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8 morts dans des affrontements entre jeunes de l’UNAFEC et les forces de l’ordre à Lubumbashi

Manifestation de jeunes de l'UNAFEC à Lubumbashi

Manifestation de jeunes de l'UNAFEC à Lubumbashi

Le gouvernement provincial du Haut-Katanga reconnait la mort de jeunes militants de l’UNAFEC, dont un seul par balle, alors que la société civile du Haut-Katanga dit avoir répertorié 25 morts à la suite des incidents survenus le 23 mars dernier à Lubumbashi au pont jeté sur la rivière Naviundu

En revanche, le bilan du parti politique Union nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC), s’élève à 21 morts. Mais, dans sa mise au point ce dimanche, Éric Muta Ndala, ministre provincial de l’Intérieur du Haut-Katanga, explique que 7 jeunes parmi les 8 décédés sont morts par noyade.

« En rapport avec les évènements du 23 mars dernier, le conseil provincial de sécurité a institué une commission ad hoc pour enquêter sur les incidents malheureux survenus au niveau du pont jeté sur la rivière Naviundu. La commission, après avoir enquêté, a déploré 8 morts parmi lesquels un blessé par balle perdue et 7 par noyade ainsi qu’un blessé par qui est en soins intensifs et pris en charge par le gouvernement provincial », a-t-il dit dans sa mise au point, dimanche.

Corps de jeunes repêchés de la rivière Naviundu à Lubumbashi

Les présumés responsables de cet incident non cités, font déjà l’objet des poursuites judiciaires, précise-t-il dans sa communication.

Poursuites judiciaires annoncées

« Les enquêtes judiciaires sont menées pour déterminer les responsabilités des uns et des autres, et les présumés auteurs font déjà l’objet des poursuites judiciaires », a-t-il poursuivi.

Pour rappel, le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga a dénoncé le meurtre de 25 jeunes présentés comme membres du parti politique UNAFEC de feu Gabriel Kyungu wa Kumwanza au niveau du pont jeté sur la rivière Naviundu reliant les communes Kampemba et Annexe. La société civile locale a accusé des éléments de l’armée qui ont ouvert le feu sur ces jeunes. Pour sa part, Jean Umba Lungange, président national de l’UNAFEC a parlé de 21 décès parmi les jeunes de la brigade zulu, une branche des jeunes de son parti politique tués par des commandos arborant les tenues militaires.

En début de semaine dernière, le maire de la ville de Lubumbashi avait évoqué 5 corps inertes repêchés dans la même rivière Naviundu. Depuis, plusieurs voix se sont levées pour condamner cette série de tueries des jeunes dans la ville de Lubumbashi. Lire aussi: Le maire de Lubumbashi interdit la marche de l’opposition prévue ce vendredi

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