La police a présenté par la même occasion des produits saisis dans différents sites de fabrication de Bombé, cette substance en vogue dans des milieux des jeunes de la capitale.

Le commissaire divisionnaire adjoint de la police dans la ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, précise que cette opération s’est déroulée dans plusieurs communes de la capitale, notamment à Kalamu, Bandalungwa et Kinshasa :

« Le grand coup a été réalisé sur l’avenue des Ecuries dans la commune de Ngaliema, là où on a trouvé une usine qui hachette ce que vous appelez ‘Bombé’, les catalyseurs. Elle est dirigée par un Tunisien. Nous avons démantelé ce réseau-là ».

« Bombé » est une nouvelle drogue fabriquée à base des résidus des tuyaux d’échappement des véhicules. Très prisée par les jeunes de la capitale Kinshasa, cette substance toxique ne laisse pas sans conséquences : dormir débout, pleurer ou rire sont pas parmi les effets.

Avec Radio Okapi.net

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« Bombé ». Très prisée par les jeunes de la capitale Kinshasa, cette substance toxique ne laisse pas sans conséquences : dormir débout, pleurer ou rire sont pas parmi les effets.

« On fait un mélange des poussières venant du tuyau d’échappement et d’autres produits », témoigne un jeune consommateur de « Bombé ».

« Une fois qu’ils en consomment, les jeunes deviennent comme des « zombies ». Ils plongent dans un état d’inconscience. La démarche change, ils dorment debout, se grattent.  Leurs visagent qui se transforment, tantôt ils pleurent tantôt ils rient », selon le professeur Ndelo Di Panzu, toxicologue.

« La personne adopte un comportement bizarre, il n’a plus conscience de la propreté donc, il devient tout sale », poursuit-il. « Il n’a plus envie de manger, il dort pratiquement toute la journée, n’importe où, manger devient même très difficile. C’est de cette façon que bombé se manifeste », ajoute le Pr Ndelo.

Très inquiets de ce phénomène qui risque d’entraîner les jeunes dans la perdition, le ministre de la Jeunesse, Yves Bunkulu et son collègue de la Santé, Jean-Jacques Mbungani, affirment réfléchir sur les mesures à prendre.

Infocongo.net/Radiookapi.net