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Après le séjour de C. Ramaphosa, F. Tshisekedi va nommer un commissaire en charge de la réconciliation, paix et cohésion nationale

Cyril Ramaphosa et Félix Tshisekedi à Kinshasa

Cyril Ramaphosa et Félix Tshisekedi à Kinshasa

D’aucuns n’ignorent que la République démocratique du Congo se trouve dans une situation incompréhensible qui impacte la situation sociale. A tous les niveaux, il y a grincement des dents. Dans les officines politiques de Kinshasa, le vent d’une réconciliation, paix et cohésion nationale se trame. Mais les deux camps, celui de la majorité au pouvoir comme celui de l’opposition se regardent en chiens de faïence.

Même la Commission électorale nationale indépendante (CENI) regarde fixement et d’un air surpris et hébété les deux parties. On assiste à un dialogue de sourds au lieu d’un dialogue national entre congolais.  Jusque-là, chaque partie se réserve de parler glissement avant l’autre, alors que les deux sont dans cette logique.

La CENI étant l’arbitre, il a du mal à se prononcer autrement, elle soutient la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Mais le secret de la marmite, elle connait les ingrédients pour l’assaisonnement de la soupe.  

Un dialogue pour rapprocher les tendances ?

Le séjour du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, à Kinshasa n’était pas seulement pour la coopération économique entre les deux pays, mais également pour encourager le dialogue national entre tous les courants politiques pour des élections transparentes, crédibles, inclusives et apaisées.

Cyril Ramaphosa, président de la République Sud-Africaine

La nomination d’un commissaire serait urgente pour prendre langue avec toutes les sensibilités politiques du pays en vue d’aplanir un processus électoral apaisé à même de garantir un avenir radieux aux Congolais. Et, les suggestions viennent des stratèges entourant le Chef. 

« Nous ne souhaitons pas que le pays ne puisse souffrir d’un autre problème d’illégitimité des institutions, après les élections de décembre prochain. Le dialogue national reste la voie royale pour trouver des solutions durables. Et, le chef de l’État a donc accepté de prendre le taureau par les cornes en acceptant de nommer dans un temps record un commissaire en charge de la réconciliation, paix et cohésion nationales, avec mission de départager les deux tendances qui se dégagent en rapport avec la prochaine structuration politique, à la suite des concertations que mène le président de la CENI », a révélé l’un des géniteurs de cette option sur les câbles de C-NEWS.

Créer un climat de confiance avant les élections

C’est une façon de créer un climat de confiance et de trouver un compromis entre celle des parties prenantes, qui opte pour un glissement technique et celle qui soutient un glissement politique.

Les deux parties qui donnent aujourd’hui l’impression de se regardent avec une certaine méfiance et hostilité vont atterrir à la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale, avec mission précise, l’organisation des élections en prenant en compte les revendications de tout le monde.

A la veille des élections, les parties prenantes aux élections vont devoir “Ménager la chèvre et le chou“. La CENI doit trouver un équilibre délicat entre les deux parties. Pour l’intérêt supérieur de la nation, elle est obligée à trouver un équilibre aux deux intérêts contradictoires, sans favoriser l’un au détriment de l’autre.

Aujourd’hui, cette situation du fichier électoral étant difficile, la Centrale électorale doit prendre la décision permettant à la population congolaise d’aller voter les nouveaux dirigeants sans mécontenter l’une ou l’autre partie. Donc, on doit concilier des intérêts opposés sans créer de conflit ou de déséquilibre. Lire aussi: Élections 2023 : la CENI annonce des rencontres avec des leaders politiques de l’opposition – Infocongo

Gel Boumbe

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