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« Le Procès de Jésus », de Me Guy Diomi Ndongala, porté aux fonts baptismaux

Le procès de Jésus, La Plaidoirie que son avocat aurait prononcée, est une œuvre publiée par Guy Diomi Ndongala aux éditions Edilivres. Après une série de la recension brossée du livre par la voix d’un religieux, une main expertise, en la personne de l’Abbé José Mpundu, prêtre du diocèse de Kinshasa, qui a fait également la critique de l’ouvrage, vendredi 27 mai 2022 à la grande salle de la Bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles, à Kinshasa-Gombe, le sacrement de baptême de cette dernière-née de la littérature congolaise est administré par sa marraine, Madame Marthe Musambwu.

Cette dernière a souhaité en l’occurrence, bon vent à ce nouveau-né (l’auteur disait c’est une fille dont la sage-femme va couper le cordon ombilical tout à l’heure).

Guy Diomi Ndongala

Dans la plupart des écrits sur le procès de Jésus se dégage une constance : c’est l’anathème lancé sur ce qui est retenu comme « une parodie » de justice, « le crime le plus infâme de l’histoire », « un meurtre judiciaire ». En abordant cette étude critique sur ce procès, l’auteur sort des sentiers battus. Il veut démontrer en quoi la crucifixion de Jésus-Christ peut être effectivement considérée comme un meurtre judiciaire.

Pourrait-on prétendre le contraire lorsque l’on sait que le verdict de culpabilité en cette cause était acquis d’office ? Et pourtant, conformément à la procédure criminelle de l’époque, l’un des membres du Sanhédrin devait se commettre d’office pour assurer la défense du prévenu. Bien plus, selon la règle, lorsqu’un verdict unanime de culpabilité était rendu sans qu’au moins un juge ne présente d’arguments en faveur de l’accusé, il n’était pas validé mais était tenu pour l’indice d’un complot.

En définitive, à travers la plaidoirie de l’avocat de la défense de Jésus-Christ en l’occurrence, l’auteur met en exergue le fait que malgré le décorum judiciaire, nombreuses sont les violations de la loi dans ce plus grand procès de l’histoire de l’humanité. Bien plus, il reconnaît que cette entreprise est quasiment vouée à l’échec. En effet, à quel résultat pouvait aboutir l’avocat le plus talentueux en cette cause lorsque sa détermination d’innocenter Jésus-Christ se heurte à sa prédestination qui, selon la volonté du Père céleste, était de mourir sur la Croix au Golgotha en sacrifice expiatoire pour la rédemption de l’humanité ?

Il sied de noter, le dessin qui porte le langage sémantique et sémiotique sur scripturale de ce roman, est de petit Phillipe, âgé de 18 ans, fils de l’auteur, élève au Collège St Joseph/ Elikya de la Gombe, qui espère devenir écrivain comme son père, a déclaré Diomi Guy Ndongala.

Notons que Guy Diomi Ndongala est licencié en droit de l’Université catholique de Louvain (UCL), licencié spécial en droit international de l’Université libre de Bruxelles (ULB), auditeur au Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques de Paris au Cycle d’Enseignement Diplomatique Supérieur et avocat au barreau près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe. Il est également formateur à l’Académie diplomatique congolaise.

Écrivain (essayiste et romancier), il est auteur de plusieurs publications en matières géopolitiques et géostratégiques.

Barca Ngantshie

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