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Des agents de la SCTP ont manifesté pour exiger la fermeture des ports privés illégaux

Port Onatra Matadi

Port Onatra Matadi

Des agents et cadres de la Société commerciale des transports et des ports, SCTP, ont manifesté jeudi 15 octobre à Kinshasa, pour exiger la fermeture des ports privés érigés sur le littoral de la Société dans le Kongo-Central.

La décision de la fermeture de ces ports illégaux prise lors du 46eme Conseil des ministres, devait intervenir jeudi 15 octobre.

Agent et cadres de la Sctp, Kinshasa

Au cours du rassemblement que les agents et cadres de cette société ont organisé jeudi dernier à Kinshasa, le délégué syndical de cette entreprise publique, Ossasse Armand, a rappelé qu’avec l’exécution de cette décision, la SCTP pourrait remonter ses recettes et renaitre de ses cendres. Il a ainsi expliqué devant des milliers de cadres et agents, les raisons de la déliquescence de la SCTP.

Ossasse Armand a dénoncé une mission de deux membres du gouvernement, qui retarderait l’exécution de cette décision prise lors du 46eme Conseil des ministres, pourtant salutaire pour la SCPT. Il estime cependant que la suite devrait être claire. 

Cependant, Theo Kafisi Mputu, un autre membre de la délégation syndicale, soutient que la décision devrait être exécutée afin d’éviter le manque à gagner à cette société. Il précise que d’autres actions sont déjà programmées, au cas où cette mesure n’est pas exécutée.

Des sources locales à Matadi renseignent que sur les 6 ports privés, seuls 4 sont en règle, mais doivent beaucoup d’argent à l’Etat qu’ils devraient payer dans un délai qui leur a été accordé, il s’agit de Rexcom, Socope, MGT et Petroleum. Tandis que les deux autres, Ohiho et le port chinois implanté sur le lottissement de l’OEBK et Cobil, sans aucune autorisation, devraient être fermés. Le Général Amisi Kumba dit Tango four et Zoé Kabila en seraient copropiétaires avec des chinois.

Implantée dans 17 provinces, la SCPT compte plus de huit mille agents actifs, qui totalisent 32 mois d’arriérés des salaires. Cette entreprise de l’Etat doit payer également treize mille retraités.

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