Le Bureau de l’Assemblée nationale a convoqué les députés à une plénière ce lundi 29 mars. Le projet de l’ordre du jour prévoit notamment, l’examen et l’adoption du calendrier des matières à traiter durant la présente session ordinaire de mars.
Jeudi dernier, le même Bureau avait organisé la première Conférence des Présidents, sous le même format que dans l’ancienne configuration de l’ex-coalition FCC-CACH, avec une nette prédominance des Présidents FCC à la tête des Commissions et Groupes parlementaires, les participants ne s’étant pas entendu sur une nouvelle répartition des responsabilités conforme à la nouvelle majorité issue de l’union sacrée.
C’est dans cette atmosphère d’incertitude que se tiendra donc la plénière de lundi, la toute première par ailleurs depuis l’ouverture de la session le 15 mars dernier
La toute première aussi à se tenir après le refus formel du FCC de l’ancien Président Joseph Kabila de prendre part au futur Gouvernement du Premier ministre Sama Lukonde, et après sa volonté affirmée de briguer la présidence de l’opposition institutionnelle, en mettant en avant ses 150 élus au sein de l’hémicycle.
Une plénière qui se tient aussi, alors que le Gouvernement Sama Lukonde, attendu depuis plus d’un mois, peine à se matérialiser, et que des appels à démissionner commencent à se faire jour contre le Premier ministre.
Et au moment où, dans les couloirs même du Palais du peuple, circulent des rumeurs inquiétantes d’une pétition en gestation contre le Président du Bureau Christophe Mboso Nkodia Mpuanga, accusé (déjà ?), d’incompétence et de…prévarication par ses compères de l’union sacrée.
Au-delà de toutes ces inconnues, la séance de ce lundi risque d’être plombée par l’incertitude qui continue de prévaloir sur le partage des responsabilités dans le futur Gouvernement, alors que les différentes factions sociétaires de l’union sacrée, se livrent une bataille féroce pour s’adjuger le plus de postes ministériels possibles. Lire aussi: Au Palais du Peuple, les Présidents des deux Chambres multiplient les audiences diplomatiques, mais oublient les plénières