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Des officiers militaires et de la police interpellés par la justice militaire pour crimes au Kasaï-Central

Sept officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC, et un haut officier de la police ont été interpellés vendredi dernier par la justice militaire à Beni au Nord-Kivu.

Alors qu’ils sont affectés dans cette ville pour rétablir la paix, Ils sont par contre recherchés par la justice militaire, car soupçonnés d’avoir, pour les uns commandité et les autres participé dans les massacres des civils en 2017 à Nganza, dans le Kasaï Central, des violences qui ont toujours été attribuées aux Kamwina Nsanpu.

Ces interpellations visent dans un premier temps à mûrir les enquêtes déjà amorcées pour punir les auteurs de ces crimes longtemps critiqués par les organisations de défense des droits de l’homme, voire même les Nations-Unies.

Enquêtes en cours

Le temps que les enquêtes s’achèvent, le commissaire provincial adjoint de la police nationale congolaise en Ituri, Christian Kongolo Kambale, lui a bénéficié d’un régime de mise en liberté provisoire peu avant qu’il soit confronté à six officiers de l’armée aussi soupçonnés, mais qui sont en garde à vue.

Christian Kongolo Kambale n’est pas le seul cité, en effet, les enquêtes se poursuivent pour retrouver d’autres commanditaires ou auteurs car pendant ce temps il exerçait bien les mêmes fonctions mais avec un grade un peu supérieur dans la province du Kasaï Central.

Ce sont des témoignages obtenus de congolais d’Angola qui ont réussi à donner de la lumière sur cette zone d’ombre, affirment les sources proches de la justice militaire.

En dépit des ces interpellations, les enquêtes poursuivent leur bonhomme de chemin pour identifier d’autres auteurs dont plusieurs sont mutés à Beni, pour stabiliser la situation sécuritaire qui reste toujours un casse tête dans la région.

Il faut signaler que ces officiers visés par la justice militaire, sont ceux qui exerçaient certaines fonctions lors des massacres commis par les miliciens de Kamwina Nsapu aux populations civiles, lesquels massacres ont arraché la vie  à plus de 300 civils congolais.

Azarias Mokonzi/Beni

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