREDD se consolide pour optimiser la gestion des ressources forestières https://infocongo.net/2024/11/29/rdc-le-fonaredd-se-consolide-pour-optimiser-la-gestion-des-ressources-forestieres/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rdc-le-fonaredd-se-consolide-pour-optimiser-la-gestion-des-ressources-forestieres Fri, 29 Nov 2024 17:00:02 +0000 https://infocongo.net/?p=91006 Le Comité de pilotage du Fonds National pour la Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (FONAREDD) s’est réuni mercredi 27 novembre, pour la première fois depuis la formation du nouveau gouvernement en juin, présidé par le ministre des Finances, Doudou Fwamba. Cette réunion avait pour but de dresser...

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Le Comité de pilotage du Fonds National pour la Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (FONAREDD) s’est réuni mercredi 27 novembre, pour la première fois depuis la formation du nouveau gouvernement en juin, présidé par le ministre des Finances, Doudou Fwamba. Cette réunion avait pour but de dresser un bilan des progrès du Fonds et de planifier les actions futures pour optimiser la gestion des ressources forestières en République Démocratique du Congo.

La récente réunion a permis de confirmer de nouveaux projets, d’un montant supérieur à 137 millions de dollars, financés par la CAFI et la Suède. Ces fonds seront alloués à des initiatives destinées à la préservation des forêts, au développement d’activités économiques durables et à l’amélioration du quotidien des communautés locales.

Confirmation des projets

« Nous saluons le gouvernement d’avoir validé trois politiques très importantes : agricole, foncière et énergétique. Je crois qu’il y a beaucoup de travail pour améliorer ce côté-là. Il y a aussi la publication des contrats miniers, pétroliers ; l’adoption d’un plan stratégique de planification familiale, il y a des projets qui visent à baisser la consommation de l’énergie issue du sous-sol dans trois des principales villes congolaises », a dit Alyson King, ambassadrice du Royaume-Uni en RDC, après la réunion.

Placée sous le thème : « Forêt de la RDC, poumon du monde : mobiliser et agir pour un développement durable », la réunion a connu la participation du Ministre d’État à l’Aménagement du territoire, du Ministre des Ressources hydrauliques et de l’Énergie, ainsi que des représentants des Ministres de l’Environnement, de l’Agriculture, des Affaires foncières, du représentant du Directeur de Cabinet du Chef de l’État et de la société civile.

Des membres du corps diplomatique, y compris les ambassadeurs du Royaume-Uni, de la France et de la Suède, ainsi que des représentants de la Norvège et des Pays-Bas dans le cadre de l’initiative CAFI, étaient aussi présents.

Des réformes pour accroitre l’efficacité

Le FONAREDD a initié une série de réformes pour consolider sa gouvernance et accroître son efficacité. Des modifications ont été réalisées au sein des structures de gouvernance, en particulier concernant le Comité de pilotage, le Comité de revue des programmes et le Secrétariat exécutif. L’objectif de ces changements est de garantir une inclusivité accrue, une coordination améliorée entre les parties prenantes et une gestion des projets plus efficace.

Le processus de recrutement pour le Secrétariat exécutif est actuellement en cours et devrait se conclure au début de l’année 2025. Les nouvelles recrues fourniront les compétences essentielles pour améliorer les capacités du Fonds dans les domaines de la programmation, du suivi et de l’évaluation des projets.

Le gouvernement congolais nourrit une ambition précise : faire du FONAREDD un instrument central de la transition écologique nationale. Ce fonds vise à mobiliser des financements climatiques d’envergure pour appuyer le développement durable et la préservation des forêts.

Mobiliser desn ressources financières

Dans cette perspective, une réflexion est engagée afin de préciser le futur rôle du FONAREDD face à des enjeux climatiques croissants. L’ambition est de positionner le Fonds comme un acteur majeur dans la mobilisation de ressources financières destinées à des projets ayant un impact significatif sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre et la conservation de la biodiversité.

Bien que des avancées aient été faites, il reste encore de nombreux défis à surmonter. Ceux-ci incluent l’accélération du décaissement des fonds, l’amélioration de la coordination avec les autres intervenants dans la conservation de la nature, et l’augmentation de l’implication des communautés locales dans les projets soutenus par le FONAREDD. Lire aussi : Quelles retombées pour la RDC au One Forest summit? – Infocongo

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RDC : le ministre du Tourisme rassure sur la concrétisation du partenariat avec l’AC Milan https://infocongo.net/2024/11/27/rdc-le-ministre-du-tourisme-rassure-sur-la-concretisation-du-partenariat-avec-lac-milan/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rdc-le-ministre-du-tourisme-rassure-sur-la-concretisation-du-partenariat-avec-lac-milan Wed, 27 Nov 2024 15:40:10 +0000 https://infocongo.net/?p=90951 Le projet de partenariat entre la République Démocratique du Congo et le club de football italien AC Milan, visant à promouvoir le tourisme congolais, avance à grands pas. C’est ce qu’a assuré le ministre du Tourisme, M’pambia Musanga Didier, lors d’un point presse. Adopté en septembre dernier par le Conseil des ministres, ce partenariat devrait...

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Le projet de partenariat entre la République Démocratique du Congo et le club de football italien AC Milan, visant à promouvoir le tourisme congolais, avance à grands pas. C’est ce qu’a assuré le ministre du Tourisme, M’pambia Musanga Didier, lors d’un point presse.

Adopté en septembre dernier par le Conseil des ministres, ce partenariat devrait permettre à la RDC de gagner en visibilité sur la scène internationale. En effet, en arborant le logo « Destination RDC » sur leurs maillots, les joueurs milanais toucheront des millions de téléspectateurs à travers le monde.

Un choix stratégique

Interrogé sur les raisons de ce choix, le ministre du Tourisme a expliqué que le football était un vecteur de communication extrêmement puissant. « Un club comme l’AC Milan, c’est près de 10 à 20 millions de personnes qui suivent chaque match. C’est une visibilité immédiate et mondiale pour notre pays », a-t-il souligné.

Un potentiel touristique inexploité

Selon M’pambia Musanga Didier, la RDC dispose d’un potentiel touristique immense, encore largement méconnu. « Nous avons une diversité culturelle, gastronomique et naturelle exceptionnelle », a-t-il affirmé. Le partenariat avec l’AC Milan est une première étape pour mettre en valeur ces atouts et attirer les touristes.

Un projet ambitieux

Le ministre a également évoqué d’autres pistes pour promouvoir le tourisme congolais, notamment en s’appuyant sur les influenceurs congolais et sur la diaspora. “Nous avons tout ce qu’il faut pour faire de la RDC une destination touristique de premier plan“, a-t-il assuré.

Un contexte favorable

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion de l’image de la RDC à l’international. Le président Félix Tshisekedi a multiplié les initiatives pour attirer les investisseurs et renforcer les relations diplomatiques du pays. Les partenariats avec des personnalités influentes comme Jean-Claude Van Damme et Tony Parker en sont des exemples.

Okapi animal endémique de la RDC
Okapi animal endémique de la RDC

Les prochaines étapes

Le ministre du Tourisme a appelé à la patience, assurant que le lancement officiel du partenariat avec l’AC Milan était imminent. “Nous voulons que ce lancement soit une réussite, c’est pourquoi nous prenons le temps de bien préparer les choses“, a-t-il expliqué.

On retiendra donc que le partenariat entre la RDC et l’AC Milan est une excellente nouvelle pour le tourisme congolais. Il s’agit d’une opportunité unique de promouvoir la destination RDC à l’échelle mondiale. Lire aussi : La RDC mise sur l’AC Milan pour booster son tourisme – Infocongo

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Mbanza-Ngungu : les inondations détruisent environ 1000 hectares de cultures https://infocongo.net/2024/11/25/mbanza-ngungu-les-inondations-detruisent-environ-1000-hectares-de-cultures/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=mbanza-ngungu-les-inondations-detruisent-environ-1000-hectares-de-cultures Mon, 25 Nov 2024 15:11:23 +0000 https://infocongo.net/?p=90892 Plus de mille hectares de cultures variées ont été ravagés par des inondations sur le territoire de Mbanza-Ngungu, au Kongo Central. Cette calamité, qui a touché les villages de trois collectivités dans le secteur de Boko, résulte de pluies torrentielles survenues durant la nuit du 21 au 22 novembre. Les crues ont ravagé les plantations...

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Plus de mille hectares de cultures variées ont été ravagés par des inondations sur le territoire de Mbanza-Ngungu, au Kongo Central. Cette calamité, qui a touché les villages de trois collectivités dans le secteur de Boko, résulte de pluies torrentielles survenues durant la nuit du 21 au 22 novembre.

Les crues ont ravagé les plantations de manioc, maïs, arachides et bananiers, ainsi que diverses cultures maraîchères telles que les tomates, aubergines et ciboulettes, dans les vallées des rivières Nkokozi et Nvuazi.

Près de trente villages subissent cette situation et « des milliers d’hectares sont sous les eaux. C’est déplorable parce que l’année passée, la population a connu à quatre reprises ce genre d’inondations. Donc, déjà, c’est dans une situation de famine qu’elle se trouve », redoute Victor Nzuzi Mbembe, un des acteurs de développement de Mbanza-Ngungu qui livre cette information.

Agriculteurs appauvris, prix des denrées en hausse

Il affirme que ces inondations appauvrissent les agriculteurs et entraînent une hausse des prix des produits agricoles sur les marchés. Elles surviennent particulièrement au début de l’année agricole, la saison A. « Il faut des aménagements hydroagricoles, comme à l’époque où il y avait des digues, des barrages dans le milieu. Et tout ça, c’est boucher, tout ça, c’est détruit ! », déplore Victor Nzuzi.

Des inondations semblables ont frappé Mbanza-Ngungu quatre fois l’année dernière, sans que les paysans ne reçoivent d’assistance de la part des autorités.

En janvier, environ 2000 hectares de cultures, incluant le manioc, le maïs, les arachides, les bananiers et d’autres cultures maraîchères situées dans les vallées de plusieurs rivières, ont été ravagés par des inondations. Ces dernières ont suivi de fortes précipitations qui se sont abattues sur la région depuis l’après-midi du mardi 2 janvier jusqu’au matin du mercredi 3 janvier.

Habitations détruites, routes ipraticables…

Il convient de savoir qu’outre les champs, plusieurs habitations ont également été détruites, notamment à Nduakulu dans la cellule 10 quartier Loma, des maisons se retrouvent envahies par les eaux (Référence : en allant vers école Nduakulu), les jardins des chinois, beaucoup de jardins sous les eaux et d’autres ont été emportés par le courant d’eau, à l’Athénée, quartier Loma2 plusieurs maisons sont également sous les eaux usé de la pluie…

Des habitations détruites par la pluie à Mbanza-Ngungu (ph droits tiers)

Ces intempéries ont causé des dégâts matériels considérables et affecté gravement les conditions de vie des populations locales.

À Lukala, dans le quartier 5, les pluies ont submergé des maisons et des avenues, rendant les déplacements totalement impossibles. Ce triste spectacle n’est pas nouveau pour les habitants, qui redoutent chaque année les impacts des pluies diluviennes sur leur quotidien. « J’ai trouvé mon champ rempli des eaux de pluie, la rivière de Nkokozi a débordé. Toutes mes cultures sont emportées », regrette un paysan.

Pour rappel, c’est la troisième année consécutive que les paysans vivent ce calvaire. Actuellement, plusieurs routes dans le territoire de Mbanza-Ngungu sont devenues impraticables.

Entre-temps, la météo annonce d’autres pluies, la situation risque d’être davantage alarmante. Lire aussi : RDC : Le Tanganyika devient la province la plus touchée par l’insécurité alimentaire – Infocongo

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Nord-Kivu : Les résidents de Goma invités à utiliser les services d’évacuation des déchets pour garder la ville propre https://infocongo.net/2024/11/13/nord-kivu-les-residents-de-goma-invites-a-utiliser-les-services-devacuation-des-dechets-pour-garder-la-ville-propre/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=nord-kivu-les-residents-de-goma-invites-a-utiliser-les-services-devacuation-des-dechets-pour-garder-la-ville-propre Wed, 13 Nov 2024 16:08:02 +0000 https://infocongo.net/?p=90671 Mardi 12 novembre, l’inspectrice du service d’assainissement de la mairie de Goma, Mme Judith Maliyandugu, a encouragé les habitants du chef-lieu du Nord-Kivu à utiliser les services privés d’évacuation des déchets afin de garder la ville propre. Elle a également annoncé l’adhésion aux divers services partenaires. Elle indique que le service d’assainissement de la mairie...

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Mardi 12 novembre, l’inspectrice du service d’assainissement de la mairie de Goma, Mme Judith Maliyandugu, a encouragé les habitants du chef-lieu du Nord-Kivu à utiliser les services privés d’évacuation des déchets afin de garder la ville propre. Elle a également annoncé l’adhésion aux divers services partenaires.

Elle indique que le service d’assainissement de la mairie de Goma travaille en collaboration avec des agences partenaires spécialisées dans l’évacuation des déchets. Ces agences sont particulièrement actives dans les artères principales de la ville, s’assurant de la propreté constante de la ville et de ses alentours.

Collecte et évacuation de déchets à Goma (ph droits tiers)

« Nous sensibilisons chaque jour la population à prendre des adhésions aux différents services partenaires d’évacuation d’immondices et de déchets ménagers en vue de maintenir la belle robe de la ville de Goma », a déclaré Mme Judith Maliyandugu.

Judith Maliyandugu a egalement dénoncé le comportement de certains habitants qui jetent des déchets dans les lieux publics.

« La population de la ville est souvent mal habituée. Elle utilise trop souvent les Maibobo (enfants de la rue) pour aller jeter des ordures et des déchets ménagers dans les rues et avenues de la ville à moindre coût », a déploré l’inspectrice.

Adhésion aux agences d’évacuation

L’inspectrice Judith Maliyandugu a demandé aux ménages d’adhérer aux agences d’évacuation afin de rendre la ville propre.

« Nous sensibilisons les ménages à l’adhésion aux agences d’évacuation d’immondices, pour permettre à ces dernières de se charger du ramassage des déchets. Car ces agences savent où il faut déposer ces immondices pour qu’ils soient traités et transformés pour rendre ainsi la ville propre », a-t-elle soutenu.

En tant que perceptrice à la mairie de Goma, Mme Maliyandugu a averti quiconque serait pris en flagrant délit de jeter des déchets ou des immondices dans les rues et avenues. Elle a souligné que cet acte constitue une infraction passible de sanctions légales, notamment des amendes transactionnelles. Lire aussi : La jeunesse des Grands Lacs unie pour bâtir la paix à Goma – Infocongo

Gel Boumbe

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Le gouverneur de Kinshasa voudrait transformer des déchets plastiques grâce au groupe Angel https://infocongo.net/2024/11/07/le-gouverneur-de-kinshasa-voudrait-transformer-des-dechets-plastiques-grace-au-groupe-angel/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-gouverneur-de-kinshasa-voudrait-transformer-des-dechets-plastiques-grace-au-groupe-angel Thu, 07 Nov 2024 14:40:05 +0000 https://infocongo.net/?p=90586 Afin de favoriser la transformation des déchets plastiques et de nettoyer Kinshasa des ordures, le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, a promis le mercredi 6 novembre de fournir les ressources nécessaires au groupe Industriel Angel, une société spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques, pour tripler la quantité de déchets plastiques recyclés. Le communiqué...

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Afin de favoriser la transformation des déchets plastiques et de nettoyer Kinshasa des ordures, le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, a promis le mercredi 6 novembre de fournir les ressources nécessaires au groupe Industriel Angel, une société spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques, pour tripler la quantité de déchets plastiques recyclés.

Insalubrité dans la commune de Gombe
Des déchets organiques à Kinshasa (ph droits tiers)

Le communiqué de l’Hôtel de ville de Kinshasa, publié ce mercredi, l’indique:

 « Le gouverneur Daniel Bumba s’engage à donner les moyens nécessaires au groupe industriel Angel pour que cette entreprise passe de 1.000 à 3.000 tonnes mensuelles des déchets plastiques recyclés. Pour le premier citoyen de la ville, l’objectif est de promouvoir la transformation des déchets plastiques et d’encourager l’économie circulaire pour débarrasser la capitale des immondices, et faire de Kinshasa une ville très assainie ».

Jérôme Sekana, Délégué général du groupe industriel Angel, affirme que l’entreprise, en tant que partenaire de l’Hôtel de ville de Kinshasa, dédiera son expertise au développement de la ville.

Au centre, Jérôme Sekana, DG du groupe Angel (ph droits tiers)

Transformer les déchets au lieu de les enfouir

 « Le gouverneur veut abandonner l’enfouissement des déchets vers la transformation des déchets. Nous avons réussi à construire la première usine de recyclage des bouteilles en plastique et sachets. Le gouverneur qui veut assainir la ville de Kinshasa nous a fait venir pour voir ce que nous pouvons mettre en place pour faire le tri au niveau des ménages, comment on peut traiter et transformer des déchets », a-t-il expliqué.

Il y a quelques semaines, le gouverneur Daniel Bumba a sollicité le soutien des Forces armées pour soutenir les opérations d’assainissement de la ville. On rappellera également que le ministre des Finances, Doudou Fwamba, avait promis les ressources nécessaires pour l’assainissement de la ville de Kinshasa, conformément aux directives du chef de l’État visant à embellir la capitale congolaise pendant ce mandat. Lire aussi : Kinshasa : les travaux de réhabilitation des routes menant au marché central ont commencé – Infocongo

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Kinshasa : les travaux de réhabilitation des routes menant au marché central ont commencé https://infocongo.net/2024/10/27/kinshasa-les-travaux-de-rehabilitation-des-routes-menant-au-marche-central-ont-commence/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=kinshasa-les-travaux-de-rehabilitation-des-routes-menant-au-marche-central-ont-commence Sun, 27 Oct 2024 13:07:39 +0000 https://infocongo.net/?p=90421 Ce samedi 26 octobre 2024, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a lancé les travaux de réhabilitation des voies d’accès au marché central. Cette mesure, très attendue par les habitants de la ville, devrait grandement améliorer la fluidité du trafic et les conditions de circulation dans ce secteur crucial de la capitale. Les voies affectées...

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Ce samedi 26 octobre 2024, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a lancé les travaux de réhabilitation des voies d’accès au marché central. Cette mesure, très attendue par les habitants de la ville, devrait grandement améliorer la fluidité du trafic et les conditions de circulation dans ce secteur crucial de la capitale.

Les voies affectées par ces travaux sont celles qui mènent au marché central, constituant un réseau vital pour la ville. Elles incluent les avenues Flambeau, Kasavubu, Kasaï, Bokassa, de l’École, du Plateau, du Marin et du Marché.

Ces artères, fréquemment saturées et en mauvais état, vont être revitalisées, ce qui améliorera considérablement le confort de conduite des usagers. Les projets d’amélioration de la ville vont au-delà, avec l’annonce par le gouverneur Bumba de la réhabilitation prochaine d’autres routes clés, y compris les avenues Tombalbaye, Rwakadingi, Itaga, Kabambare, Kabinda et Assosa.

Modernisation des infrastructures routières à Kinshasa

Ces travaux font partie d’un programme ambitieux de modernisation des infrastructures routières à Kinshasa, financé par le gouvernement central. Ils reflètent l’engagement du gouvernement provincial de Kinshasa et du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, à améliorer la qualité de vie des habitants de la ville.

Lancement des travaux de réhabilitation des routes menant au marché central (ph droits tiers)

En rénovant les accès au marché central, l’autorité urbaine répond à un besoin social pressant et stimule l’économie locale. Ces améliorations rappellent aussi le rôle clé de la mobilité urbaine dans l’évolution d’une métropole. En optimisant le trafic, en renforçant la sécurité des routes et en simplifiant les interactions, ces changements vont accroître le charme de Kinshasa et élever le niveau de vie de ses citoyens.

Salués par les commerçants du marché central, les travaux de rénovation ont été considérés comme un véritable renouveau pour l’économie locale. Le porte-parole des vendeurs a mis en avant que cette initiative permettrait non seulement d’améliorer leurs conditions de travail mais également de stimuler le commerce dans le secteur.

Le bourgmestre de Kinshasa a exprimé ses félicitations au gouverneur pour sa vision prospective, soulignant l’importance cruciale de la modernisation des infrastructures pour transformer Kinshasa en une métropole moderne et séduisante. Bien que ces travaux représentent une avancée positive pour les habitants, ils introduisent également des défis significatifs. La gestion des désagréments causés par les travaux, l’harmonisation des actions entre les divers intervenants et la sécurisation des financements nécessaires sont des défis qui nécessitent une attention particulière. Lire aussi : Kinshasa se met au vert : Le coup de poing du génie militaire – Infocongo

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L’assèchement du lac Tshangalele : un désastre écologique et social au Katanga https://infocongo.net/2024/10/24/lassechement-du-lac-tshangalele-un-desastre-ecologique-et-social-au-katanga/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lassechement-du-lac-tshangalele-un-desastre-ecologique-et-social-au-katanga Thu, 24 Oct 2024 17:21:28 +0000 https://infocongo.net/?p=90376 Le lac Tshangalele, autrefois une importante ressource en eau pour la province du Katanga en République démocratique du Congo (RDC), connaît aujourd’hui un assèchement alarmant. Cette situation, aux conséquences multiples et graves, suscite de vives inquiétudes chez les populations locales et les experts. Ce lac, également connu sous le nom de lac Lufira ou réservoir...

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Le lac Tshangalele, autrefois une importante ressource en eau pour la province du Katanga en République démocratique du Congo (RDC), connaît aujourd’hui un assèchement alarmant. Cette situation, aux conséquences multiples et graves, suscite de vives inquiétudes chez les populations locales et les experts.

Ce lac, également connu sous le nom de lac Lufira ou réservoir Mwadingusha, est un lac artificiel situé au sud-est de la République démocratique du Congo, à environ 20 km à l’est de la ville de Likasi dans l’ancienne province du Katanga.

Le Lac Tshangalele, il y a quelques décennies (ph droits tiers)

Le lac a été créé par un barrage sur la rivière Lufira près de Mwadingusha en 1926 pour fournir de l’énergie hydroélectrique. Situé à environ 1 100 m d’altitude, il s’étend sur une superficie d’environ 362,5 km² d’eau libre, atteignant une zone inondée maximale de 440 km² pendant les mois les plus humides de février et mars. Malgré sa grande superficie, le lac Tshangalele est peu profond, avec une profondeur moyenne de seulement 2,6 mètres.

Les causes d’un désastre annoncé : les facteurs environnementaux

Ces dernières années, l’accumulation de sédiments dans le lac Tshangalele a été fortement influencée par les activités humaines et le changement climatique. Une analyse de séries chronologiques a montré une corrélation entre l’augmentation des niveaux de sédiments et diverses activités anthropiques, notamment la déforestation, l’expansion agricole et le développement urbain.

Ces activités perturbent le sol et contribuent à accroître l’érosion, ce qui accélère le taux de dépôt de sédiments dans le lac. De plus, le changement climatique a modifié les régimes de précipitations, entraînant des pluies plus fortes et plus fréquentes qui entraînent davantage de sédiments dans le lac.

Cet impact combiné des activités humaines et du changement climatique a conduit à une accumulation accrue de sédiments, ce qui affecte négativement la profondeur et la qualité de l’eau du lac.

Impact du changement climatique

L’un des principaux facteurs environnementaux contribuant à l’assèchement du lac Tshangalele en République démocratique du Congo (RDC) est le changement climatique, qui a entraîné une augmentation des taux d’évaporation et des modifications des régimes de précipitations. La hausse des températures a considérablement augmenté le taux d’évaporation de la surface du lac, provoquant une réduction substantielle des niveaux d’eau.

Les recherches indiquent que les températures moyennes dans diverses régions, y compris les Grands Lacs aux États-Unis, ont montré des augmentations notables au cours des dernières décennies, les projections indiquant des températures futures encore plus élevées.

Ces augmentations de température sont cohérentes avec les observations en RDC, où le changement climatique a entraîné des températures plus élevées, davantage d’événements météorologiques extrêmes et des modifications des régimes de précipitations. L’augmentation de l’évaporation provoquée par ces températures plus élevées a été identifiée comme un facteur critique dans la diminution des niveaux d’eau des lacs, y compris le lac Tshangalele.

De plus, les changements dans les précipitations totales et la variabilité des précipitations en RDC ont exacerbé ce problème, contribuant encore davantage à l’assèchement du lac.

Demandes exponentielles d’énergie hydroélectrique

La demande en énergie hydroélectrique a joué un rôle important dans la dynamique des niveaux d’eau du lac Tshangalele. En effet, le fonctionnement de la centrale hydroélectrique de Mwadingusha, notamment sa consommation d’eau, influence significativement les niveaux d’eau du lac. L’hydroélectricité, qui utilise l’eau stockée dans les barrages pour faire tourner les pales des turbines et produire de l’électricité, est un élément essentiel de la production mondiale d’électricité.

Cependant, l’utilisation intensive de l’eau pour produire de l’énergie hydroélectrique peut contribuer à la fluctuation des niveaux d’eau dans des réservoirs comme le lac Tshangalele. Ces dernières années, la centrale hydroélectrique de Mwadingusha a fait l’objet d’une vaste réhabilitation, notamment le remplacement des turbines et des générateurs, garantissant que toutes les unités soient à nouveau opérationnelles.

Cette rénovation a potentiellement augmenté l’efficacité et la capacité d’utilisation de l’eau pour la production d’électricité, ce qui a eu un impact supplémentaire sur les niveaux d’eau du lac.

De plus, les implications plus larges du changement climatique affectent également l’hydrologie du lac. Les changements dans les tendances climatiques à long terme et les événements météorologiques extrêmes peuvent perturber la disponibilité de l’eau nécessaire à la production d’énergie hydroélectrique, influençant ainsi le bilan hydrique du lac Tshangalele.

Par conséquent, même si la demande en énergie hydroélectrique est cruciale pour les besoins énergétiques régionaux, elle a un impact significatif sur la stabilité et la durabilité des niveaux d’eau du lac Tshangalele.

Pratiques agricoles néfastes

Les activités agricoles dans la région entourant le lac Tshangalele ont influencé de manière significative la consommation d’eau et, par conséquent, les niveaux d’eau du lac. La culture et l’expansion des terres agricoles ont augmenté la demande en eau, entraînant des taux d’extraction d’eau plus élevés du lac et de ses cours d’eau d’alimentation.

Ces pratiques ont non seulement réduit le volume d’eau du lac, mais ont également exacerbé les effets des variations saisonnières. Pendant les mois les plus humides de février et mars, le lac atteint une superficie inondée maximale de 440 km², contre une superficie typique de 362,5 km² ; cependant, la consommation accrue d’eau pour l’agriculture signifie que la capacité du lac à se rétablir pendant ces périodes humides est diminuée.

Le Lac Tshangalele fut naguère une grande étendue d’eau (ph droits tiers)

De plus, la nature peu profonde du lac, avec une profondeur moyenne de seulement 2,6 mètres, le rend particulièrement vulnérable aux fluctuations des apports et des débits d’eau, soulignant encore davantage l’impact de la demande agricole.

Le Lac Tshangalele complètement à sec

Aujourd’hui, le Lac Tshangalele est complètement à sec, la vaste étendue d’eau a laissé la place à un immense espace asséché, où même la végétation semble avoir refusé de s’installer. A perte de vue, le sol est sec, bordé d’épaves de barque en bois, vestiges d’un passé piscicole glorieux.

Il convient de savoir qu’en 1960, la Belgique, pays colonisateur de la RDC, avait légué un projet grandiose d’exploitation piscicole sur le lac Tshangalele, vraiment idéal pour le tilapia. Ce projet devait fournir en poissons non seulement tout le Congo mais également l’Afrique ! En 1965, le projet a été abandonné faute de budget.

Le passé glorieux du Lac Tshangalele (ph droits tiers)

Notons par ailleurs que l’un des principaux facteurs environnementaux contribuant à l’assèchement du lac Tshangalele en République démocratique du Congo (RDC) est le changement climatique, qui a entraîné une augmentation des taux d’évaporation et des modifications des régimes de précipitations. La hausse des températures a considérablement augmenté le taux d’évaporation de la surface du lac, provoquant une réduction substantielle des niveaux d’eau.

En effet, l’augmentation de l’évaporation provoquée par ces températures plus élevées a été identifiée comme un facteur critique dans la diminution des niveaux d’eau des lacs, y compris le lac Tshangalele. De plus, les changements dans les précipitations totales et la variabilité des précipitations en RDC ont exacerbé ce problème, contribuant encore davantage à l’assèchement du lac.

Accumulation de sédiments et son impact sur la capacité de stockage du Lac Tshagalele

Un autre facteur aggravant de cette situation est l’accumulation de sédiments, qui a un impact significatif sur la capacité de stockage du lac Tshangalele. De fait, au fil du temps, les sédiments se déposent au fond du lac, réduisant ainsi le volume disponible pour le stockage de l’eau. Ce phénomène n’est pas propre au lac Tshangalele mais est observé dans de nombreux réservoirs à travers le monde. La réduction de la capacité de stockage peut entraîner une diminution des niveaux d’eau, en particulier pendant les saisons sèches, lorsque les apports sont limités et que la demande en eau reste constante ou augmente.

Quelques barques sur les rives sèches du Lac Tshangalele (capture d’écran)

Ces dernières années, l’accumulation de sédiments dans le lac Tshangalele a été fortement influencée par les activités humaines et le changement climatique. Une analyse de séries chronologiques a montré une corrélation entre l’augmentation des niveaux de sédiments et diverses activités anthropiques, notamment la déforestation, l’expansion agricole et le développement urbain.

Les solutions à envisager pour sauver le Lac Tshangalele

Pour inverser cette tendance et préserver cette ressource vitale, il est urgent de mettre en œuvre des actions concrètes, qui comprennent l’amélioration de la gestion des ressources en eau, par la mise en place de politiques de gestion intégrée des ressources en eau, création d’aires protégées, sensibilisation des populations ; le développement de l’agriculture durable : Promotion de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, telles que l’agroécologie et l’irrigation économes en eau.

Il convient également de retenir la diversification des activités économiques, à travers le développement de secteurs d’activité moins consommateurs en eau pour réduire la pression sur les ressources hydriques ; le renforcement de la coopération régionale grâce à une collaboration entre les pays de la région pour une gestion transfrontalière des ressources en eau.

L’assèchement du lac Tshangalele est un signal d’alarme qui nous rappelle l’urgence d’agir pour préserver nos ressources naturelles et assurer un avenir durable pour les générations futures. Lire aussi : Inondations à Mahagi : 7000 victimes, plusieurs abris et cultures détruits – Infocongo

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