Un troisième engin artisanal a explosé dans la soirée de ce dimanche 27 juin au quartier Mabakanga (commune de Ruwenzori), au centre-ville de Beni (Nord-Kivu).
Cette fois, le poseur de bombe a explosé avec son engin macabre, selon le témoignage du porte-parole de l’armée.
Depuis samedi, la ville de Beni fait face à une nouvelle forme de terrorisme, après les attaques à la machette, c’est maintenant le tour des bombes artisanale, la première qui visait une station-service a explosé samedi sur la route nationale, la seconde a blessé ce dimanche matin deux personne dans la paroisse catholique de Beni-Butsili, dans la commune de Mulekera.
Beni sous couvre-feu
En réaction à ces explosions répétitives qui ont fait au moins un mort et deux blessés ce dimanche 27 juin à Beni, les autorités militaires ont décrété un couvre-feu dans la ville.
Le maire de la ville a demandé à la population de regagner urgemment la maison. « Je vais moi-même là-bas parce qu’il y a quelque chose encore qui se prépare selon les informations que j’ai. Jusque-là je demande à la population de s’abriter, de rester chez eux sans possibilité de pouvoir sortir dans la rue », a déclaré le colonel Narcisse Muteba, maire de Beni, qui a du reste confirmé sur les antennes d’une radio locale le décès du poseur de la troisième bombe au quartier Mabakanga.
Pour rappel, la province du Nord-Kivu, tout comme l’Ituri sont en état de siège pour contrer les attaques incessantes des groupes armés dans ces deux provinces. Lire aussi: Nord-Kivu : la police arrête 3 personnes après l’explosion d’une bombe dans une église à Beni
