Un choix stratégique de la banque qui lui permettra d’investir dans le développement du numérique en RDC. Le partenariat avec Moneygram, l’une des plus grandes sociétés de transferts internationaux, à la pointe de la numérisation des services, permet à Sofibanque de contribuer à l’inclusion financière en République démocratique du Congo.

Avec ce partenariat, les clients peuvent désormais envoyer directement leur argent via les applications et les services de messagerie financière de deux entreprises. On note le transfert d’argent de particulier à particulier et le transfert d’un compte en banque vers un particulier en toute sécurité. Pour effectuer ces transactions, le client n’a pas besoin d’être obligatoirement en possession d’un compte bancaire.

Henry Wazne, Administrateur Directeur Général de Sofibanque, s’est dit satisfait de ce partenariat qui, selon lui, témoigne leur engagement en faveur de l’utilisation de services numériques pour les clients afin de participer à l’accélération de l’inclusion financière en RDC.

Hugues Boketsu Efole, Chef du Développement International de Moneygram, a également exprimé sa joie : « Nous nous félicitons de cet accord avec Sofibanque, un partenaire dont la présence importante en République Démocratique du Congo va nous permettre de faire croître nos activités dans le pays, notamment pour renforcer le lien entre la diaspora et la population congolaise. Nous sommes heureux d’offrir, avec l’aide de Sofibanque, des services financiers numériques destinés à tous. »

Armel Langanda

De ce rapport, le ministère des Finances avec à sa tête, le ministre Sele Yalaghuli, n’a pas manqué d’exprimer son sentiment en ces termes :

« Avec une contribution de 482,111 millions USD au budget de l’État contre 60,021 millions USD pour les hydrocarbures et 2,248 millions USD pour les forêts, les recettes issues de l’exploitation minière représentent 88,6% des revenus tirés des secteurs des ressources naturelles ».

C’est dans le cadre de l’engagement de la RDC à la transparence dans la gestion des finances publiques que les recettes issues des secteurs des ressources naturelles sont publiées. C’est pourquoi, le ministère des Finances relève que l’exploitation des mines en RDC a rapporté, au Trésor public, 482,111 millions USD au premier semestre 2020, dont 201,714 millions USD au premier trimestre et 280,396 millions au deuxième trimestre.

A l’avis de certains membres proches de l’Inspection générale des finances, si ces recettes étaient orientées vers un guichet unique, le trésor public allait encaisser plus.

Gel Boumbe

Ajouter à cela les mesures prises par le Premier ministre concernant l’atténuation des effets négatifs du coronavirus sur l’économie nationale, que le ministre des Finances a transmises à la Direction des impôts pour application.

Il ressort de cette correspondance que les services des impôts sont tenus de :

• suspendre durant une période de trois mois, la perception de la TVA à l’intérieur sur la production et la vente des produits de première nécessité, dès la signature du Décret du Premier ministre ;
• de suspendre durant une période  de trois mois, toutes les missions de contrôle fiscal sur place, sauf pour des cas de flagrance avérée touchant aux intérêts du Trésor public et, ceci, après avoir saisi le ministre des Finances pour une autorisation préalable ;
• de surseoir les actions de recouvrement forcé des arriérés fiscaux. Il y a lieu cependant, de déférer, pendant cette période, en faveur des entreprises qui en feraient la demande, le délai de paiement sans pénalités ;
• prendre en compte comme charges déductibles du résultat comptable de l’exercice2020 des contributions des entreprises au Fonds de soutien à la riposte. Le ministre des Finances insiste sur  le fait que ces dépenses doivent être justifiées par les pièces requises par la loi fiscale en vigueur.

Si les entreprises et les entrepreneurs vont pousser un ouf de soulagement pendant cette période, le Trésor public, soumis ainsi à la diète, ne s’en portera nullement mieux.