Selon l’avocat, le juge a été « très sévère » envers son client, qualifié de « délinquant primaire ». Il souligne que c’était la première fois que Mondo était condamné dans sa vie. La loi prévoit une fourchette de peine allant de 5 à 20 ans, laissant au juge la latitude de choisir la durée appropriée. Maître Émile Assani conteste la qualification de l’infraction, affirmant que tous les décès d’homme ne constituent pas nécessairement un homicide intentionnel.
L’avocat ajoute : « Il se peut qu’il soit l’auteur de la mort de sa femme, mais le ministère public n’a pas prouvé que les coups infligés par Mondo ont directement causé son décès. Les faits se sont produits le 9 avril, et la personne est décédée le 14 avril. Rien ne prouve que les coups portés par monsieur Moussa ont conduit à sa mort, d’autant plus que la femme était anémique. Nous ne sommes pas d’accord avec cette condamnation et ferons appel pour obtenir justice. »
L’équipe de défense conteste cette condamnation et fera appel pour obtenir justice, d’autant plus que lors de l’incident, il n’y a pas eu de témoins oculaires directs mentionnés par le ministère public. Lire aussi : Kinshasa : Moussa Mondo suspendu du PPRD et du CSC à la suite de l’homicide présumé de son épouse – Infocongo
The post Affaire Moussa Mondo : Appel contre la condamnation appeared first on Infocongo.]]>Le RFLAP adresse son soutien et sa solidarité à la famille et aux proches de la victime. Il salue également les efforts des services de sécurité pour avoir rapidement appréhendé le présumé meurtrier.
« Nous exhortons les autorités à poursuivre leurs investigations afin d’établir les responsabilités et de faire en sorte que le présumé meurtrier réponde de ses actes devant la justice », souligne le réseau, appelant à une enquête approfondie et au strict respect de la loi.
À cet égard, le RFLAP lance un appel au gouvernement congolais, en particulier au ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant, pour qu’il prenne des mesures urgentes visant à prévenir et à combattre les violences faites aux femmes. Il encourage également les organisations de la société civile à intensifier leurs actions de sensibilisation au sein des communautés.
« Il est essentiel d’informer et d’éduquer les femmes sur leurs droits, afin qu’elles puissent se protéger et demander de l’aide en cas de violence », insiste le communiqué.
Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole demeure mobilisé dans sa lutte pour l’égalité des sexes et la protection des droits des femmes. Il continuera à œuvrer pour un monde où chaque femme peut vivre librement et en toute sécurité.
Le mari d’Alisa Khadidja, Moussa Mondo, cadre du PPRD et ancien vice-ministre des hydrocarbures, a été rapidement appréhendé par les services de sécurité suite au décès tragique de sa femme. Les autorités devront poursuivre leurs investigations pour établir les responsabilités et veiller à ce que le présumé meurtrier réponde de ses actes devant la justice. Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole encourage une enquête approfondie et l’application stricte de la loi.
En République démocratique du Congo (RDC), le cadre juridique prévoit des sanctions pour les crimes, y compris les violences faites aux femmes. Voici quelques éléments concernant les peines encourues :
En mars 2024, la RDC a rétabli la peine de mort12. Cependant, il est important de noter que le rétablissement de la peine de mort suscite des controverses et des préoccupations en matière de droits de l’homme.
Dans le cas de violences conjugales, telles que celles qui ont entraîné la mort d’Alisa Khadidja, les peines peuvent varier en fonction des circonstances spécifiques. Les auteurs de tels actes peuvent être poursuivis pour meurtre, violences volontaires, ou d’autres infractions en vertu du code pénal congolais.
La RDC dispose d’une loi spécifique sur les violences sexuelles qui prévoit des sanctions pour les agressions sexuelles, le viol et d’autres formes de violence sexuelle. Les peines peuvent inclure des années d’emprisonnement, en fonction de la gravité de l’infraction.
Notons également que le gouvernement congolais a mis en place des mécanismes pour prévenir et réprimer les violences faites aux femmes. Cela inclut des enquêtes, des poursuites judiciaires et des mesures visant à protéger les victimes.
Il est essentiel que les autorités continuent de faire respecter la loi et de garantir que les auteurs de violences soient tenus responsables de leurs actes. Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole (RFLAP) et d’autres organisations de la société civile jouent un rôle crucial dans la sensibilisation, la prévention et la protection des droits des femmes en RDC. Lire aussi : Kinshasa : Moussa Mondo suspendu du PPRD et du CSC à la suite de l’homicide présumé de son épouse – Infocongo
The post Kinshasa : Le RFLAP et les ODDF consternés par le décès tragique de Khadidja Alisa appeared first on Infocongo.]]>Le PPRD, profondément attristé par ce drame, a pris cette mesure en vertu de ses statuts et de son règlement intérieur qui prônent les valeurs républicaines et démocratiques, le respect des droits humains et de la femme, ainsi que l’honorabilité et la dignité de la personne. Le communiqué du parti souligne la gravité des soupçons pesant sur Moussa Mondo. Lire aussi : Barbara Kanam a plaidé pour la cause des femmes de l’Est auprès du vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo – Infocongo
Par ailleurs, lundi 15 avril dernier, l’Imam Moussa Mondo a été également suspendu par le Conseil supérieur chiite (CSC), une branche de la confession religieuse musulmane présente en République démocratique du Congo, dont Moussa Mondo, était secrétaire national en charge des relations avec les institutions du CSC, car « soupçonné des violences conjugales » ayant causé la mort de son épouse Khadidja Alissa, a-t-on lu dans un communiqué de cette confession religieuse, parvenu mardi à la presse.
« Nous réprouvons ouvertement des violences (…) et décidons l’exclusion de l’Imam Moussa Sadr du Conseil Chiite de la RDC. L’interdiction est faite à ce dernier d’arborer les insignes religieux, d’user du qualificatif d’Imam et l’interdiction de participer aux cérémonies cultuelles et culturelles organisées par le Conseil », a indiqué le communiqué signé par le président du Conseil, Mawlana Issa Mbaki Nkusu.
Il est à noter que Moussa Mondo a été arrêté à Kinshasa dans la nuit du 14 avril après avoir accompagné son épouse dans un hôpital, où elle a été admise pour des coups et blessures qu’il lui aurait infligés.
Le suspect est actuellement en garde à vue en attendant d’être déféré devant son juge naturel pour un procès en flagrance.
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