Ce dernier remplace à ce poste Ghislain KiKangala, le premier Directeur général à diriger cette Agence crée par le Chef de l’Etat congolais et directement rattaché à la Présidence de la République.

L’APLC avait été éclaboussée par un scandale de corruption, quelques mois seulement après sa création, et deux de ses Directeurs avaient même été emprisonnés.

L’ancien Directeur Général, Kikangala a écrit sur son compte Twitter : « Ma mission à la tête de l’APLC a pris fin mais l’APLC continue. Reconnaissance éternelle au Président Tshisekedi pour la confiance placée en moi. Bonne chance au Coordonnateur Thierry Mbulamoko à qui je passe le relais. »

De son côté, le promu a écrit, toujours sur Twitter « Ma gratitude à mon Jésus pour Sa fidélité.  Mes remerciements au Chef de l’Etat S.E Félix Antoine Tshisekedi pour la confiance placée en ma personne comme Coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption APLC ».

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Cet ancien avocat du sphinx de Limete, Etienne Tshisekedi, aidera le Président de la république à lutter contre la corruption, la fraude et les antivaleurs.

Agé de 60 ans, ce cadre de l’Udps est diplômé de l’Université Catholique de Louvain et avocat au barreau de Bruxelles en Belgique.

Il a été l’un des défenseurs de la Rdc à la cour internationale de la justice (Cij) dans le procès contre l’Ouganda en 2005.

Titulaire d’un diplôme en droit international privé, Me Kikangala est l’auteur de plusieurs articles de doctrine dont « Les fonds vautours » et un autre sur l’application de l’ordre public international dans le cadre du Règlement Successoral Européen.

Ses proches le décrivent comme un cacique de première heure, une personne réfléchie, une personne courageuse, au verbe percutant.

Il faut noter que l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption a été créé par le Chef de l’Etat par ordonnance n° 20/013 du 28 mars 2020.

Le Coordonnateur de l’Agence a pour mission de piloter et rendre effective la vision du Président en matière de lutte contre la corruption et de renforcement des politiques de prévention de la corruption à l’égard des personnes chargées aussi bien de l’exécutif que du secteur privé.

Jacques Kalokola