A l’occasion de l’anniversaire du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi ce dimanche 13 juin, l’ancien ministre des Affaires étrangères et Ambassadeur Itinérant, le député national Antoine Ghonda Mangalibi, lui a rendu un témoignage pour le moins éloquent. Une nouvelle preuve que dans la vraie politique, l’estime et le respect mutuels, transcendent de loin les différences partisanes.
Ci-dessous, L’intégralité du message de l’ambassadeur Antoine Ghonda Mangalibi :
S.E. Monsieur le Président et très cher ndoyi!
Le 13 juin aujourd’hui est un jour particulier où vous recevrez les vœux de tous ceux qui ont de l’estime pour vous.
Pour ma part, le 13 juin est pour vous symbolique à triple titre. Ayant la culture belge, je commence d’abord par vous souhaiter une bonne fête des pères. En étant le père de la nation congolaise et en étant père d’une famille, vous méritez pleinement ces vœux.
Ensuite, je vous souhaite une bonne fête des Antoine car le 13 juin c’est aussi la fête de tous les Antoine dans le monde. C’est en ayant reçu les vœux ce matin que j’ai voulu comprendre finalement pour la première fois de ma vie la signification du prénom que je porte depuis ma naissance et que vous portez aussi.
En discutant avec vous une fois sur le film de mon enfance, je me posais toujours la question de savoir pourquoi le sphynx de Limete qui vous avait appelé Félix qui signifie « heureux » et cela représentait son état d’âme au moment de votre naissance devait ajouter aussi Antoine ? Et de manière profane les gens diront certainement que c’est lié à la famille, mais en ayant suivi davantage les réflexions du Dr. Etienne, j’ai compris qu’en plus d’être heureux à votre naissance, il avait considéré que vous étiez aussi inestimable à ses yeux et pour le prouver, il l’avait simplement immortalisé dans ce deuxième prénom qui en est la signification.
Et à mes yeux, vous l’avez bien illustré d’abord quand le ministre Jean Gol avait voulu humilier le Sphynx de Limete à Zaventem via la police belge et que vous n’avez pas hésité à les braver pour l’amour de votre père au point d’avoir été brutalisé et blessé par ces derniers.
Et la deuxième fois, j’étais témoin, quand on devait enterrer votre père, nous étions assis derrière vous et le président Sassou à côté et le protocole a annoncé qu’il fallait partir avec votre hôte. Mais de manière ferme, vous vous êtes excusé pour faire comprendre que pour la personne qu’on enterre avant d’être président vous êtes avant tout son fils et votre rôle est de vous assurer que son repos dans sa dernière demeure se fasse avec son inestimable fils !
Cela nous avait tous marqué cet amour filial profond !
Enfin, comme disent les américains : « last but not least » je ne peux que terminer en vous souhaitant un joyeux anniversaire dans cette triple fête (la trinité) monsieur le Président !
1) La fête des pères ;
2) Votre anniversaire, la fête de l’inestimable fils ;
3) la fête des Antoine, Saint Antoine de Padoue.
Bon anniversaire monsieur le Président, vous le méritez bien !
Avec tout mon estime et ma profonde déférence.
Ambassadeur Antoine Ghonda
