Denis Sassou Nguasso a été investi ce vendredi 16 avril, à Brazzaville pour un 4e mandat comme chef de l’État après avoir été proclamé vainqueur de la présidentielle du 21 mars dernier.
En effet, M. Sassou Nguesso a été réélu contre six adversaires, avec 88,40% de suffrages, selon les résultats validés par la Cour constitutionnelle au Congo.
A 77 ans, dont bientôt 37 cumulés au pouvoir, Sassou Nguesso a été investi pour un nouveau mandat de 5 ans à la tête du Congo Brazzaville un pays d’Afrique centrale riche en pétrole et en bois et qui s’étend au milieu de forêts et de tourbières du bassin du Congo. A cet effet, le président investi a promis de « donner au Congo la dimension mondiale qu’il mérite en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité ». « On ne dira plus l’Afrique noire mais l’Afrique verte ».
Et en interne, pour les 5 ans à venir, Sassou Nguesso a promis une politique de tolérance 0 à l’égard des détournements de fonds et de l’enrichissement illicite : « j’y veillerai », a-t-il insisté. On se souviendra que le président congolais et son entourage ont été plusieurs fois soupçonnés par des ONG d’achat d’immeubles de luxe à l’étranger avec des fonds publics détournés.
Reprenant un thème de campagne Sassou Nguesso a promis une révolution agricole pour sortir son pays de la dépendance au pétrole et aux importations.
Une vingtaine de chefs d’État africains ont fait le déplacement de Brazzaville pour l’investiture de celui que les présidents ivoirien et guinéen ont surnommé « l’empereur ». Parmi ces chefs d’État, il y avait le président de la République démocratique du Congo voisine, Félix Antoine Tshisekedi, qui s’y est rendu en tant que président de la RDC et en tant que président en exercice de l’Union africaine.
