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Élections 2023 : Le CSAC rappelle les médias et acteurs politiques au respect du calendrier électoral

Christian Bosembe président du CSAC

Christian Bosembe président du CSAC

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) s’en prend aux journalistes ayant postulé et ceux qui ont commencé la campagne précoce.

C’est le président du conseil supérieur de l’audiovisuel et communication (CSAC), Christian Bosembe qui l’a fait savoir dans une déclaration faite à la presse d’où il de prime abord critiqué vivement la campagne précoce qui continue à se faire dans les différents médias pourtant la campagne n’a pas encore été officiellement autorisée.

Il a promis des sanctions exemplaires contre les médias et les candidats pris en flagrant délit en train de faire la campagne électorale tout en appelant les professionnels de médias au respect des lois du pays.

Christian Bosembe constate que tous les médias, y compris la RTNC, se sont déjà lancés dans sa diffusion avant le 18 novembre 2023, date fixée dans le calendrier électoral pour commencer ladite campagne.

« La campagne sera officiellement lancée, permettant ainsi aux acteurs politiques de présenter leurs offres politiques, afin que les électeurs puissent faire un choix éclairé. Pour l’instant, toute forme de message de propagande est interdite. Les médias, les professionnels de l’information, les directeurs de programmes doivent éviter de traiter des informations liées à la campagne.

Il en va de même pour les pasteurs qui utilisent leurs chaires pour faire campagne, les enseignants qui détournent leur temps d’enseignement, les musiciens qui utilisent leurs productions scéniques, et les journalistes candidats qui continuent à utiliser les médias pour leur propre campagne ou celle de leurs candidats, en s’attaquant souvent aux autres candidats », a déclaré le président du CSAC.

Sanctions pour les récalcitrants

Et d’ajouter « Les acteurs politiques qui utilisent des stratégies malveillantes pour mener frauduleusement leur campagne ne tromperont pas le CSAC. Nous n’aurons d’autre choix que de les sanctionner sévèrement, et en cas de récidive, les auteurs seront traduits en justice. Nous condamnons fermement ces accusations gratuites, ces attaques personnelles, ces discours de haine et cette montée de violences verbales. Il n’y aura aucune tolérance ni complaisance ».

Selon le président du CSAC, les élections en République Démocratique du Congo ne doivent pas être l’occasion de divisions ou d’un événement apocalyptique. Il a souligné qu’il est inacceptable de permettre à quiconque de manipuler les élections à des fins personnelles. Lire aussi : RDC : le CSAC met en garde contre la campagne électorale précoce dans les médias – Infocongo

Jadot Doué Lukadi

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