La police nationale congolaise commissariat urbain de Beni annonce l’interpellation de certains militants du RCD/ KML au cours de la répression d’une manifestation anti-Malonda vécue dans les premières heures matinales de ce lundi 13 juillet 2020 à Beni, au Nord-Kivu.
En dépit de l’interdiction de cette marche par l’autorité urbaine, certains militants de la plate forme politique Lamuka qui s’apprêtaient pour une marche de protestation contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI ont été dispersés par les agents de l’ordre pour le maintient à l’ordre public sur le bouvard Nyamwisi.
Aussitôt, étouffés certains militants du RCD/ KML coalisés à ceux de Lamuka sont partis déposer leurs mémorandums contenant leurs revendications auprès de l’autorité urbaine de Beni, qui leur a promis de canaliser leurs doléances vers qui de droit.
Toutes les activités socioéconomiques ont tourné normalement et les militants exigent la libération de leurs camarades qui sont gardés à l’état-major PNC/ ville de Beni.
Débandade à Kananga
A Kananga, dans la province du Kasai central, aussi La marche de protestation contre l’entérinement de Malonda et les lois Minaku-Sakata a été dispersée par la police, tôt ce matin avant même son début.
Les manifestants de Lamuka qui attendaient le go du coordonnateur provincial de Lamuka Kasai central, Elie Mputu, se sont vus entouré par les agents de l’ordre qui leur ont demandé de se disperser avant d’être dispersés par les coups de gaz lacrymogène, un vrai « sauve-qui-peut ».
La police a commencé par demander à chaque manifestant de se retourner le ventre contre terre alors qu’ils étaient à genoux et chantaient.
Drapeaux et banderoles de Lamuka ont été abandonnés au rond-point Notre Dame, dans la commune se par ces manifestants devant la puissance de feu de la police, chacun cherchant à sauver sa peau.
Le coordonnateur provincial de Lamuka, Elie Mputu, reste jusque-là sans traces.
Il faut noter que le Gouvernement a réitéré sa décision interdisant les marches en cette période d’état d’urgence proclamé par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Azarias Mokonzi, Venatche Ndaliko et Jacques Kalokola