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La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe renvoi le procès Fortunat Biselele au 27 juin

Fortunat Biselele relevé de ses fonctions de conseiller privé du président Tshisekedi

Fortunat Biselele ancien conseiller privé du président Tshisekedi

La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a renvoyé le procès Fortunat Biselele, initialement prévue le mardi 13 juin, au 27 juin prochain, pour régulariser la procédure de notification du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe dont les juges ont été suspectés par la défense Biselele.

Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe étant récusé pour suspicion légitime n’en est pas encore notifié. Ce qui n’a pas permis à la défense de plaider la cause, explique Me Jean-Claude Mulingenya, avocat de Fortunat Biselele :

« Il y avait une irrégularité par rapport à la forme parce que la cour d’appel n’a pas notifié la date d’audience au tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe qui est en réalité opposé dans cette cause en suspicion légitime contre M. Biselele ».

Fortunat Biselele dans le bureau d’un magistrat

Me Jean-Claude Mulingenya revient aussi sur les raisons qui ont milité pour cette requête :

« M. Biselele avait suspecté le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe et avait sollicité devant la cour d’appel le renvoi des juridictions. Parce qu’il avait réalisé, après analyse de plusieurs éléments objectifs, que la bonne administration de la justice était remise en cause. Il ne pouvait pas être dans les conditions de profiter d’un procès équitable. Voilà pourquoi il avait suspecté le tribunal ».

Ancien conseiller privé du Président Félix-Antoine Tshisekedi, Fortunat Biselele, a été arrêté le 14 janvier dernier par l’Agence nationale de renseignements (ANR) et gardé à vue pendant six jours. Il a ensuite été transféré au Parquet général le 20 janvier. Le 7 avril il a été présenté devant le tribunal de grande instance de la Gombe pour être jugé. 

Fortunat Biselele est accusé de plusieurs infractions dont l’intelligence avec le Rwanda. Ses avocats dénoncent la violation des droits constitutionnels reconnus à leur client. Lire aussi: L’affaire Biselele met le droit à l’épreuve – Infocongo

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