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La Commission nationale de censure interdit la diffusion des chansons « Nini tosali te » et « Lettre à ya Tshitshi »

Groupe MPR

La commission nationale de censure des chansons et des spectacles interdit aux médias (radios et télévisions) de diffuser les chansons « Nini tosali te » du groupe MPR et « Lettre à ya Tshitshi » de l’artiste Bob Elvis.

En effet, l’Avocat général près le Conseil d’État, Bernardin Mayindombe Mway, président de la Commission national de censure des chansons et des spectacles (services du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux), a pris la décision n° JUST/BUR.PDT. CNCCS/BMM/DKS/087/2021 du 9 novembre 2021 pourtant interdiction de présentation et la diffusion à l’intention du public du clip vidéo de la chanson « Nini tosali te » du groupe MPR.

“Lettre à Ya Tshitshi” aussi frappé!

L’Avocat général près le Conseil d’État a pris une deuxième décision similaire, en prenant soin de préciser : « vu le rapport de service m’adressé en date du 9 novembre 2021 relatif à la présentation au public des clips vidéo, la diffusion à l’intention du public de 6 chansons de l’artiste musicien Bob Elvis intitulées « Lettre à Ya Tshitshi », « Dégage », « Esui yo wapi », « RAM » « At Graceland et Marley» en violation des dispositions des articles 2, 5 et 13 du décret N° 0003 du 21 février 1996 portant création de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles, attendu qu’un dossier judiciaire est ouvert sous DPJ n° 253 /CNCCS/ PESPI/ 2021 du 9 novembre 2021,

Bob Elvis

vu la nécessité et l’urgence est interdite la présentation au public de site les vidéos et la diffusion à l’intention du public de 6 chansons de l’artiste musicien Bob Elvis intitulées « Lettre à Ya Tshitshi », « Dégage », « Esui yo wapi », « RAM » « At Graceland et Marley»  par toutes les chaînes de télévision, stations radio ainsi que des écrans géants et autres moyens de communication installés sur l’ensemble de la République démocratique du Congo.

Les procureurs de la République (tous) le directeur chargé de la censure ainsi que les directeurs de programme des chaînes de télévision, stations radio ainsi que de la police congolaise sont chargés d’assurer le meilleur accompagnement de l’exécution de la présente décision »

Ras-le-bol général

Ces chansons ainsi interdites de diffusion ont suscité l’engouement du public, qui les considère comme l’expression des frustrations du peuple congolais qui croupi dans une misère sans nom depuis plusieurs décennies.

Elles ont provoqué des réactions en sens divers dans la société et au sein de la classe politique. Lire aussi: « Nini tosali te » : mise en garde ou expression d’un ras-le-bol ?

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