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Composition de la Ceni : Christopher Ngoy dénonce la démarche de Jeanine Mabunda

Le président de la société civile de la République Démocratique du Congo, Sc, Christopher Ngoy, dénonce « farouchement » la démarche de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, qui a adressé une invitation à Monseigneur Utembi Ta pa, président de la Conférence épiscopale du Congo, Cenco, à son bureau au palais du Congo, le vendredi 03 mai avec comme objet: Institution d’appui à la démocratie : séance de travail du 03/06/2020:

« Je me fais le devoir de vous approcher au sujet de l’objet mis en exergue ce mercredi 03 juin 2020 à 10 h 00′ à mon Bureau du Palais du peuple, conformément aux dispositions pertinentes de la loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Ceni. Par la présente, je saisis votre organisation sur pieds des articles 10, 12, 13 et 14 de la même loi en vue d’une séance de travail, au palais du peuple ».

Une intrigue

Le coordinateur général de la société civile de la Rdc, Sc, Christopher Ngoy, a fait observer que cette lettre est adressée au concerné Mgr Utembi avec copies réservées aux chefs des confessions religieuses sans informer le Chef de l’Etat.

Ce qui lui paraît une intrigue: « Une intrigue est encore en articulation sous la barbe du Souverain Primaire qui n’en fini d’avaler les élucubrations d’une démocratie étriquée dont les confessions religieuses portent la responsabilité (Malumalu-Ngoy Mulunda-Malumalu Nangaa). Comme toujours ces couleuvres concoctées par les Fcc passent ces Représentants de Dieu ».

Cette situation vient un peu susciter la question sur la composition du bureau de la commission électorale nationale indépendante, Ceni, d’une importance aussi capitale, en rapport avec la désignation ses acteurs.

L’Assemblée nationale qui devrait en faire une des matières prioritaires pour cette session, chose qu’elle n’a pas faite et l’on ne sait pourquoi, et s’est attardée sur des quolibets entre Fcc-cash, dont la destitution de Kabund.

Jacques Kalokola

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