Ni opposé, ni en accord. Vital Kamerhe soutient que Félix Tshisekedi est qualifié pour prendre l’initiative et invite chacun à attendre les conclusions de la commission annoncée par le Président de la République.
« Certains préfèrent aller trop vite en besogne, ce que le Président n’a demandé à personne. », a déclaré Vital Kamerhe au sortir de l’audience que lui a accordée le président Félix Tshisekedi, lundi 9 decembre. En effet, au sujet du débat sur la révision ou changement de la constitution, le président de l’Assemblée nationale et allié du président Félix-Antoine Tshisekedi, considère que le débat substantiel sur la révision constitutionnelle débutera après la présentation du rapport par la commission instaurée par le chef de l’État.
« Le Président de la République a indiqué qu’il mettra en place une commission multidisciplinaire qui sera chargée de réfléchir sur la question de la révision constitutionnelle. Cette commission n’est pas encore mise en place. Elle réunira des membres de toutes les forces politiques et vives de la nation et ne sera pas limitée à la majorité présidentielle. Mais il y a des gens qui ont le don de lire ce qui viendra qui se mettent déjà à discuter », a déclaré Vital Kamerhe.
Pour Vital Kamerhe, la question de la révision constitutionnelle n’est pas tabou
« La révision constitutionnelle est une question prévue dans notre Constitution. L’article 218 en détaille les modalités, notamment les acteurs habilités à initier ce processus : le Président de la République, le Gouvernement en conseil des ministres, chacune des chambres du Parlement ou encore une pétition signée par 100 000 citoyens. Alors où est le péché ? Nous sommes dans la légalité constitutionnelle », a fait remarquer M. Kamerhe.
Récemment, le Président Félix-Antoine Tshisekedi, depuis Kisangani, a exprimé son intention de réviser certaines parties de la constitution. Il a engagé à établir, dès l’année suivante, une commission multidisciplinaire pour réfléchir à ces changements.
C’est après le rapport de cette commission que les options seront considérées pour une révision de la constitution ou même un changement complet de celle-ci. Lire aussi : L’AFDC-A va participer à la commission de révision de la constitution – Infocongo
