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Programme de 100 jours : l’heure des justifications a sonné

L’heure a sonné pour l’évaluation du  programme d’urgence de 100 jours initié par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, quelques temps après sa prise de pouvoir.

Sur instruction du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le Procureur Général et Officier du Ministère Public, M. Adler Kisula Betika Yeye, vient de lancer une réquisition à expert pour la justification des dépenses effectuées par les organes habilités à exécuter le programme de 100 jours du Chef de l’État.

La réquisition du PGR

Quatre institutions concernées

Au total, quatre institutions doivent présenter des preuves des dépenses effectuées dans l’exécution des travaux de construction des sauts-de-mouton, des logements sociaux et autres. Il s’agit du ministère des Finances; du ministère en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), le ministère du Budget et la Banque centrale du Congo.

Le ministre des ITPR doit disponibiliser la liste de toutes les entreprises retenues dans le cadre de l’exécution du programme de 100 jours; remettre également les documents de  passation des marchés publics en rapport avec ces travaux.  Les statuts des entreprises soumissionnaires et contractuels sont aussi exigés, sans oublier l’avis du Bureau Technique de Contrôle (BTC).

Le ministre des Finances pour sa part, doit transmettre toutes les copies des Ordres des paiements informatisés (OPI) et toutes les lettres de paiements d’urgence.  Transmettre également l’exécution de plan de trésorerie et de décaissement des fonds en faveurs des entreprises retenues.

Le ministre du Budget doit transmettre les copies de tous les Bons d’engagement établis en faveurs des Entreprise retenues, ainsi que les numéros des dossiers y relatifs.

Enfin, le Gouverneur de la banque centrale du Congo (BCC), est appelé à fournir un relevé complet des paiements effectués en faveurs des sociétés exécutant des travaux, avec les Bordereaux des paiements et les avis des crédits y relatifs.

Il y a lieu de tout tirer au clair pour mieux comprendre l’état d’avancement des travaux. La population congolaise qui est victime des bouchons sur les grandes artères, continue à lancer des cris d’alarme. Le programme de 100 jours du Chef de l’État commençait déjà à susciter des doutes.

Le ralentissement des travaux n’a toujours pas été justifié de manière authentique  par les exécutants. Sans doute, cette démarche empruntée par le ministre de la Justice permettra aux exécutants de s’activer davantage.

Armel Langanda/Infocongo.net

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