Toutes les parties prenantes ont pris des engagements au cours d’une séance de travail tenue au courant de la semaine entre les ministres des Finances, de l’Aménagement du territoire, celui des Transports, voies de communication et désenclavement, les délégués de la Régie des voies aériennes (RVA) et le responsable de la société chinoise.

A Kisangani, la population attend la concrétisation de ce projet, dont la durée de la suite des travaux est de sept mois. Les boyomais qui ont le sentiment d’être parmi les oubliés de la République pourraient peut-être cette fois être satisfaits.

Annonces non concrétisées

En effet, ce n’est pas la première fois que de telles annonces sont faites.  Pour rappel, Joseph Kabila avait lancé en juillet 2017 les travaux de réhabilitation de de cet aéroport qui devraient durer 12 mois, pour un coût de 6 millions USD et concerner notamment l’installation des équipements aéroportuaires modernes, mais quasiment rien n’avait été fait.

Par ailleurs, en juin 2014, la RVA avait annoncé un accord avec la firme espagnole Geci toujours pour la réhabilitation de cet aéroport. Là encore, le projet était ambitieux et impliquait la réhabilitation de la tour de contrôle, installer des équipements d’aide à la navigation aérienne et des télécommunications. Un montant de 9 millions USD avait été avancé, mais toujours sur papier. En 2009, une autre promesse de même nature avait été faite.

Cependant, depuis quelques mois, les infrastructures aéroportuaires semblent revenir au cœur des projets du gouvernement.

« J’envisage probablement, exploiter les opportunités des partenariats publics et privés pour mobiliser les capitaux afin qu’au minimum nous soyons capables d’implanter en ce qui concerne le transport aérien, au moins 3 aéroports fiables et modernisés dans chaque province de notre pays. Ainsi donc, nous aurons au minimum 78 aéroports. Et, je vous dis, c’est faisable », avait déclaré le 7 avril devant les députés nationaux Chérubin Okende, ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement.

Avec une piste longue de 3800 mètres, cet aéroport est parmi les plus grands du pays. Il avait été pensé pour être un véritable hub entre Lubumbashi, Goma et Kinshasa. Lire aussi: Kisangani : reprise des activités à l’aéroport de Bangboka

Conduite par son Président directeur général, Zhang Qiyun, elle est venue lui faire part des projets qu’elle entend réaliser en RDC.

Il s’agit des trois mini-barrages hydroélectriques dans le Haut Katanga après prospection des techniciens enquêteurs sur terrain, la voirie urbaine en provinces, et les forages au Kasaï.

Selon le PDG de WIETC/SZTC RDC, Zhang Qiyun, cette société opérationnelle depuis 2007 en RDC a déjà réalisé beaucoup de projets en RDC.

Il s’agit notamment de l’aménagement de la place du 30 juin et la place échangeur de Limete à Kinshasa, la construction du bâtiment du gouvernement et celui de la direction générale de l’office de gestion du fret multimodal « Ogefrem ».

Parmi ces réalisations, il y a aussi le centre de formation chinois et l’usine de traitement d’eau potable de la Regideso à Binza Delvaux, toujours à Kinshasa, ainsi que bien d’autres travaux d’intérêt communautaire qui s’exécutent avec le soutien et la confiance du gouvernement congolais.

Le PDG de WIETC/SZTC RDC, Zhang Qiyun, a exprimé sa reconnaissance au chef du gouvernement central Ilunga Ilunkamba et se dit confiant quant au développement de la RDC.