La Cour militaire siège en procédure de flagrance contre le Commissaire supérieur principal M. Mopepe, Chef de département des opérations à la Direction générale des renseignements et services spéciaux (DGRSP) et d’autres policiers, ce lundi 20 décembre.
Les prévenus sont accusés d’avoir participé à la mort d’Olivier Mpunga, 32 ans, la nuit de jeudi 16 à vendredi 17 décembre dernier.
En effet, l’infortuné a été retrouvé mort dans sa cellule, avec des traces de torture sur le corps. Il avait été incarcéré dans le cadre de l’affaire d’une voiture d’un tiers donnée en gage contre 3000 dollars américains. L’audience est retransmise en direct à la télévision publique, la RTNC.
Comparaissant avec ses subalternes, le Commissaire supérieur principal M. Mopepe défend la thèse selon laquelle Olivier Mpunga se serait pendu.
Pour sa part, le commissaire Nzita a rapporté qu’Olivier Mpunga était poursuivi pour vol simple dans l’affaire du véhicule donné en gage. Il a affirmé également avoir découvert le corps du jeune homme à la suite de l’alerte donnée le lendemain matin par le chef de poste, le brigadier Tumba Wa Tumba. Olivier Mpunga a été découvert dans l’une des trois cellules de ce complexe policier. D’après M. Nzita, tout laissait penser à une pendaison. La veille, Olivier Mpunga avait été acheminé à la police par le propriétaire de la voiture qu’il avait cédée en gage.
Réagissant à la mort de Mpunga, la police nationale congolaise a tweeté en disant : « La PNC condamne le recours aux actes de tortures. Actes isolés n’angagent pas tout le corps. Auteurs présumés appréhendés et déférés devant l’OMP. La PNC accomplit ses missions dans le respect des droits humains »
