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La RDC organise, 40 après, les états généraux des forêts

Forêt du Bassin du Fleuve Congo

Forêt du Bassin du Fleuve Congo

Démarrés le jeudi 18 janvier 2024, à Kinshasa, les états généraux des forêts de la République démocratique du Congo prendront fin ce mardi 22 janvier 2024.

Si les derniers étaient organisés en 1984, soit 40 ans passés, sous le thème « La forêt, richesse nationale à préserver », ceux de 2024 ont comme thème : « Les forêts de la RDC, nouvelles locomotives de son développement socio-économique et de lutte contre la pauvreté, le déséquilibre écologique, la disparition de la diversité biologique ainsi que les effets néfastes du changement climatique et de la désertification ».

La ministre d’État en charge de l’Environnement, Eve Bazaiba Masudi, a, dans son discours d’ouverture, donné l’objectif principal de ces travaux qui consiste d’accroître la contribution du secteur forestier dans l’économie nationale.

« L’activité de ce jour poursuit un seul objectif global qui est de formuler les grandes résolutions et recommandations permettant d’améliorer la gouvernance forestière et d’accroitre la contribution du secteur forestier dans l’économie nationale ainsi que la lutte contre la pauvreté et les effets néfastes du changement climatique », a dit la Ministre d’État.

Selon elle, l’actuelle gouvernance forestière ne permet pas à la RDC de bénéficier de ses ressources forestières sans être repensée.

« Il est inconcevable qu’un pays qui détient plus de 60% de la superficie du deuxième massif forestier tropical du monde, à savoir le bassin du Congo, ne puisse disposer jusqu’à ce jour, d’une bonne connaissance de cette importante ressource à l’instar d’autres pays avec lesquels nous partageons ce massif », s’interroge la Ministre. 

Ève Bazaiba a ajouté qu’en plus du code forestier en vigueur depuis 2002, la RDC doit avoir également une politique forestière qui sera issue de ces états généraux forestiers. « Il faut dire qu’en l’absence d’une politique forestière nationale, la gestion actuelle des ressources forestières du pays s’effectue pratiquement et surtout dans l’application souvent partielle du code forestier, sans orientation globale de la vision et des objectifs cohérents de développement du secteur », a bien précisé la ministre d’État en charge de l’Environnement. Lire aussi : La 2e conférence internationale sur la biodiversité dans le Bassin du Congo s’ouvre ce lundi à Kisangani – Infocongo

Gel Boumbe

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