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Une embarcation attaquée par les assaillants sur le fleuve Congo à Kwamouth

Une baleinière sur le fleuve Congo

Une baleinière sur le fleuve Congo

Une embarcation en provenance de Kinshasa qui se rendait à la cité de Kwamouth (Mai-Ndombe) a été attaquée dans la nuit de mardi à mercredi sur le fleuve Congo.

La société civile de Kwamouth qui alerte parle d’assaillants armés sur quatre pirogues motorisées qui ont suivi l’embarcation sur le fleuve. Cette dernière a été secourue par les marins de la République du Congo qui ont procédé aux tirs de sommation pour repousser les assaillants, indique le vice-président de la société civile de Kwamouth.

« Il y a un armateur qui a organisé un voyage allant de Kinshasa à Kwamouth. À sa montée, il a été poursuivi par les assaillants à bord des pirogues motorisées. Ils l’ont poursuivi sur le fleuve, et l’armateur a pris fuite jusqu’à la rive du fleuve Congo Brazzaville. Les assaillants n’ont pas atteint l’embarcation grâce aux marins du Congo Brazzaville qui ont fait usage des tirs et les assaillants ont pris fuite jusqu’à ce que le commandant ait dirigé la baleinière sur la rive du Congo Brazzaville », a dit Martin Suta, vice-président de la société civile de Kwamouth, qui demande des renforts pour la surveillance et la sécurité des voyageurs dans ce contexte de violences.

Psychose d’attaque

La population de Kwamouth-cité vit actuellement dans une psychose. Depuis plusieurs jours, des messages sur une attaque imminente sont envoyés aux habitants dans certains villages et campements où se cachent les assaillants.

« Il y a un mouvement qui se fait à Salongo et Bolingo, ils se préparent pour attaquer la commune rurale de Kwamouth. Nous lançons maintenant un appel au gouvernement pour que cela ne soit pas trop tard, que les militaires viennent sécuriser les villages », a lancé M. Suta.

Ces atrocités ont causé la mort de plus de 200 personnes depuis le mois de juin dernier. Plus de 30. 000 habitants du territoire de Kwamouth ont été obligés de se déplacer vers la province du Kwilu, plus de 18.000 au Kwango et plusieurs autres au Congo Brazzaville, fuyant les violences. Lire aussi: La violence aveugle gagne du terrain au Kwilu : après Kwamouth, c’est Bagata qui est à feu

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