Ce don du gouvernement provincial, essentiellement composé des vivres, a été remis par le gouverneur Nzanzu Kasivitha Carly, qui était accompagné de plusieurs députés provinciaux des circonscriptions de Beni ville et Territoire.

Selon le chef de l’exécutif provincial, les bénéficiaires sont des déplacés qui ne sont pas dans des familles d’accueil, mais cantonnés dans des écoles et églises.

Il a profité de cette occasion pour appeler d’autres organisations humanitaires à voler au secours de ces vulnérables, car à l’en croire, la situation est alarmante :

« La guerre a fait 7 ans, il y a plus des déplacés, et il y a ceux qui sont plus vulnérables que les autres. Nous avons d’abord voulu assister ceux qui sont dans les écoles, dans les églises, tout en considérant évidemment qu’il a plus des besoins.

Nous voudrions qu’ils puissent aussi bénéficier de cette solidarité internationale. Nous sommes là pour leur dire aussi que nous devons garder l’espoir. La RDC va gagner cette guerre, le meilleur cadeau qu’on peut donner à la population de Beni c’est de travailler pour que tout ce monde rentre dans leurs milieux respectifs pour leur survie. A la limite de nos moyens, nous allons continuer à mobiliser les ressources provinciales nationales, mais aussi internationales pour que les besoins vitaux de première nécessité dans le cadre de cette mobilisation.

La situation elle est assez alarmante vu le nombre des déplacés qui sont dans la ville Beni, le territoire et la ville de Butembo, il faut nous mobiliser pour que la paix soit rétablie dans cette partie du territoire», a-t-il souhaité.

Il faut rappeler que la ville de Beni accueille depuis quelques jours les déplacés de guerre venus du secteur de Ruwenzori où ils fuient les atrocités des ADF.

Azarias Mokonzi/Beni

D’après les autorités politico administratives locales, les miliciens Mai-Mai du NDC fidèles au général autoproclamé Guidon, en coalition avec ceux de Kitenge, combattraient le groupe Mai-Mai cher au chef milicien Kabido. C’est ce qui serait à la base d’un déplacement massif   des habitants de la place pour des zones supposées sécurisées. 

Elles sont estimées à 7 milles familles  qui vivent actuellement dans les localités de Miriki, Kimaka et Lusogho, malheureusement sans assistance humanitaire.

La société civile locale demande aux autorités provinciales tant locales de s’y impliquer afin de permettre à la population de regagner leurs agglomérations respectives, indique Nasharlone Kashyano Nguomoja président des forces vives locales.

Il appelle par ailleurs les humanitaires, partenaires du gouvernement congolais à venir en aide aux familles déplacées car ne sachant pas à quel saint se vouer.

Venatche Ndaliko/Beni