Samedi 6 avril, devant le Président de la République, Félix Tshisekedi, les autorités traditionnelles Teke et Yaka ont scellé un acte d’engagement global pour mettre fin aux hostilités dans les provinces touchées par les violences communautaires. Cet accord vise à privilégier le dialogue, la médiation et l’arbitrage, tout en promouvant la cohésion et la justice sociale. Le retour de la paix dans la partie ouest de la RDC est au cœur de cette démarche, et le Président Tshisekedi prévoit de décerner des médailles de mérite aux chefs coutumiers impliqués.
Y a-t-il des chances de succès pour cet engagement ?
L’acte d’engagement signé par les autorités traditionnelles Teke et Yaka pour la paix et la stabilité dans les provinces touchées par les violences communautaires est un pas positif. Cependant, le succès de cet engagement dépendra de plusieurs facteurs :
Volonté de mise en œuvre : il est essentiel que les parties respectent sincèrement les termes de l’accord. Si les chefs coutumiers, les communautés et les autorités politiques s’engagent activement à appliquer les mesures de prévention et de résolution des conflits, cela augmentera les chances de succès.
Suivi et surveillance : un suivi rigoureux est nécessaire pour évaluer la mise en œuvre de l’acte d’engagement. Des mécanismes de surveillance indépendants peuvent aider à garantir que les promesses sont tenues et que les hostilités diminuent réellement.
Soutien du gouvernement :
L’implication du Président de la République, Félix Tshisekedi, est un atout. Si le gouvernement soutient activement cet effort et alloue des ressources pour sa mise en œuvre, cela renforcera les chances de succès.
Engagement de la société civile : la participation des organisations de la société civile, des médiateurs locaux et des groupes de base est cruciale. Leur rôle dans la sensibilisation, la médiation et la promotion de la paix est essentiel.
Contexte politique et social : les conditions politiques, économiques et sociales plus larges auront un impact sur la réussite de cet engagement. Des efforts pour réduire la pauvreté, améliorer l’accès aux services de base et renforcer la cohésion sociale contribueront à la stabilité.
En fin de compte, la volonté collective de toutes les parties concernées et la persévérance dans la mise en œuvre détermineront le succès de cet acte d’engagement pour la paix. Lire aussi : Kinshasa : Les communautés Teke et Yaka s’engagent pour la paix – Infocongo
