A Goma (Nord-Kivu), la délégation venue de Kinshasa à la suite des manifestations anti-MONUSCO a entamé des consultations depuis samedi 30 juillet avec les membres des mouvements citoyens, les jeunes, les femmes leaders et les députés provinciaux.
Reçu par la délégation, Les mouvements citoyens ont réitéré leur position inchangée de voir la MONUSCO partir définitivement de la République Démocratique du Congo et demandé au Gouvernement de mettre fin également, immédiatement et sans délais à l’état de siège considéré comme une autre MONUSCO Interne propre au Gouvernement Congolais.
Dans le cas contraire, Ils ont promis d’organiser dans les prochains jours des manifestations pour exiger le départ de l’état de siège qui a largement échoué à sécuriser aussi le Nord-Kivu et à mettre fin aux groupes armées.
De leurs côtés, les députés provinciaux ont condamné et dénoncé le comportement de la MONUSCO vis-à-vis des manifestants.
Le président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, Robert Seninga a dit devant la presse locale vouloir voir les enquêtes être menées pour identifier les casques bleus qui ont tiré sur les manifestants.
Le Baraza la wazee et la société civile du Nord-Kivu, ont quant à eux, balayé d’un revers de main l’audience de la délégation l’accusant de vouloir diviser la société civile, les communautés et revoir la liste des membres à rencontrer. À cela s’ajoute le non-respect de temps pour le rendez-vous.
Selon ses structures, la délégation venue de Kinshasa est loin de comprendre les desideratas de la population du Nord-Kivu.
Cette délégation venue de Kinshasa est composée du Vice-Premier ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo, du ministre de l’Industrie Julien Paluku et du ministre des Affaires Sociales Modeste Mutinga.
Amour Imani Christian
