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Ville morte et marche anti-MONUSCO à Goma : échec pour la première journée

Goma

Goma centre-ville

Face aux massacres des civils dans la région de Beni et l’insécurité grandissante dans d’autres coins de la province, jeudi 8 avril et vendredi 9 avril 2021 ont été décrétées journées ville morte sur toute l’étendue de la ville par les mouvements citoyens de Goma.

Pour ce jeudi 8 avril 2021, la marche pacifique pour demander le départ des casques bleus de la MONUSCO n’a pas eu lieu. Une marche qui devait partir de la station Mutinga jusqu’à la base de la MONUSCO au centre-ville, où les militants des mouvements citoyens allaient effectuer pacifiquement un sit-in.

Les éléments de la police déployés dans certains coins stratégiques ont dispersé les manifestants tirant des balles en l’air et usant des gaz lacrymogènes.

Cette situation a perturbé toutes les activités l’avant midi avant qu’elles reprennent petit à petit aux environs de 12h heure locale. 

Espoir Ngalukiye, l’un des militants de la lucha renseigne qu’au moins vingt militants ont été interpellés par la police et cela ne va en rien le décourager pour la deuxième journée. Il appelle tous ceux qui veulent la paix et le départ de la MONUSCO, à rester à la maison ce vendredi.

La coordination Provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu appelle les militants des mouvements citoyens à manifester tout en respectant les lois du pays. Pour Son président John Banyenye, les mouvements citoyens ne doivent pas à chaque manifestation contraindre la population à adhérer à leur opinion. Il demande également au Conseil de sécurité de l’ONU ainsi qu’au gouvernement Congolais d’accorder l’indépendance à la brigade d’intervention, pour mettre hors d’état de nuire les ADF et remédier à ce soulèvement de la population contre la MONUSCO. Lire aussi: Djugu : 3 jours de ville morte pour protester contre le regain d’insécurité à Mongwalu

Amour Imani Christian

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