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Destitution de J.Mabunda : les réactions à Beni (Nord-Kivu)

Les réactions ne cessent de s’enregistrer après la destitution de Jeanine Mabunda à la tête de l’Assemblée nationale jeudi 10 décembre à Kinshasa. Lire aussi: Assemblée nationale: Jeanine Mabunda est tombée

A Beni, au Nord-Kivu, les acteurs politiques n’ont pas tardé à donner leurs analyses et à prendre position.

Pour l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) le parti présidentiel, la destitution de Mabunda constitue un signal fort pour le déboulonnage du système dictatorial ayant plongé le peuple dans la misère.

Pari gagné pour le peuple

Satisfaction pour l’AFDC-A de Bahati Lukwebo, qui parle de la victoire du peuple, car selon l’interfédéral de ce regroupement, Jeanine Mabunda n’était pas au service du peuple, mais à celui d’un individu « Nous avons constaté qu’elle n’était pas au service du peuple, mais elle était au service d’une autorité morale. Le message à la population c’est soutenir surtout la vision du chef de l’État », fait savoir Justin Ngakwiraki son responsable interfédéral.

Cette destitution ne va non seulement faire sortir le pays dans le désastre, mais également constitue une délivrance pour la RDC, estime pour sa part Maître Philémon Ndambi wa Ndambi « c’est la délivrance de la République Démocratique du Congo. L’Union sacrée signifie la volonté du peuple, la pensée du peuple, la gouvernance au profit du peuple, pour l’intérêt du peuple, la gouvernance selon les ententes et les aspirations du peuple », indique-t-il.

La lutte continue

Cependant pour le Front Commun pour le Congo (FCC) la bataille n’est pas perdue et la lutte continue.

Selon Prosper Atsongya, carde du FCC, la majorité parlementaire et Joseph Kabila quitteront tête haute dans cette bataille  « oui, oui la lutte continue et nous sommes fiers parce que nous savons que dans les deux, trois batailles qui restent devant nous, nous allons gagner et nous sortirons tête haute », croit-il.

Cependant, pour la coalition Lamuka, spécifiquement L’ECIDE, en dépit de cette destitution, la crise demeure et propose la voie des urnes comme solution.

Il faut rappeler que Jeanine Mabunda a été déchue de son poste de présidente de l’Assemblée nationale jeudi dernier par ses pairs à la suite d’une pétition initié par les députés de l’opposition contre son bureau.

Azarias Mokonzi/Beni

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