Au nombre des invités, Denis Kadima Kazadi, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont la candidature a été portée entre autres par cette confession religieuse.

Belle opportunité pour lui d’exprimer son infinie reconnaissance à l’endroit de l’ensemble de la communauté des Kimbanguistes, à travers le chef spirituel de cette confession religieuse qui l’a porté, à bout de bras, pour son élévation, notamment par voie des prières, en vue de prendre les commandes de la CENI.

Dieu seul sait qu’il fut rude ce combat pour y arriver, comme il l’a si opportunément rappelé soulignant que « seul il n’en pouvait rien, aidé en cela par d’autres confessions qui y croyaient fermement ».

Premier à intervenir, selon l’ordre établi par le protocole de l’église, il a choisi, du haut de la chaire, de s’exprimer en lingala.

Devant un parterre d’invités parmi lesquels le directeur de cabinet du chef de l’État en charge des questions économiques et financières, André Wameso (représentant le président de la République), le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito, des personnalités locales, les ambassadeurs de la fédération de la Russie, Alexev Sentebov, de l’Angola et de Congo Brazzaville…

« Grâce à vous la communauté kimbanguiste à travers le père spirituel Papa Simon Kimbangu Kiangani, vous avez joué un rôle capital essentiellement par vos prières pour que nous puissions assumer les responsabilités qui sont les nôtres aujourd’hui au sein de la CENI. Par cet acte, je vous dois collectivement mes vifs remerciements. Ce n’est pas pour mon intérêt personnel mais plutôt celui de la nation tout entière. Nous ferons de tout notre mieux pour ne pas faillir à la mission qui nous est assignée. Ce n’est pas facile mais pas impossible pour y arriver. Nous souhaitons vivement que les élections nous fassent avancer et pour parvenir, j’ai besoin de l’accompagnement de toute la communauté kimbanguiste. », a-t-il indiqué.

C’était pour lui un devoir de revenir sur ses pas, pour aller remercier de vive voix tous ceux qui y ont contribué par la force de la prière. D’où l’expression de reconnaissance à leur endroit. Ici et là, en toute humilité, il l’a reconnu : « un bienfait n’est jamais perdu ».

Ces grandioses manifestations se sont poursuivies avec notamment une somme de remerciements de la communauté kimbanguiste par la voix de son chef spirituel adressés à tous ceux qui ont consenti à y participer. Faisant valoir le prix de la valeur accordée à la paix entre communautés dans le développement des relations.

Bien avant le début du culte, assisté de son conseiller direct en charge de l’administration de l’église, Papa Zako, le chef spirituel de l’église kimbanguiste a accordé une audience au numéro un de la CENI au cours de laquelle il a été évoqué la collaboration qui s’instaure entre la confession religieuse et la Centrale électorale, nous dit la Cellule de communication de la CENI. Lire aussi: RDC : La CENI identifie et recrute des formateurs additionnels et agents temporaires

Gel Boumbe

Le tribunal qui a siégé sur le site du Palais de la Nation où a eu le meurtre, a reconnu coupable Nkodia Kiulu Franck et l’a condamné à une peine « d’emprisonnement à perpétuité et au payement d’une amende d’un franc congolais à la partie civile ».

Le samedi 22 janvier autour de 23 heures, le soldat Nkodia Kiulu, sorti sur le boulevard tantôt à la recherche d’une prostituée, tantôt pour acheter des cigarettes, selon sa déposition, a tiré à bout portant sur sa victime à la suite d’une dispute, aux alentours du Palais de la Nation. Le chauffeur Joseph Tutala a reçu une balle en plein cœur en présence d’une fidèle de son église.

Selon le condamné, la victime était, selon lui, accompagnée d’une femme et d’un autre homme aux allures suspectes.

La sentence a été prononcée après deux jours d’audience, soit du 24 au 25 janvier, en présence d’un échantillon des militaires de la Garde républicaine et des fidèles de l’Eglise kimbanguiste, aile Monkoto, rapporte l’Agence congolaise de presse. Lire aussi: RDC : expédition punitive des membres de la garde républicaine chez Jean-Marc Kabund