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Congo hold-up : Halte à la récupération politique (Tribune)

Guy Loando

La publication du document « Congo Hold-up » déchaîne les passions et fait polémique. Fruit du consortium européen EIC, associé à dix-neuf médias partenaires et cinq ONG spécialisées, ce rapport, du reste critiquable dans sa méthodologie, est basé sur l’analyse de millions de documents bancaires et transactions qui ont fuité de la BGFI et qui révèle des faits de détournement et de corruption à grande échelle durant ces dernières années en République Démocratique du Congo.

Vérités et demi-vérités émaillent le document « Congo hold-up », tout y passe avec pour objectif affiché d’accuser. Certes, il faut dénoncer les faits de corruption et de prévarication dans la gestion des finances publiques mais entre dénonciation et calomnie, le pas est vite franchi et nos prétendus « experts » dans un amalgame total, l’ont allègrement franchi par endroit. Sinon comment comprendre que l’on puisse même aller jusqu’à reprocher à un avocat d’affaires d’avoir, dans le cadre d’une relation strictement professionnelle, eu à collaborer avec Congo Construction Company (CCC), une société incriminée dans Congo hold-up.

Halte à la récupération politique

En citant pour exemple, Me. Guy Loando Mboyo dans leur fameux document, les enquêteurs de Congo hold-up l’ont de facto jeté en pâture aux vautours politiques qui l’ont récupéré pour en faire leur chou gras.

Me. Guy Loando Mboyo, Altruiste, Sénateur, Homme politique, l’actuel Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire de la RDC fait peur aux adversaires politiques qui s’en donnent à cœur joie sur les réseaux sociaux. L’un d’eux poussant loin le ridicule, heureusement qu’il ne tue pas, reprend à son compte le document RFI qu’il lit platement devant sa caméra sans un esprit de discernement, appelant bêtement à la démission du ministre. Mais où allons-nous ?

Or une lecture approfondie du document de Congo hold-up laisse bel et bien apparaitre la confusion à certains endroits. Dans le cas étudié, contrairement à la majorité des personnes citées qui ont refusé de répondre aux questions des enquêteurs, Me. Guy Loando Mboyo s’est volontiers prêté à cet exercice. 

Dans les documents en possession des journalistes de Congo hold-up se trouve uniquement la trace d’un virement d’une somme de 22.000 $. Les pourfendeurs du Ministre d’Etat croient ainsi avoir une raison légitime pour impliquer Me Guy Loando Mboyo dans ce scabreux dossier en tentant de détourner l’opinion publique contre lui, alors que ce dernier est reconnu comme un nouveau modèle politique par la population congolaise.

Edes Mboka

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