Faustin Fitika, le premier cas confirmé du Coronavirus en RDC, isolé et soigné depuis le 10 mars a quitté l’hôpital de l’amitié sino-congolaise dimanche 5 avril après-midi en compagnie de son épouse qui était isolée avec lui. Les médecins ont déclaré Faustin Fitika guéri du Covid-19. L’homme est évidemment heureux de recouvrer sa liberté de mouvement.
« Je vous confirme que je suis libre maintenant. J’ai été libéré dimanche dans l’après-midi. Après des tests, ils ont conclu qu’il n’y a plus rien. Tout a été négatif. Ils ont fini par nous relâcher. Les deux examens que madame a faits ont été négatifs », affirme Faustin Fitika, qui appelle par ailleurs les services de la riposte au Coronavirus à accélérer leurs procédures, afin de se préparer en conséquence dans l’hypothèse d’un afflux important des malades.
Entretemps, à la clôture de la journée du 6 avril, on a enregistré 9 personnes guéries, 90 patients en bonne évolution et pas de nouveau décès. C’est ce qui ressort du décompte journalier du Comité multisectoriel en charge de la riposte à la pandémie de COVID-19.
Mais, le pays affiche douloureusement 180 cas confirmés, soit 9 nouveaux, dont 1 cas importé, 18 cas locaux, notamment 17 à Kinshasa et 1 à Bukavu, au Sud-Kivu.
Par ailleurs, la journée aura été particulièrement chargée avec le début du confinement annoncé de la commune de la Gombe. Le processus a effectivement débuté lundi 06 avril matin par la décontamination systématique de l’Hôtel du gouvernement. Ce travail a été réalisé par une équipe mixte composée des agents de la Direction de l’assainissement du ministère de l’Environnement et des experts du comité de la riposte, spécialistes des questions de prévention et de contrôle de l’infection.
Les installations de l’Institut National de Recherche Biomédicale “INRB” ont également eu droit à leur dose de décontamination. Ils ont été littéralement désinfectés.
Dans le cadre du confinement de la commune de la Gombe, des barrières étaient visibles aux différents points d’entrée ou de sortie de l’épicentre de la pandémie de COVID-19. A chaque barrière, des dispositifs de lavage des mains et de contrôle de température fonctionnaient sous la supervision de la Police nationale et des agents de l’Hygiène aux frontières.
