Ce mercredi 31 juillet, en matinée, des coups de feu provenant d’armes légères ont retenti sur l’avenue Uvira, dans la commune de Gombe. Selon les informations de nos confrères d’ACTUALITE.CD, les policiers en charge de la sécurité de la résidence de l’ancien Chef de l’État, Joseph Kabila (GLM), ont ouvert le feu pour dissuader les membres du groupe « Force du progrès » qui tentaient de pénétrer dans la propriété.
Adam Shemisi, conseiller en communication d’Olive Lembe Kabila, l’ex-première dame, a précisé : « Les forces du progrès ont cherché à forcer l’entrée de la résidence de GLM, alors qu’Olive Lembe Kabila se trouvait sur place. Cela justifie les tirs entendus à Gombe. »
Un témoin a rapporté avoir observé un groupe de jeunes se déplaçant sur le boulevard Colonel Tshashi : « J’étais au secrétariat général de l’ESU et j’ai vu ces jeunes traverser le boulevard Tshatshi en direction de l’Hôtel Fleuve Congo. »
La « Force du progrès » est considérée comme une milice qui traque toute voix discordante au pouvoir. Certains de ses membres ont été aperçus portant des machettes et des bâtons lors d’une marche de l’opposition le 20 mai 2023. En juin de la même année, l’épiscopat congolais a dénoncé « une milice, visiblement entretenue, qui collabore parfois avec la police pour réprimer les opposants politiques et les citoyens critiques envers la gouvernance actuelle du pays. »
Un incident dangereux et inutile
L’incident provoqué par les brigands de la « Force du progrès » met en évidence les risques pour la sécurité personnelle de l’ancien Chef de l’État, Joseph Kabila, ainsi que de son entourage. Les tentatives d’intrusion dans sa résidence soulèvent des préoccupations quant à la protection des personnalités politiques et de leurs familles.
Stabilité politique : La présence d’une milice telle que la « Force du progrès » qui agit en parallèle impunément au pouvoir en place peut perturber la stabilité politique du pays. Ces groupes peuvent agir comme des acteurs déstabilisateurs et compromettre la confiance dans les institutions gouvernementales.
Plus encore la connivence entre cette milice et les policiers reflète une répression potentielle des opposants politiques. La question de la liberté d’expression et des droits de l’homme se pose ici, car ces brigands sont accusés de cibler toute voix discordante.
Signalons par ailleurs que cet incident malheureux et inutile pourrait attirer l’attention de la communauté internationale. Les organisations de défense des droits de l’homme et les pays partenaires pourraient exprimer des inquiétudes concernant la sécurité et les droits fondamentaux au Congo.
Il donc est essentiel que les autorités prennent des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir et garantir la sécurité de tous les citoyens. Lire aussi : Augustin Kabuya accuse Joseph Kabila d’être responsable de l’insécurité dans l’est et d’avoir fui discrètement le pays – Infocongo
