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Un chasseur Sukhoi 25 des FARDC visé par des missiles rwandais

Chasseur Sukhoi 25 des FARDC à Goma

Chasseur Sukhoi 25 des FARDC touché par un missile Rwandais (Photo droits tiers)

Un chasseur Sukhoi 25 des FARDC a essuyé des tirs de l’armée rwandaise alors qu’il survolait la ville de Goma, au Nord-Kivu. L’incident a provoqué la panique et les rues ont été désertées et les principaux carrefours de la ville vidés, ce mardi soir. La population est sous le choc après l’atterrissage de l’appareil, dont une aile dégageait des flammèches.

Des témoins affirment avoir vu un camion anti-incendie intervenir sur la piste pour éviter que l’avion ne s’enflamme étant donné qu’il semble avoir été touché.

En effet, des vidéos amateur partagées abondamment sur les réseaux sociaux (Twitter, et Whatsapp) montrent un signal lumineux comme un tir venant du bas et visant l’aéronef qui amorçait sa phase descendante. L’avion, qui semble l’avoir échappé bel, s’est finalement posé sur la piste de l’aéroport de Goma.

« Il est encore trop tôt pour en parler. Les services appropriés sont sur le terrain. Je crois qu’après leur travail qu’on pourra se prononcer », a déclaré à la presse le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée dans la région.

Casus belli

Pour le député Juvenal Munubo, membre de la commission sécurité et défense. Il s’agit d’un véritable « casus belli ». Il dit attendre « la déclaration officielle du Gouvernement ».

Pour sa part, le gouvernement rwandais a tout de suite réagi par un communiqué de son porte-parole, disant « Aujourd’hui à 17h03, un Sukhoi 25 en provenance de la RD Congo a violé pour la troisième fois l’espace aérien du Rwanda. Des mesures défensives ont été prises. Le Rwanda demande à la RDC d’arrêter cette agression »

L’aile endommagée du Sukhoi 25 des FARDC

Par ailleurs, ce mardi, les FARDC affrontent une coalition RDF-M23 qui ont pour objectif de couper la route Goma-Masisi.

« Depuis un temps, ils ont coupé la route Goma-Rutshuru. Il est pour nous inconcevable de le laisser mettre la quiétude de notre population en péril. Il est vrai qu’il y a eu des agitations à Kitchanga. Ça tirait à environ 10 km de Kitchanga. C’est la raison des agitations. A l’heure actuelle, Kitchanga et ses alentours sont sous le contrôle de l’Armée. Les combats sont en cours. Il est encore trop tôt pour parler d’un bilan », a ajouté le colonel Guillaume Ndjike. Lire aussi:

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