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Des combats signalés entre le M23 et des milices locales à Mudugudu, au Nord-Kivu

Rebelles du M23

Rebelles du M23 au Nord-Kivu

Des combats sont signalés, depuis mercredi 28 décembre, entre le M23 et des milices locales au village Muduguru, dans la chefferie Bwito, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Selon la société civile de Bishusha et de Bukombo, les Nyatura CMC présents dans cette partie de la province auraient tenté sans succès de déloger le M23 de ce village, et les deux groupes armés se sont affrontés depuis 14 heures jusqu’au soir, avant de reprendre très tôt ce jeudi entre 5 heures et 6 heures locales.

La société civile de Bishusha s’inquiète de cette situation qui a eu d’énormes conséquences, notamment les tueries des civils et des violations des droits de l’homme dans la zone.

Par ailleurs, la situation sécuritaire reste tendue dans les groupements Tongo et Bishusha en chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru.

Calme relatif sur l’axe Masisi-Bwito entre FARDC et M23

Une accalmie relative est observée, depuis mercredi 28 décembre, entre les FARDC et le M23 sur les axes Masisi et Bwito dans le Rutshuru (Nord-Kivu).

Véhicule transportant des terroristes du M23

Des sources locales affirment que l’armée congolaise maintient le contrôle de Karenga, proche du parc des Virunga après avoir repoussé le M23 qui tentait, samedi dernier, de s’infiltrer.

La société civile de Kitshanga s’inquiète après que les rebelles ont érige, depuis vendredi 23 décembre, une position à Bishakishaki, groupement Bishusha proche de Bashali. Néanmoins, les activités socio-économiques se déroulent normalement à Kitshanga, précise la même source.

Cependant, à Bwito, territoire de Rutshuru, aucun combat n’a été signalé depuis samedi dernier, mais la psychose ne fait que s’accentuer dans les localités occupées par le M23 dans le groupement Tongo, Bambo et Bishusha.

Le fonctionnaire délégué adjoint du gouverneur à Bambo affirme que les rebelles ont relâché une centaine de personnes arrêtées dans plusieurs localités. Il indique que ces habitants avaient été arrêtés lorsqu’ils allaient aux champs ou à la recherche de l’eau pendant les affrontements. La plupart d’entre eux ont été forcés de transporter les effets militaires et d’autres auraient été molestés. Ce responsable indique, en outre, être sans nouvelle des personnes arrêtées le 19 décembre à Rusekera. Il appelle la force de l’EAC qui accède aux zones occupées de s’y rendre afin de vérifier si ces habitants sont encore en vie. Lire aussi: Malgré le désengagement, le Rwanda et les M23/FDR ne veulent pas quitter la RDC

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