Mercredi 19 janvier, l’Hôtel de ville Kinshasa a lancé « Métro-Kin », une nouvelle entreprise de transport. Son objectif est de réhabiliter, moderniser et gérer le chemin de fer dans la capitale sur une longueur de 300 kilomètres.
Le ministre des Transports, Chérubin Okende, et le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, ont signé son acte constitutif à Kinshasa.
Le premier axe concerné par ce projet est celui compris entre la gare centrale et l’aéroport international de Ndjili.
Pour le gouverneur Gentiny Ngobila, c’est un grand pas dans l’épineux problème de déplacement dans la capitale :
« La mobilité aisée et sécurisée des Kinoises et Kinois est l’une des préoccupations majeures de notre mégapole du fait de l’importance socio-économique du transport. J’avais lancé un défi en termes de memento à la Société congolaise des transports et ports (SCTP), afin que renaisse et se modernise le transport par voie ferrée afin de remettre Kinshasa dans le standard international. »
Le gouverneur de la ville indique que toute mégapole à partir de 5 millions d’habitants, devrait disposer d’un réseau de chemin de fer.
« Aujourd’hui c’est chose faite. Dans quelques instants, nous assisterons à la constitution solennelle de la société qui aura à réhabiliter, moderniser et gérer le chemin de fer urbain gare centrale-aéroport de Ndjili », a promis le gouverneur de Kinshasa.
Metro-Kin est créée par l’Hôtel de ville, en partenariat avec un groupe d’entreprises privées, dont Transcongo connexion (TCC).
Le ministre des Transports, Cherubin Okende a salué cette initiative. La réalisation de ce projet a connu le concours de la SCTP ex-Onatra, du Plan directeur de transport à Kinshasa (PDTK), instrument stratégique du développement de la mobilité à Kinshasa et le Comité de pilotage des réformes des entreprises publiques (COPIREP).