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Fortes inquiétudes dans les rangs des migrants FCC de l’Union sacrée

Membres du FCC

Membres du FCC à Safari Beach

Forts d’un contingent de près de 100 députés dans la toute nouvelle Union sacrée pour la nation, les élus FCC se sentaient comme devant un boulevard pour rafler tous les postes au sein des institutions, assurés qu’ils étaient de constituer la majorité dans la nouvelle dynamique impulsée par le Président de la République Félix Tshisekedi.

En homme-orchestre de cette dynamique, Jean-Marc Kabund, qui était lui-même assuré de reprendre son poste de n°2 de l’Assemblée nationale, leur avait donné toutes les assurances qu’il serait leur principal protecteur et garant de leurs intérêts politique. Lire aussi: Les députés FCC claquent la porte de la plénière

Comme gage de son engagement solennel, il avait pris l’un des leurs, Jean-Pierre Lihau sous son aile, lui promettant sans coup férir le poste de Président du Bureau de l’Assemblée nationale.

Premier couac de cette machinerie qui semblait pourtant bien rodée, c’est finalement Mboso Nkodia Mpuanga qui sera proposé et élu à ce poste.

A Jean-Pierre Lihau qui commençait à se poser des questions, on dira que ce n’était que partie remise, et qu’un poste d’importance lui serait réservé dans le futur Gouvernement.

Sur ces entrefaites, tous les espoirs des migrants FCC se sont focalisés sur l’informateur Modeste Bahati Lukwebo, que tout le monde voyait déjà comme futur Premier ministre. Tous les ex-sociétaires FCC se sont rués sur lui, faisant concurrence d’amabilité, multipliant les gestes d’allégeance et d’obséquiosité.

Mais voilà que tout d’un coup, et cela depuis près d’une semaine, la valeur boursière de Modeste Bahati s’est effritée elle aussi, au profit dit-on désormais, d’un katangais pur jus, dont l’identité reste encore à connaître.

Du coup, c’est comme un début de panique chez les transhumants FCC, qui se demandent maintenant à quelle sauce ils seront mangés, eux qui avaient déjà tout négocié avec Bahati et Kabund, qui avaient pris des engagements avec eux, et qui se sentaient protégés comme des petits poussins.

Ces derniers temps, Jean-Marc Kabund, désormais casé dans le poste qu’il a toujours envié, se fait plutôt rare, et les dîners autour du feu qu’il avait l’habitude d’organiser avec ses ouailles, ne sont plus apparemment, à son agenda.

Modeste Bahati lui, qui ne se fait plus d’illusion sur un poste qui semblait pourtant lui revenir de droit, essaie désormais de sauver sa propre peau, en s’accrochant de toutes ses forces à une possible présidence du Sénat. Les migrants eux, ne savent pas encore à quelle branche s’accrocher.

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