Le mouvement syndicaliste Transparence et Justice Sociale (TJS) brandit la menace d’une grève si les salaires des fonctionnaires de l’Etat pour le mois de mars ne sont pas versés dans les cinq premiers jours du mois d’avril.
Henry-Paul Kana Kana, président de TJS, tout en reconnaissant les efforts du gouvernement pour le paiement du mois de février, a déclaré que l’arrêt de travail sera automatique si aucune solution n’est trouvée pour les agents et fonctionnaires de l’administration publique.
Il s’indigne du manque de communication du gouvernement et de l’absence de justification concrète pour le retard de paiement des salaires.
Du côté du gouvernement, Bienvenu Matenda, ordonnateur délégué général, affirme que des dispositions ont été prises pour garantir le bon déroulement de la paie du mois de mars.
Points clés de la situation :
Le TJS appelle à une grève si les salaires de mars ne sont pas payés dans les 5 premiers jours d’avril. Signalons que le gouvernement a effectué le paiement du mois de février, mais certains agents n’ont pas encore été payés. Les fonctionnaires exigent le paiement de leurs salaires à temps et une meilleure communication de la part du gouvernement.
Réponse du gouvernement : des dispositions ont été prises pour assurer le paiement des salaires de mars. Le TJS et le gouvernement se trouvent dans une situation tendue. La grève est imminente si le gouvernement ne répond pas aux revendications des fonctionnaires.
Il est important de suivre l’évolution de cette situation pour connaître les prochaines actions du TJS et du gouvernement. En attendant, les fonctionnaires congolais se trouvent dans l’incertitude et l’inquiétude face à la possibilité d’une grève et au retard de paiement de leurs salaires.
Cette situation met en lumière les difficultés que rencontrent les fonctionnaires de l’Etat congolais et la nécessité d’une meilleure gestion des finances publiques. Lire aussi : Kasaï-Oriental : plusieurs fonctionnaires impayés à la suite d’erreurs sur leurs identités – Infocongo
