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Assemblée nationale: des pétitions qui font désordre

Heurts entre députés FCC et USR à l'Assemblée nationnale

Des échauffourées ont eu lieu à l'Assemblée nationale entre députés

Le train-train quotidien de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale, a été troublé mardi 12 janvier, par le dépôt par voie d’huissier de justice, d’une série de pétitions en déchéance, visant les trois membres du Bureau d’âge conduit par le doyen Christophe Mboso Nkodia Mpuanga. Lire aussi:Assemblée nationale: une pétition contre le Bureau d’âge

Selon le Journal Africanews à Kinshasa, ces pétitions ont d’abord pris de court les personnes incriminées elles-mêmes. Selon le tri-hebdomadaire de Kinshasa, le Président Christophe Mboso, comme se doutant d’un possible coup fourré, aurait pris soin, au terme de la courte plénière du lundi, de faire évacuer tous les services administratifs de l’Assemblée nationale, plaçant les clefs des bureaux sous bonne garde.

Des pétitions qui font désordre

Apparemment, c’était sans compter avec l’esprit tordu des pétitionnaires, qui ont pu déposer leurs versets sataniques, par voie d’huissier de justice.

Mais ce qui surprend encore les observateurs, note le journal de Kinshasa, c’est la discrétion totale qui a entouré les pétitionnaires, qui auraient déjà recueillis 140 signatures, dans le silence le plus total. Il n’est pas jusqu’à l’initiateur des pétitions, le député Thambwe Katambwe André, élu de Katako Kombe, jusque-là inconnu au bataillon d’empêcheurs de légiférer en rond.

Mais n’empêche que la liste des griefs que l’on reproche au Bureau d’âge, semble aussi longue qu’un chemin de la croix.

Au premier rang, on y trouve « l’excès du pouvoir », une notion aussi vague que fourre-tout, mais qui rate rarement sa cible, en ces temps où les chantres de l’Etat de droit, circulent en nombre dans les rangs de la ville.

Les pétitionnaires mettent aussi en exergue la manipulation des fonds publics par le trio d’âge, alors que le Questeur Adjoint du Bureau Mabunda, était encore juridiquement en vie, bien qu’en état végétatif. Et enfin, la der des ders, l’inscription à l’ordre du jour de la session extraordinaire du point relatif au contrôle parlementaire, non répertorié par l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

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