Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a informé le conseil des ministres de la catastrophe naturelle qui a frappé la ville de Lisala, dans la province de la Mongala, pendant la nuit du 16 au 17 septembre 2023.
Selon le chef du gouvernement central, cette tragédie a été provoquée par un glissement de terrain consécutif à des pluies torrentielles, faisant 17 victimes et détruisant de nombreuses habitations, laissant derrière elle de nombreux sinistrés.
Pour faire face à cette crise, le gouvernement a immédiatement déployé une mission dirigée par le ministère des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire sur le site du désastre. Cette mission a pour objectif de fournir un soutien immédiat aux sinistrés et de coordonner les efforts d’enterrement des personnes décédées. Parallèlement, d’autres missions ont été envoyées dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu et dans les trois territoires du Kasaï Central, également touchés par des catastrophes naturelles.
À la suite de ces incidents, le Conseil provincial de la jeunesse avait déjà lancé un appel aux autorités pour qu’elles viennent en aide aux sinistrés. José Lipangom, le président de cette organisation, avait souligné la gravité de la situation dans un entretien accordé à Radio Okapi. Il avait expliqué que la catastrophe était survenue lorsque des maisons du quartier Akulu, situé au pied d’une montagne, avaient été emportées par une pluie diluvienne. Le quartier Akula, où s’est déroulé ce drame, se trouve en contrebas d’une colline longeant le fleuve Congo.
Selon José Lipango, cette catastrophe est la conséquence de l’avancée de plusieurs têtes d’érosion qui menacent depuis plusieurs années la ville de Lisala. Il avait donc recommandé que la ville soit intégrée au programme gouvernemental de lutte contre l’érosion.