Le procès tant attendu a débuté ce mercredi 24 juillet, comme prévu, à la Cour militaire de la Gombe, située dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo. Corneille Nangaa, ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et actuel leader charismatique de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), ainsi que 24 autres accusés, sont jugés pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et haute trahison dans l’Est de la RDC.
Notons que le procès a commencé par l’identification des accusés et les premières interrogations. Par la suite, le tribunal a choisi de suspendre l’audience et de la reporter au jeudi 25 juillet, pour donner le temps aux avocats de la défense de consulter les documents du dossier.
Très impliqué, le ministre de la Justice a décrit ce procès comme historique, mettant l’accent sur la rapidité de la phase pré-juridictionnelle. La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a envoyé une mission d’observation pour assurer le respect des droits des parties concernées. Paul Nsapu Mukulu, le président de la Commission, a insisté sur la nécessité d’assurer un procès juste et transparent.
Cependant, un haut responsable de l’AFC a qualifié le procès de « farce », prétendant que Nangaa ne serait pas représenté. D’après ce dirigeant de l’AFC, le but de ce procès est de distraire et de détourner l’attention des négociations de Kampala lancées par son parti politique. Lire aussi : Constant Mutamba explique les fondements juridiques du procès contre Corneille Nangaa devant la Cour militaire – Infocongo
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