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Nord-Kivu : Les FARDC neutralisent 4 éléments Mai-mai à Kitsumbiro

La position des Forces armées de la République Démocratique du Congo basée à Kitsombiro, à environs 6 kilomètres de Lubero centre (Nord-Kivu), a été attaquée par les miliciens Mai-mai d’un général autoproclamé kabido, la nuit du mercredi à ce jeudi 16 juillet.

Le porte-parole des opérations Sukola 1, qui confirme la nouvelle à Infocongo.net  indique que quatre miliciens Mai-mai ont été  neutralisés au cours des combats, malheureusement  un élément des FARDC est tombé également sur le champ d’honneur.

Selon lui, cette attaque qui a été repoussée par les vaillants militaires est une réaction de la synergie des groupes armés négatifs qui ont été délogés depuis une semaine à Kinyatsi, un autre village de Lubero.

Antony Mualushay appelle au calme : « quand nous avons cherché les Mai-mai au niveau de Kanyatsi,  ils se sont coalisés avec le groupe Mai-mai Mazembe pour nous attaquer, alors nos troupes étaient en alerte maximale, ils ont eu à les pousser. Le bilan est que nous avons perdu un militaire, et du côté Mai-mai, nous avons réussi à neutraliser 4.  C’est que la semaine passée nous avons délogé les Mai-mai, voilà donc les rescapés sont partis s’organiser ensemble avec les Mai-mai Mazembe pour nous attaquer », martelle Antony Mwalushayi.

Celui-ci demande à la population de toujours faire confiance à son armée, car à l’en croire, les FARDC restent engagées pour pacifier cette partie de la province. L’armée accuse cependant l’instrumentalisation de certains leaders d’être à la base de l’insécurité dans cette région, ce qui constitue malheureusement une aberration.

 « Vous allez comprendre qu’à Lubero il y a plusieurs groupes armés, la population espère toujours au retour de la paix. Ce sont des leaders en perte de positionnement qui instrumentalisent ces groupes Mai-mai, nous sensibilisons surtout vous la presse et la société civile, vous devez aussi sensibiliser pour décourager ces gens », conclut-il.

Il faut rappeler que pas plus tard que mercredi 15 juillet, d’autres miliciens ont également été délogés de leur position par l’armée.

Azarias Mokonzi/Beni

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