En effet, cette campagne de deux semaines a pour objectif de rappeler aux électeurs de cette partie du pays les numéros d’ordre sur les listes électorales et attirer ainsi l’attention de ces derniers au bien-fondé de ces scrutins. Il faut noter que ces circonscriptions n’avaient pas participé aux élections présidentielles et législatives à cause de l’insécurité pour l’ensemble des deux circonscriptions et la montée de la fièvre hémorragique à virus Ébola.

Cependant, les populations de ces contrées déclarent ne plus être concernées par ces scrutins qui ne représentent plus des vrais enjeux tels que voulu dans le passé et surtout que la corruption et le clientélisme ont élu domicile dans ces échéances.

La confiance n’y étant plus de mise, la CENI a le pain sur la planche. Les candidats députés quant à eux se disent aussi très essoufflés financièrement et physiquement par la dernière campagne et surtout moralement par les évènements de corruption qui ébranlent toute la nation.

Trois candidatures ont été également enregistrées pour le poste de vice-président. Il s’agit de celles du président de l’actuel bureau provisoire, Paul Gérard Sapu Kalimasi, de Marie Nelly Tsasa Mbungu et de Francis Tshibalabala Mukunayi.

Désormais, on attend que le 15 mars 2019 prochain, date de l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que des sénateurs par les députés provinciaux.

L’Assemblée Provinciale de Kinshasa est dominée par le Front Commun pour le Congo (FCC). Avec 17 élus, suivis de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) avec 12 députés provinciaux.

MurLut